Tour d’Espagne 2018 : Cofidis convié avec trois équipes espagnoles

L’équipe française Cofidis et les formations espagnoles Caja Rural-RGA, Burgos-BH et Euskadi-Murias ont été invitées pour le Tour d’Espagne 2018, ont annoncé mardi les organisateurs qui ont privilégié la fibre nationale au détriment d’équipes régulièrement conviées, comme les Français de Direct Energie. Pour cette 73e édition de la Vuelta, le peloton sera composé de 22 équipes, les 18 formations de première division (World Tour) étant qualifiées d’office.

Cofidis a l’avantage de pouvoir aligner des leaders espagnols comme Jesus Herrada ou Dani Navarro sur cette Vuelta, qui sera courue du 25 août au 16 septembre entre Malaga et Madrid. Caja Rural est également une habituée de l’épreuve espagnole, tandis que Burgos-BH et Euskadi Murias présentent des profils plus inexpérimentés.

Le Tour d’Espagne 2018 s’élancera de Malaga par un contre-la-montre individuel avant de s’achever trois semaines plus tard à Madrid.

Imen Mellaz avec AFP

 

Ligue des champions : trois folles remontadas avant les matchs de Manchester City et de l’AS Rome

Battus respectivement à l’aller 3-0 et 4-1, Manchester City et l’AS Rome doivent créer l’exploit pour accéder aux demi-finales de la Ligue des champions. Une performance que d’autres clubs ont déjà réalisé par le passé.

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Bruno Retailleau (LR) « ne pense pas voter » la réforme des institutions

Président du groupe LR, Bruno Retailleau s'exprimait ce matin au micro de France Inter
Président du groupe LR, Bruno Retailleau s’exprimait ce mardi matin au micro de France Inter. Crédit : capture d’écran Youtube, France Inter)

Édouard Philippe ne pourra certainement pas compter sur le soutien de ses anciens collègues. Président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat, Bruno Retailleau a annoncé ce mardi matin au micro de France Inter qu’il « ne pens[ait] pas voter » la réforme institutionnelle initiée par Emmanuel Macron (à partir de 14:48). « J’ai lu ce qu’avait écrit au Parisien Édouard Philippe. On ne fait pas une révision constitutionnelle pour punir, pour se venger parce qu’on n’est pas d’accord avec le président du Sénat ou avec un autre homme politique », a développé le sénateur de Vendée.

Sénateur depuis 2004, Bruno Retailleau a ensuite semblé s’interroger sur le déséquilibre entre pouvoir législatif et exécutif, accentué selon lui par la réforme à venir : « Le sens de cette révision, c’est d’affaiblir le Parlement, alors qu’on voit bien que l’exécutif a quasiment digéré l’Assemblée nationale. Est-ce qu’en France on n’a pas une hyper-présidentialisation ? Faut-il donner encore plus de pouvoir dans les mains d’un seul homme ? ».

Autre inquiétude du sénateur LR : que la baisse du nombre d’élus n’ait pas le souci de la représentation de l’ensemble du territoire. « On peut très bien abaisser le nombre d’élus mais respecter en même temps une juste représentation de tous les territoires de France, les villes, les petites villes, et les campagnes ». Avec « entre 20 et 25% de baisse on parvient à représenter les territoires », a-t-il jugé, alors que l’exécutif propose une réduction de 30% des parlementaires.

Théo Meunier avec AFP

La mère d’un des deux suspects du meurtre de Mireille Knoll a été mise en examen

L’enquête autour du meurtre de l’octogénaire de confession juive, le 23 mars dernier, se poursuit, avec la mise en examen ce mardi de la mère d’un des deux suspects du crime.

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Zoulikha K, la mère de Yacine M., un des deux meurtriers présumés de Mireille Knoll, a été mise en examen ce mardi pour « destruction de preuve en vue de faire obstacle à la vérité ». Celle-ci est soupçonnée d’avoir lavé le couteau utilisé pour le meurtre de la dame de 85 ans. Placée sous contrôle judiciaire, Zoulikha a l’interdiction de rencontrer les deux fils de la victime.

Mireille Knoll, rescapée du Vel d’Hiv en juillet 1942, avait été retrouvée poignardée à plusieurs reprises et le corps en partie calciné, le 23 mars dernier. Le drame avait ému une partie de la France et suscité l’indignation de la communauté juive. Les deux suspects du crime, Alexandre C, 21 ans, et Yacine M., 28 ans, sont mis en examen depuis le 26 mars pour « homicide volontaire à raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion et sur personne vulnérable« . Les deux suspects s’accusent mutuellement du crime.

Axelle Bouschon