Le difficile parcours pour la scolarisation des enfants handicapés

La scolarisation de l’enfant en situation de handicap.

La scolarisation des élèves en situation de handicap : Les différentes difficultés rencontrées et les démarches à entreprendre pour réussir son intégration

A la rentrée 2019, plus de 12 millions d’élèves ont franchi les portes des écoles. Dans le même temps, l’accueil des enfants en situation de handicap a sensiblement diminué. Comme chaque année, des milliers d’enfants handicapés n’ont pas pu rentrer en classe. Une situation inacceptable pour les associations. 

Quelles sont les difficultés rencontrées par les familles?

Aujourd’hui, il y a encore des parents qui n’ont pas leurs enfants handicapés à l’école, soit parce qu’ils n’ont pas les moyens qu’ils ne peuvent pas aller travailler pour s’occuper de leurs enfants, soit parce que c’est une instruction partielle avec quelques heures par semaine. Mais aussi, ils sont sur des listes d’attente sur des établissements médicaux spécialisés qui depuis des années n’ont pas de place pour leurs enfants.

Ainsi, parvenir à scolariser son enfant handicapé n’est jamais une mince affaire. Il faut dire que leurs parcours scolaire inquiètent les parents. Petit à petit, ces derniers se trouvent devant des choix difficiles à faire et des décisions plus difficiles à prendre.

Et les questions qui se posent et qui s’enchainent:

Faut-il scolariser les plus petits, et à partir de quel âge? Auprès de qui s’informer? Quelles démarches accomplir?

Depuis la rentrée 2019, la scolarisation est rendue obligatoire à partir de trois ans. Donc pour favoriser l’instruction, améliorer la qualité de scolarisation et répondre aux besoins éducatifs des élèves handicapés, la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) facilite les démarches et donc assure l’inscription dans l’école vers laquelle l’élève a été orienté, la mobilisation des adaptations pédagogiques nécessaires pendant l’instruction du dossier et le suivi pour garantir un accompagnement attentif et régulier.

  • L’école de référence : Les parents sont appeler à prendre contact avec l’école de leur secteur qui doit inscrire leur enfant. Ils doivent se tourner vers la MDPH si à un moment donné le responsable estime qu’un aménagement de la scolarité est nécessaire.
  • La MDPH : Sa première mission est d’accueil les personnes handicapées et leurs familles. Le premier rendez vous peut être accompagné d’une assistante sociale. C’est le fil conducteur de la scolarisation des élèves handicapés.
  • L’enseignant référent : Ce dernier est capable de recevoir et mener avec les parents une première réflexion sur la scolarisation de l’enfant en situation d’handicap. Le directeur de l’école fournira son adresse.
  • Les associations de parents : Indépendamment du handicap, les associations de parents sont considérés comme représentatives, ils ont un rôle reconnu par l’Education nationale. Ils participent aux conseils d’école, de classe et d’administration des établissements d’enseignement.

La mobilisation des moyens pour assurer la scolarisation des enfants en situation d’handicap

L’intégration des élèves en situation handicape souffre encore d’un déficit de formation des équipes éducatives. Malgré que le droit à l’éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental. A la lumière de ce problème, l’éducation nationale consacre 2,4 milliard d’euros pour scolariser 340.000 élèves handicapés. Le budget dédié à la scolarisation de ces enfants a augmenté de 25% depuis deux années. Par la suite, cette dernière offre à chaque enfant en situation de handicap une rentrée similaire à celle de tous les autres enfants. 

 

Racha Miled

L’Irlande se prépare à un Brexit sans accord

Paschal Donohoe, ministre des Finances irlandais
© Aron Urb

Un plan d’1,2 milliard d’euros. C’est ce que prévoit le ministre des Finances irlandais, Paschal Donohoe. Devant le Parlement irlandais, il a souligné, ce mardi, la difficulté à laquelle sera confronté son pays, si le Royaume-Uni sortait de l’Union européenne sans accord. « Nous ferons face aux défis d’un Brexit sans accord en position de force », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Nous sommes prêts ».

Ce plan d’1,2 milliard d’euros devrait atténuer l’impact d’un « no deal » ; 600 millions d’euros seront notamment injectés dans certains secteurs clé comme l’agriculture et le tourisme. « C‘est un budget sans précédent (…) mais ce sont des heures sans précédent », a complété le ministre.

Un Brexit sans accord, qui rétablirait des frontières physiques entre l’Irlande – membre de l’UE – et l’Irlande du nord – province britannique – pourrait priver 55 000 Irlandais de travail et faire plonger le Produit intérieur brut (PIB) du pays de 6%, selon des données gouvernementales. Politiquement, le retour des frontières menacerait aussi la paix avec l’Irlande du nord, après des décennies de conflits.

Ce matin, la chancelière allemande avait également déclaré, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson, qu’un nouvel accord de Brexit entre Londres et Bruxelles était « extrêmement improbable«  en ajoutant que le Royaume-Uni ne pouvait quitter l’Union européenne sans laisser l’Irlande du Nord dans une union douanière avec les Européens.

