L’humour anglais pleure un second membre des fameux comiques les Monty Python disparu ce 22 janvier. Cette fois, c’est Terry Jones, acteur, réalisateur, scénariste, historien et écrivain qui s’est arrêté de rire à l’âge de 77 ans. Retour sur l’histoire de ce collectif d’humoristes hors normes qui a marqué les années 70.
Sans doute inconnus des plus jeunes générations, les Monty Python étaient une troupe de 6 comiques britanniques devenue mythique. Elle a laissé sa trace dans l’art comique, au point de lui attribuer le statut de monument ou de symbole de l’humour à l’anglaise.
L’influence des Monty’s dans leur domaine est comparée à celle des Beatles dans la musique, c’est peu dire.
A tel point que dans le vocabulaire d’outre-manche, le qualificatif « Pythonesque » a même trouvé son chemin vers les dictionnaires.
Un humour décalé révélé par la télévision
Débutant au théâtre, la troupe fut révélé par la BBC dès fin 1969 à travers la série TV Monty Python’s Flying Circus.
L’humour des Monty’s prend ses racines dans le burlesque absurde et surréaliste qui remet en cause dans ces émissions les fondements classiques des productions télé de l’époque.
Sur 5 années, ce sont 45 épisodes qui furent réalisés et diffusés sur le service public anglais.
Découvrez un extrait de la série ci-dessous :
Ils ont inspiré certains de nos comiques français
Les Monty’s ont laissé leur marque auprès de leurs fans et dans le milieu artistique bien au-delà des frontières du Royaume-Uni et du monde anglo-saxon.
Chez nous, Alain Chabat, la troupe des Robins des Bois ou encore Albert Dupontel se réclament clairement de leur influence.
Un premier membre des Monty Python, Graham Chapman, avait déjà tiré sa révérence en 1989.
En 2014, les cinq membres restants se sont retrouvés une dernière fois sur scène à Londres et ils proposèrent à leurs fans une série de spectacles joués qui affichèrent tous complets.
Deux départements sont en vigilance rouge. CREDITS MINISTERE DE L’INTERIEUR
MÉTÉO – Deux fleuves ont débordé. Plus d’un millier de personnes ont été évacuées. La situation ne devrait pas s’améliorer avant jeudi midi.
Plus les heures passent, plus la tempête Gloria est intense dans l’extrême Sud-Ouest. Mais pour l’heure sans faire de victime. Ainsi jeudi 23 janvier, les Pyrénées-Orientales et l’Aude étaient toujours placés en vigilance rouge par Météo France. La nuit a été très arrosé et deux fleuves ont débordé, l’Agly (au nord de Perpignan) et l’Aude (sud de Carcassonne).
Quelque 1500 habitants ont été évacués mercredi soir dans les Pyrénées-Orientales et quelques dizaines dans l’Aude. Une cellule d’information a été activée dans le 1er département au : 04 68 51 67 67.
Vigilance rouge crue l'Agly. Cellule d'information au public activée en préfecture. Les services communaux et sécurité vous avisent en cas de nécessité d'évacuation. contactez votre commune pour savoir si vous êtes situés dans la bande des 300 m et les lieux de rassemblements. pic.twitter.com/D6EoYwFldR
Avec l’alerte rouge activée, les habitants doivent savoir qu’une vigilance absolue s’impose. Il est demandé de ne pas sortir de chez soi, de ne pas utilisez sa voiture. Ce niveau de vigilance impose également de prévoir des moyens d’éclairage et de faire des réserves d’eau potable.
Les recommandations de Météo France en cas de vigilance rouge. CREDITS METEO FRANCE
Les pluies qui tombent sur la région depuis lundi devaient, après une légère accalmie, redoubler d’intensité jeudi en cours de matinée, a averti Météo-France.
La situation est aggravée par la fonte de la neige récemment tombée, qui augmente le débit des cours d’eau, tandis que sur le littoral, la houle et les fortes vagues d’est à nord-est gênent l’écoulement des rivières.
SIX MORTS EN ESPAGNE
En Espagne, Gloria a déjà fait six morts. Dans la province de Gérone en Catalogne (nord-est), 220.000 foyers se sont retrouvés privés d’électricité pendant plusieurs heures mardi, selon les services d’urgence, avant que l’avarie ne soit réparée et le courant rétabli.
Après un report de 24 heures, Cheops, le télescope européen chargé d’étudier les exoplanètes afin d’aider à la recherche d’une vie extraterrestre, a décollé mercredi à 9h54 du centre spatial de Kourou, en Guyane.
Vue schématique d’un satellite dans l’espace / space0556
Un nouveau cap est franchi dans la recherche spatiale sur les planètes extrasolaires. Après les satellites Corot (2006), Kepler (2009) et Tess (2018), tous chargés de découvrir de nouveaux mondes, c’est au tour de Cheops de partir dans l’espace analyser les exoplanètes. Lancé mercredi à 9h54 depuis Kourou, en Guyane, par l’Agence spatiale européenne (ESA) et la Suisse, le télescope spatial européen Cheops, construit par Airbus, a rejoint son poste d’observation des exoplanètes à plus de 700 km de la Terre. Il n’est pas destiné à repérer de nouvelles planètes extrasolaires, mais à analyser celles déjà identifiées, notamment en mesurant la taille d’un bon nombre d’entre-elles, afin d’en savoir plus sur leur composition et d’aider les scientifiques à la recherche d’une vie extraterrestre.
