La WWE, la fédération américaine de catch devenue phénomène international

Mardi soir, les stars du ring de la WWE investissent la salle de l’Accor Hotel Arena à Paris. La soirée annuelle affiche complet. Près de 20 000 spectateurs sont attendus pour venir assister aux combats des catcheurs de la fédération américaine. Au cours des dernières années, la WWE a considérablement renforcé son influence internationale dans le domaine du divertissement.
Actuellement en tournée en Europe, les stars de la WWE font escale à Paris Bercy mardi soir / Crédit: wikipédia 

Après avoir rempli l’Arena d’Aix-en-Provence vendredi dernier, les combattants de la WWE, s’apprêtent à en faire de même à Bercy mardi soir. Depuis plusieurs années, la prestigieuse fédération américaine de catch multiplie les tournées internationales, signe de son emprise dans le secteur des sports de combat mais surtout du spectacle. En effet, fondée en 1952 sous le nom de Capitol Wrestling Corporation, l’acronyme de la fédération, WWE pour « World Wrestling Entertainement », incorpore désormais directement la notion de divertissement.

Une notoriété mondiale toujours plus croissante

Les dates annuelles française de la WWE ne sont qu’un exemple parmi de nombreux pays dans lesquels se rendent les 150 catcheurs de la WWE. Chaque semaine, ces derniers se déplacent dans des Etats différents sur le sol américain pour les soirées de combats hebdomadaires. En dehors de ces déplacements internes, certains des combattants de la WWE voyagent également en Amérique du Sud, en Europe et même en Asie depuis peu. Un marché asiatique que la multinationale entend occuper sur le long terme, plus particulièrement en Chine et en Inde.

Pour cela, la fédération peut compter sur la notoriété de certains de ses catcheurs qui travaillent dans l’industrie cinématographique à l’image de Hulk Hogan, John Cena ou encore Dwayne Johnson, alias « The Rock » lorsqu’il officiait encore à la WWE et qui fait désormais partie des acteurs les mieux payés d’Hollywood.

L’acteur Dwayne Johnson s’avance vers le ring avant d’affronter John Cena dans le « main event » (combat de clôture) de Wrestlemania / Crédit : Wikipédia
Une entreprise lucrative aux chiffres ahurissants

En près de sept décennies d’existence, la WWE est devenue une des principales fédérations sportives à l’échelle mondiale sur le plan économique avec pas moins de 850 employés. A tel point qu’elle est aujourd’hui cotée à la Bourse de New-York avec une capitalisation supérieure à 5 milliards de dollars. La fortune de son président, véritable célébrité dans la sphère sportive américaine, est évaluée à près de 3 milliards d’euros par Forbes. Proche du président américain Donald Trump, Vince McMahon avait d’ailleurs contribué à la campagne de ce dernier en 2016, à hauteur de 6 millions d’euros.

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Ces chiffres élevés sont dus à une raison en particulier : les canaux de diffusion de ses événements et notamment les grandes marges qu’elle parvient à dégager. Les combattants de la fédération sont répartis entre plusieurs divisions dont les soirées, à fréquence hebdomadaire, ont lieu à des jours différents de la semaine. Pour les principales, Raw et Smackdown, il s’agit respectivement du lundi et du mardi. Deux autres fédérations plus spécifiques et à la diffusion plus périodique au cours de l’année viennent également gonfler les audiences de la WWE : NXT pour les jeunes catcheurs récemment arrivés sur le circuit et Total Divas pour les catcheuses. A ces soirées de combat récurrentes, viennent s’ajouter des événements mensuels comme le Royal Rumble en janvier, le Summerslam en août ou encore le célèbre Wrestlemania au printemps.

Pour visionner ses programmes, la WWE propose le système de « pay-per-view »,  qui consiste à payer pour avoir accès à un programme en particulier. Chaque semaine, 10 millions de téléspectateurs visionnent les combats des catcheurs de la fédération, permettant aux droits télévisuels de représenter la moitié du chiffre d’affaires de la WWE, estimé à plus de 800 millions d’euros l’année dernière. Parmi ces téléspectateurs, 1,5 million sont des abonnés profitant de l’offre d’abonnement à 9,99 dollars par mois et donnant accès à près de 10.000 heures de programmes. A noter que la WWE est dotée d’une des chaînes sportives les plus consultées de Youtube avec plus de 40 millions d’abonnés. La billetterie physique constitue quant à elle 20% des rentrées d’argent avec des tickets vendus à plusieurs centaines d’euros. A cela, s’ajoute la vente de produits dérivés, particulièrement appréciées par le public.

