Le chômage allemand au plus bas en avril

Le chômage allemand, qui affiche ce mercredi un taux à 5,8%, a perdu 0.2 point entre mars et avril. Avec 11 000 chômeurs de moins qu’en mars, il a atteint son niveau le plus bas depuis la réunification du pays, il y a 25 ans. « Le marché du travail allemand reste solide comme un roc », a commenté Carsten Brzeski, économiste d’ING-Diba, soulignant qu’il « reste un moteur important de croissance pour l’économie tout entière ».

Mais parmi les forces du secteur de l’emploi en Allemagne, l’économiste discerne tout de même des faiblesses : « Un secteur des bas salaires encore énorme et se réduisant difficilement » et « un nombre restant élevé des chômeurs longue durée ainsi que la part de temps partiels », alors que beaucoup de femmes en Allemagne ne travaillent pas à temps plein.

Gautier VIROL

Le taux de chômage italien repart à la hausse

Après avoir connu une baisse de 0,2 point en février par rapport au mois de janvier, le ramenant à 11,6%, le taux de chômage italien est reparti à la hausse en mars. Il a augmenté de 0,1 point selon des données provisoires publiées ce mardi par l’Institut national des statistiques (Istat). Ce taux de 11,7% place l’Italie bien au-dessus de la moyen européenne (9,5% au mois de février) malgré une tendance annuelle à la hausse des personnes ayant un emploi (+0,9%, soit 213,000 personnes).

En dépit d’une baisse de 0,4 point, le taux de chômage atteint lui 34,1% chez les 15-24 ans. Ces chiffres sont là-encore très au-dessus de la moyenne européenne (19,4%). À titre de comparaison, le taux de chômage en France était de 9,7% en mars. Concernant les jeunes, les 15-24 ans s’en sortent eux-aussi mieux qu’en Italie, avec un taux de 23,3%.

 

Antoine Colombani