« La mission Cheops (CHaracterising ExOPlanet Satellite) représente une étape pour mieux comprendre l’astrophysique de toutes ces planètes étranges que nous avons découvertes et qui n’ont pas d’équivalence dans le système solaire », a expliqué Didier Queloz, à l’AFP.
Son objectif est de déterminer précisément la densité des planètes extrasolaires analysées afin d’en connaître le type, c’est-à-dire de savoir s’il s’agit d’un astre rocheux, gazeux ou bien qui héberge des océans. C’est une étape cruciale dans la recherche d’une vie extraterrestre car aujourd’hui bon nombre d’incertitudes plannent et beaucoup d’exoplanètes pourraient finalement être des « mini-Neptune », enveloppées d’une couche gazeuse.
Une exoplanète est, par définition, une planète qui orbite en dehors du système solaire, c’est-à-dire qu’elle tourne autour d’une autre étoile que le soleil. 4143 planètes de ce genre ont été distinguées depuis que Didier Queloz et son collègue Michel Mayor ont pointé la toute première, 51 Pegasi b, il y a 24 ans. Une découverte qui a d’ailleurs permis aux deux astrophysiciens de recevoir le prix Nobel de physique, cette année. Toutefois, nous ne connaissons pas grand-chose sur ces planètes et les scientifiques usent toujours du conditionnel pour évoquer leurs caractéristiques.
Une précision inédite
Pour mener à bien sa mission, Cheops étudiera pendant trois ans et demi les étoiles brillantes et proches de notre système solaire dont on sait pour sûr qu’elles abritent des exoplanètes. Ne pouvant pas s’attaquer aux milliards d’étoiles qui composent notre univers, le satellite se focalisera sur celles qui ont une taille comprise entre celle de la Terre (6 371 km de rayon) et celle de Neptune (24 622 km de rayon).
Ainsi, Cheops, placé en orbite à plus de 700 km au dessus de nous, regardera avec attention le passage des planètes devant leur étoile afin d’observer la baisse de luminosité que ce passage induit. Il pourra ensuite déduire la taille du rayon de l’exoplanète grâce à la baisse de luminosité enregistrée, c’est ce que les chercheurs nomment la technique de « photométrie des transits » (un transit étant le passage d’un objet céleste entre l’observateur et un autre objet, en astrophysique).
L’objectif des chercheurs est évidemment celui d’obtenir une précision sans égal dans les mesures réalisées par le satellite européen. Pour ce faire, Cheops réitérera ses observations de transit tout au long de sa mission et se concentrera sur les exoplanètes ayant une période orbitale courte, de 50 jours maximum, afin d’avoir accès au plus grand nombre de transits possibles. Son dispositif lui permettra également de réaliser des mesures très fréquentes, jusqu’à une par minute, et de dresser ensuite des courbes de lumière extrêmement minutieuses.
Cheops, petit mais puissant
Vue éclatée du satellite Cheops / Communiqué de presse de l’ESA
Le satellite construit par Airbus dispose d’un photomètre très précis, lui-même constitué d’un télescope de 32 cm d’ouverture et d’un capteur CCD (Charged Coupled Device, « dispositif à transfert de charges » en français) couvrant des longueurs d’ondes allant du visible au proche de l’infrarouge. Des outils qui lui permettront d’atteindre une précision de 2% sur la taille des exoplanètes comparables à la Terre et de 5% sur celles comparables à Neptune, et donc, de savoir lesquelles sont dotées d’une atmosphère.
De manière concrète, les données enregistrées par Cheops permettront aux scientifiques de suivre l’activité de ces étoiles et d’établir une liste concise de celles qui ont des caractéristiques semblables à celles de la Terre. Sa précision dans la mesure de la lumière stellaire pourrait permettre de faire des découvertes inédites, celles de petites planètes en orbite à proximité de leur étoile.
Le pont métallique qui reliait Mirepoix-sur-Tarn à la commune de Bessières, en Haute-Garonne près de Touluse, s’est effondré lundi 18 novembre aux alentours de 8 heures. Le bilan du préfet s’élève pour le moment à un mort, une jeune fille de 15 ans, et plusieurs disparus.
Le gouvernement a saisi le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transports terrestres (BEA-TT) afin de connaître les circonstances précises de l’accident. Les secrétaires d’État Laurent Nunez et Emmanuelle Wargon sont attendus sur place dans les heures à venir.
70 pompiers mobilisés
Le pont a entraîné dans sa chute plusieurs véhicules : une fourgonnette, un poids-lourd et un véhicule léger. Le chauffeur du camion fait partie des personnes disparues. Environ 70 pompiers sont actuellement à l’œuvre pour tenter de retrouver les corps des conducteurs. Le véhicule aurait été localisé dans le Tarn par les plongeurs, selon une source proche du dossier.
Selon le président du conseil départemental de Haute-Garonne contacté par France Bleu Occitanie, le pont ne faisait pas l’objet d’une surveillance particulière.
« Ce pont, oui, il est limité à 19 tonnes, il a été vérifié par les services de l’Etat en 2017 et il y a chaque année une révision par nos services, il y en a eu une fin 2018 et il y en aura une dans quelques semaines »
Construit en 1935, ce pont avait fait l’objet de travaux en 2003 et avait été inspecté pour la dernière fois en 2017, où aucune faille notable n’avait été trouvé.