 

Timothée Talbi

 

La Formule 1 signe son retour aux Pays-Bas

Après 35 ans d’absence, la Formule 1 renouera avec les Pays-Bas en 2020, sur l’emblématique circuit de Zandvoort, selon une annonce des organisateurs du grand prix sur les réseaux sociaux. La dernière fois qu’un pneu de Formule 1 a foulé le circuit néerlandais remonte à 1985. Le circuit mythique a d’ailleurs  accueilli trente compétitions entre 1952 et 1985.

« Dès le début de notre mandat en Formule 1, nous avons dit que nous souhaitions des courses dans de nouveaux lieux, mais aussi respecter les racines historiques de ce sport en Europe« , a expliqué Chase Carey, patron de la F1, dans un communiqué.

Lise Boulesteix avec AFP

 

« Power Foil » : un surf made in France et nouvelle génération

L’été arrive, et avec lui, la saison des sports nautiques. Alors pour être à la pointe de la tendance à la plage, une start up française basée à Perpignan a élaboré « Power Foil », un surf électrique volant.

 

Cet été, de nouveaux surfs viendront contrer les vagues. / Photo by Marcus Dall Col on Unsplash

 

Un surf électrique volant, qui dessine des arabesques impressionnantes au-dessus de l’eau. C’est l’attraction du moment pour les touristes et les Perpignanais qui déambulent sur le port de Collioure. Mis au point par une PME française, ce surf nouvelle génération, ne sera proposé à la vente qu’à partir du mois de juin.

Chris Defrance, patron de Redwoodpaddle, réalise pour l’instant les derniers essais de son bijou technologique : un surf électrique sur foil, qui n’est autre qu’une aile profilée qui se déplace dans l’eau et permet à la planche de voler grâce à la force qu’elle transmet au support. Les débuts n’ont pas toujours été probants, avoue Chris Defrance à l’AFP. « Pour les premiers essais, on allait dans des criques, on se cachait. Parfois ça marchait dans l’atelier, et plus du tout quand on le mettait à l’eau ». Mais aujourd’hui ces échecs ne sont plus que de mauvais souvenirs. A peine s’est-il hissé sur sa planche que le surfeur décolle au-dessus de la surface de la mer d’un simple coup d’accélérateur. Nommé « Power Foil », ce surf électrique peut atteindre jusqu’à 40 km/h et dispose d’une autonomie de près d’1h30, soit presque le double d’une planche électrique banale ne bénéficiant pas de « foil ».

Sa technique ? Prendre un maximum de vitesse avant de s’incliner, de réaliser une courbe et d’enchaîner sur un virage nerveux avant de revenir au point de départ.

« Un bon produit »

Après plus de deux ans d’élaboration, la PME made in Midi-Pyrénées est fière d’avoir enfin sorti son invention. Avec 1,5 million de chiffre d’affaires réalisé en 2017, elle s’impose comme une référence montante sur le marché des sports nautiques en France grâce aux surfs et paddles qu’elle produit entre l’hexagone et l’Asie, avant de les commercialiser en ligne.

 

 

 

 

 

Lise Boulesteix

Coupe d’Asie des clubs : premier match arbitré par un trio féminin

Le football féminin se développe peu à peu. / Crédit : Pixabay

 

C’est une première dans l’histoire de la Coupe d’Asie des clubs, l’équivalent asiatique de la Ligue Europa. Mercredi 15 mai, le match opposant le club de Yangun United (Myanmar) à celui de Naga World (Cambodge) sera la première confrontation à être arbitrée par un trio entièrement féminin, a annoncé aujourd’hui la Confédération asiatique de football.

La rencontre, qui aura lieu au stade Thuwunna de Rangoun (Myanmar), sera dirigée par l’arbitre centrale japonaise Yoshimi Yamashita, assistée par ses compatriotes Makoto Bozono et Naomi Teshirogi. La présence de femmes dans le corps arbitral de la compétition n’est pas nouvelle et remonte à 2014, mais c’est la première fois que des femmes n’officieront pas uniquement qu’en tant qu’arbitres-assistantes.

Valentin Berg avec AFP