Rouler à l’hydrogène : la rentabilité est pour demain

C'est avec les Kangoo Z.E H2 que l'aventure Symbio à conmencée. La voiture à évolué avec l'entreprise et les technoilogie, c'est aujour'hui une troisième généraitons d'hybrides qui est commercialisée.
C’est avec les Kangoo Z.E H2 que l’aventure Symbio à conmencée. La voiture à évolué avec l’entreprise et les technoilogie, c’est aujour’hui une troisième généraitons d’hybrides qui est commercialisée.

Maintenant installée dans le secteur de la mobilité, la société Symbio a fait le pari de la complémentarité entre hydrogène et électricité pour augmenter l’autonomie des véhicules non polluants. Son produit phare : la Renault Kangoo électrique, agrémentée d’une pile à combustible et vendue à 30.000 euros. Aujourd’hui, plus de 150 de ces véhicules circulent à travers l’Europe et en mai, l’entreprise a reçu une commande de 50 nouvelles voitures.

L’exemple de Symbio est révélateur du développement de la filière hydrogène. En 2010, c’était une activité « de Géo-trouve-tout », plaisante Bertrand Joubert, Directeur général adjoint de Symbio. Rapidement, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est venu leur apporter son aide en matière de recherche. Quatre ans plus tard, Michelin entre au capital de l’entreprise, apportant son assise industrielle et les économies qui vont avec. Dernière entrée au capital, Engie, en 2016, illustrant la mobilisation récente des grands acteurs de l’énergie.

« Nous sommes encore en mode start-up », explique Bertrand Joubert. L’entreprise n’est pas encore rentable. Mais l’appui des géants qui se sont penchés sur son berceau laisse entrevoir une rentabilité future. Les technologies évoluent et le coût de fabrication se rapproche de plus en plus du prix de vente des voitures. « L’horizon de la rentabilité se rapproche extrêmement vite » confirme le directeur.

Alors que manque-t-il pour que tout le monde roule à l’hydrogène ? « Nous sommes entrés dans une logique économique, c’est désormais une question de zéros sur le chéquier pour franchir le pas industriel. »  

Les boîtes noires du vol Egyptair sont toujours recherchées

 

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Il y a quatre jours, le vol Egyptair MS804 s’écrasait en mer Méditerranée avec 66 passagers à son bord dont 30 français et 15 égyptiens. La piste de l’attentat à l’explosif, un temps évoquée par le ministre égyptien de l’aviation civile, a depuis été écartée. Tout indique en effet l’incident technique : l’absence de revendication et la présence d’alertes signalant de la fumée à bord et une défaillance du système de commandes de vol. Un incendie semble avoir eu lieu à bord de l’appareil, mais on ne sait pas s’il est criminel ou accidentel.

Dimanche, pour le troisième jour, les armées française et égyptienne ont scruté la mer entre la Crète et le Nord de l’Égypte. Si des débris de l’appareil et des effets personnels des voyageurs ont pu être retrouvés, aucun corps n’a encore été repêché. La France a envoyé un patrouilleur de mer quadriller la zone, à la recherche de l’épave et des boîtes noires. Quant à l’Égypte, elle a dépêché un sous-marin capable de descendre à 3000 mètres de profondeur. Les deux bâtiments devraient arriver sur place cet après-midi. Les boîtes noires qu’ils recherchent continueront à émettre un signal pendant quatre à cinq semaines, avant de s’éteindre par manque de batteries.

 

Claire-Marie Germain

 

Dans les coulisses des aéroports, les agents de sûreté désespèrent

La menace terroriste a rarement été aussi forte. Dans le prisme du 11 septembre et des attentats de Bruxelles, les aéroports concentrent inquiétudes et angoisses. En première ligne, les agents de sûreté travaillent dans des conditions parfois très difficiles. Ces petites mains qui fouillent nos bagages et nos poches sont donc d’autant plus inquiets qu’ils ne sont pas aussi vigilants qu’ils aimeraient l’être.

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Huit mois après : la révolution des bus Macron

Quelles conséquences à la révolution des bus?

En août 2015, la loi portée par le ministre de l’Économie et des finances, Emmanuel Macron a libéralisé le transport de voyageurs dans l’hexagone. Alors que le marché en pleine expansion a facilité l’accès à la mobilité pour une partie des usagers, les conséquences futures pourraient être moins positives. Une enquête d’Emma Donada et Constance Léon. 

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