Boris Johnson de son côté, a promis un Brexit « coûte que coûte » le 31 octobre, avec ou sans accord, et les négociations avec Bruxelles sont dans l’impasse à trois semaines de l’échéance.

Celsalab avec AFP

Incendie à Villeurbanne : le point à la mi-journée

Un impressionnant panache de fumée noire s’est échappé mardi 8 octobre de Villeurbanne, une ville de la métropole lyonnaise. Un « important incendie » a pris sur une friche industrielle reconvertie en incubateur de start-up. Le feu est désormais maîtrisé.
Les pompiers tentent ce matin d’éteindre le feu qui s’est déclenché à Villeurbanne dans une friche industrielle.
Crédit : Romain Lafabregue/AFP

C’est un incendie spectaculaire qui s’est déclenché ce mardi matin dans une friche industrielle de Villeurbanne. Le feu s’est propagé dès 7 heures selon la mairie de la ville et a été maîtrisé peu avant 13h, selon les informations de la préfecture transmises à l’AFP. Le bâtiment touché est le « Bel Air Camp », qui regroupe plus de 55 start-up, TPE-PME qui planchent sur « l’industrie de demain » . Au moins 5.000 m2 de bureaux ont été ravagés par les flammes. La cause de l’incendie n’est pour le moment pas connue. Aucun blessé n’a été signalé et plus de 100 sapeurs pompiers et 30 engins ont été mobilisés.

« Aucun site Seveso à proximité » selon la préfecture

Selon le maire de cette ville limitrophe de Lyon Jean-Paul Bret, il n’y a aucun site Seveso à proximité. L’usine de Safran située à côté n’est « ni touchée ni menacée », a ajouté la préfecture. Une source proche du dossier a confirmé qu’une start-up spécialisée dans les batteries pour vélo avait été atteinte par les flammes, mais la préfecture n’a décrété aucune mesure de confinement. Elle a cependant indiqué que des analyses de la qualité de l’air étaient en cours. Les autorités ont appelé à éviter le secteur et le trafic des transports en commun est toujours perturbé.

Celsalab avec AFP

 

Agriculteurs : le point sur les blocages par région

Depuis mardi matin, les agriculteurs mènent des opérations escargot et des blocages dans toute la France, à l’appel de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes agriculteurs (JA). Ils protestent contre les arrêtés anti-pesticides, les accords de libre-échange et dénoncent aussi l' »agribashing« . Le point sur les opérations par région. 

© Jean-Philippe Ksiazek/ AFP

 

  • Hauts-de-France :

Les agriculteurs de la Somme ont mis en place des barrages aux entrées d’autoroutes. Selon France Bleu Picardie, la circulation est particulièrement compliquée au rond point de l’A29 à Boves.

  • Occitanie :

Les agriculteurs se sont installés sur le périphérique au sud de Toulouse (Haut-Garonne) et viennent de sortir un barbecue. L’opération s’est poursuivie jusqu’à 15h.

La RN88 a été bloquée jusqu’à 14h30, selon France Bleu Occitanie. Des tables de pique-nique y ont été dressées.

Les agriculteurs se sont également rassemblés sur le viaduc du Viaur (Tarn) où ils ont affiché ce message : « vous tuez vos paysans ».

  • Grand-Est

Des centaines de tracteurs bloquent l’accès aux autoroutes à six endroits en Alsace, indique France Bleu Alsace sur Twitter. 

  • Normandie

Les exploitants ont commencé à se mobiliser sur l’A 84 dans les deux sens, Rennes-Caen et Caen-Rennes au niveau des échangeurs de Villedieu-les-Poëles, Fleury et Torigni. Un barrage filtrant était prévu entre 11 heures et 14 heures au rond-point de Guilberville. Une mobilisation s’est tenue sur le périphérique de Caen ce midi.

  • Nouvelle Aquitaine

À Pau (Pyrénées-Atlantiques), les perturbations se concentrent autour du magasin Auchan et du centre commercial Quartier Libre. Une dizaine de véhicules ont bloqué la route de Morlanne (Pyrénées-Atlantiques).

►Pau : les perturbations se concentrent autour d’Auchan et Quartier Libre
► Sauveterre-de-Béarn : le rond-point des glaces est bloqué

► Le détail : https://t.co/BGN1lsCm5a pic.twitter.com/2oFUY0ALCP

— France Bleu Béarn (@Bleu_Bearn) October 8, 2019

  • Pays de la Loire

Les agriculteurs se sont réunis à Angers (Maine-et-Loire), le long de la Maine. Ils bloquent aussi la D323 dans le sens de Atoll-Angers. À Laval (Mayenne), plus d’une centaine d’agriculteurs ont organisé une opération escargot. La préfecture a fait le point sur Twitter en alertant sur la fermeture de l’A81.

La rédaction du Celsalab