Nathalie Loiseau juge François-Xavier Bellamy « très très à droite »

Nathalie Loiseau fustige le rapprochement entre LR et Viktor Orban. / Crédits : Georges Schneider – Flickr

Au lendemain d’un échange avec François-Xavier Bellamy (LR), la tête de liste LREM Nathalie Loiseau a critiqué le positionnement « très très très à droite » du candidat Les Républicains. L’ancienne ministre des Affaires européennes dénonce le rapprochement de la droite française avec Viktor Orban, le Premier ministre hongrois. Nathalie Loiseau estime que ce dernier organise un régime autoritaire contraire aux valeurs de l’Union européenne.

Alexandre Cool

Fonctionnaires : l’exécutif n’a pas « renoncé » aux 120 000 suppressions de postes

Le gouvernement n’a pas « renoncé » à son objectif de 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires selon Bruno Le Maire. / Crédit : Flickr, Claude

Selon Bruno Le Maire, invité politique ce matin sur Radio Classique, le gouvernement n’a pas « renoncé » à son objectif de 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires sur l’ensemble du quinquennat, et estime que cet engagement sera tenu, « si c’est possible ». Pourtant, lors de sa conférence de presse du 25 avril, Emmanuel Macron s’était dit prêt à « abandonner » l’objectif de 120 000 suppressions de postes d’ici à 2022 sur l’ensemble de la fonction publique (État, hospitalière et territoriale), dans le cas où il ne serait « pas tenable ».

Le ministre de l’Économie et des Finances s’est dit “déterminé à ce que nous réduisions la dépense publique, la dette, et que nous tenions nos engagements en matière de réduction du nombre de fonctionnaires. Nous verrons si c’est possible ou non. » Cet objectif, engagement de campagne du Président, reste « atteignable », selon Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, tandis que le Premier ministre Edouard Philippe a assuré ne pas avoir de « dogme » sur le sujet de son côté.

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Jeanne Seignol

 

 

 

 

Européennes : tout ce qu’il faut savoir sur le temps de parole accordé aux candidats

Le CSA (Conseil de l’Audiovisuel) a officiellement ouvert la période de campagne électorale pour les élections européennes dans les médias audiovisuels. Cette période s’étalera de ce lundi 13 mai jusqu’au 24 mai. Pour ce scrutin il applique pour la première fois les dispositions de la loi du 25 juin 2018. Celles-ci modifient les règles de la campagne audiovisuelle.

La période de campagne électorale pour les élections européennes a été lancée lundi. / Capture d’écran

Alors que la campagne électorale pour les élections a officiellement été lancée, les dispositions concernant le temps de parole accordé aux candidats sont floues. Pour comprendre, le Celsalab détaille les questions qui se posent.

  • Comment ça se passait avant ?

En 2014 les partis qui étaient représentés à l’Assemblée nationale ou au Sénat se répartissaient deux heures de temps de parole contre une heure pour les formations non-représentées au Parlement. Ces derniers disposaient chacun d’à peine cinq minutes.

 

  • Et maintenant ?

Cette année ce sont 312 minutes de temps d’antenne qui sont découpées en trois « fractions ».

Les formations disposeront chacune de 3 minutes de temps d’antenne, soit 102 minutes réparties entre les 34 listes. Ces 3 minutes seront découpées en deux spots publicitaires d’une minute trente. C’est le minimum accordé à tous les partis.

La deuxième fraction attribue 120 minutes d’antenne à répartir entre les listes enregistrées « au prorata du nombre de députés, de sénateurs et de représentants des élus en France au Parlement européen ayant déclaré les soutenir », selon le CSA. Sénateurs, députés et eurodéputés ont été sollicités par les bureaux du Sénat et de l’Assemblée pour savoir derrière quelle tête de liste ils se rangeaient. Les deux heures sont ainsi réparties entre les listes en fonction des soutiens obtenus. Ainsi LREM/MoDem disposent de 55 minutes. En revanche la France Insoumise, arrivée quatrième à la dernière élection présidentielle obtient 4 minutes et 28 secondes.

Enfin, pour ne pas léser les partis ayant une faible représentativité, le CSA a mis à disposition 90 minutes de « correction ». Celles-ci se fondent sur les intentions de vote et la participation des listes dans le débat public. Le Rassemblement National aura donc droit à 42 minutes.

  • Qu’en est-il de la parole présidentielle ?

Les chaines de l’audiovisuel vont devoir suivre certaines règles qui s’appliqueront aussi aux futures allocutions du président de la République Emmanuel Macron. Avant la réforme, l’exécutif et les membres du gouvernement disposaient d’un tiers du temps de parole à la télévision et la radio. Les autres listes se répartissaient les deux-tiers restant, en fonction de leur représentativité. Dorénavant les discours du Président seront également pris en compte dans le temps de parole de LREM/ MoDem, s’il est question d’Europe.

  • Pourquoi ce changement ?

En 2017, à deux semaines du scrutin des législatives, le parti du nouveau président Emmanuel Macron conteste les douze minutes qui lui sont accordées par le CSA. Ce temps d’antenne est prévu par l’article 167-1 du code électoral concernant les partis non-représentés par un groupe parlementaire à l’Assemblée. Le Conseil constitutionnel lui donne raison et oblige le législateur à modifier la loi.

Eva Mbengue

Municipales à Paris : Anne Lebreton (LREM) officialise sa candidature

Anne Lebreton (LREM) est officiellement candidate à la mairie de Paris. / Crédit : Wikipédia

L’adjointe au maire du IVe arrondissement, Anne Lebreton, de la République en Marche, s’est officiellement lancée lundi dans la course à la mairie de Paris. A dix mois des municipales prévues en mars 2020, sa candidature s’ajoute à celle de trois autres marcheurs  : Cédric Villani, Mounir Mahjoubi et Benjamin Griveaux tandis que Hugues Renson dit réserver sa décision pour après les européennes du 26 mai.

« En Marche est arrivée avec une promesse très forte de renouvellement des visages. Il était important qu’une femme soit en lice », a-t-elle expliqué dans une interview au Parisien, promettant d’aller « jusqu’au bout ».

Sylvia Bouhadra