Coupe du monde 2022 : huit sélections européennes s’engagent contre les discriminations

Les capitaines de huit sélections européennes, dont la France, l’Angleterre et l’Allemagne, porteront un brassard floqué d’un cœur rempli de six couleurs différentes et traverser de l’inscription « One Love ».

Les différentes controverses autour de l’organisation de la Coupe du monde ne faiblissent pas. A moins de deux mois du début de la compétition, l’UEFA, l’instance qui dirige le football européen, a lancé l’initiative « One Love ».

En guise d’engagement sur « les questions relatives aux droits des travailleurs et aux droits humains au Qatar », huit capitaines de sélections européennes qui participent à la Coupe du monde 2022 porteront un brassard floqué d’un cœur rempli de six couleurs différentes et traverser de l’inscription « One Love ».

La France, l’Allemagne, l’Angleterre, les Pays-Bas, le Pays de Galles, la Belgique, le Danemark et la Suisse font partie de cette initiative. La Norvège et la Suède aussi, mais ces deux pays ne sont pas qualifiés pour la compétition qui aura lieu au Qatar.

« L’amour du football nous unit tous »

Manuel Neuer, actuel capitaine de la sélection allemande et qui portera le brassard s’il dispute la compétition, explique : « L’amour du football nous unit tous, Peu importe d’où nous venons, notre apparence ou qui nous aimons […] le football doit être là pour tous ceux qui se sentent discriminés et rejetés. »

Cette initiative a été mise en place alors que, ce mardi soir, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, émir du Qatar, a affirmé que « le peuple qatari accueillera à bras ouverts les fans de football de tous horizons ».


 

 

La Nupes présente son projet de taxe les « superprofits »

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (Nupes) a détaillé sa proposition de loi « portant sur la création d’une contribution additionnelle sur les bénéfices exceptionnels des grandes entreprises ».

Si Bruno Le Maire ne « sai[t] pas ce qu’est un super-profit », la Nupes l’a expliqué lors de la conférence d’une conférence de presse qui a eu lieu ce mercredi. Durant celle-ci, certains cadres du deuxième groupe le plus puissant de l’Assemblée nationale ont livré des précisions sur leur projet de taxation des « super-profits ».

Patrick Kanner, président du groupe socialiste, écologiste et républicain au Sénat, a détaillé les grands axes de cette proposition de loi. Tous les secteurs industriels seront concernés et les entreprises amenées à être taxés seront celles qui affichent plus de 750 millions d’euros de bénéfices.

Pour délimiter ce qu’est un « super-profit », Patrick Kanner a précisé qu’il s’agissait des bénéfices supérieurs de 25 % à ceux réalisés lors de la période 2017-2019.

240 parlementaires portent le projet de référendum

Cette proposition de loi est censée enclencher la procédure du référendum d’initiative partagée. En ouverture de la conférence de presse, Olivier Faure a expliqué que 240 parlementaires avaient signé la proposition : « C’est une occasion inédite pour chacun de faire ce qu’il peut » a t-il souligné.

Le premier secrétaire du Parti socialiste s’est engagé à trouver plus d’un million de signatures alors qu’il en faudrait 4.7 millions pour que le référendum soit activé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Volodymyr Zelensky ne « croit pas » à l’utilisation d’armes nucléaires par Moscou

Après Londres et Berlin, c’est au tour de Kiev de réagir à l’allocution de Vladimir Poutine. Le président ukrainien refute les déclarations de son homologue russe, refusant de croire que Poutine serait en mesure d’utiliser l’arme nucléaire.

Volodymyr Zelensky ne « croit pas » à l’utilisation d’armes nucléaires par Moscou dans la guerre en Ukraine, a-t-il déclaré mercredi dans une interview à la chaîne allemande Bild TV, après que Vladimir Poutine a agité cette menace dans un discours. « Je ne crois pas que ces armes seront utilisées. Je ne crois pas que le monde laissera faire », a affirmé le chef de l’Etat ukrainien selon des extraits de cette interview.

www.bild.de/politik/ausland/politik-ausland/selenskyj-interview-nach-putin-drohung-er-will-die-ukraine-in-blut-ertraenken-81391902.bild.html

Des menaces pourtant sérieuses

Ce mercredi, Vladimir Poutine a franchi une nouvelle étape en annonçant être enclin à utiliser l’arme nucléaire, ajoutant qu’il ne s’agissait pas de « bluff », mais de menaces réelles. »300.000 réservistes seront appelés » pour renforcer les effectifs déjà présents en Ukraine, a annoncé le ministre de la Défense Sergueï Choïgou.

La réponse des chefs d’Etat

Son homologue britannique, Ben Wallace, a qualifié ces propos d' »aveu de l’échec de son invasion ». D’après lui, Vladimir Poutine a « rompu sa propre promesse de ne pas mobiliser une partie de sa population ». Pour Robert Habeck, vice-chancelier allemand, il s’agit d' »une étape grave et mauvaise » dans le déroulé de la guerre en Ukraine.

 

En Iran, trois manifestants tués lors des protestations contre la mort de Mahsa Amini

Trois personnes ont été tuées dans la province iranienne de Kermanshah lors de manifestations contre la mort de Mahsa Amini, a annoncé mercredi le procureur de la région. Ces décès portent officiellement à 6 le nombre de personnes tuées dans les manifestations jusqu’à présent.

Trois. C’est le nombre de manifestants tués ce mercredi lors des protestations contre la mort de Mahsa Amini, 22 ans. Mahsa avait été arrêtée et détenue par les Gardiens de la révolution le 16 septembre dernier. Elle est morte trois jours après son arrestation pour port inapproprié de son voile, entraînant un vent de colère à Téhéran puis dans les grandes villes iraniennes.

Des voiles brûlés sur la place publique

En Iran, depuis la Révolution de 1979, toutes les femmes sont obligées de porter le hijab. Alors, depuis la mort de Mahsa Amini, des femmes brûlant leur voile sont régulièrement observées lors de ces manifestations.

L’Iran accuse l’Occident de « double standard » sur le droit des femmes

Face à l’Assemblée générale des Nations unies, le président iranien, Ebrahim Raïssi, accuse l’Occident d’avoir « deux poids deux mesures » sur les droits des femmes. « Il y a ce double standard avec lequel l’attention est seulement portée sur un côté, et pas sur tous », ajoute-t-il, pointant les violences perpétrées contres les femmes autochtones au Canada ou encore les exactions d’Israël sur les Palestiniens.