Fermé depuis le 31 mars, le centre d’accueil pour migrats en forme d’immense chapiteau gonflable est en cours de démontage. Il sera remplacé par cinq centres d’accueil répartis en Ile-de-France.
La structure était provisoire. Dès son ouverture en octobre 2016, elle répondait à une situation d’urgence et son démontage a donc commencé comme prévu ce mercredi 11 avril.
À l’époque, l’objectif de la mairie de Paris et de la préfecture de police, était de proposer une solution à l’arrivée massive de personnes réfugiées, jusqu’alors livrée à elles-mêmes. En un peu plus d’un an et demi, le centre a vu passer 25 000 hommes, femmes et enfants. Et pour la seule année 2017, 15 000 sont passés par la bulle.
Les réfugiés seront d’abord conduits dans des centres d’accueil de jour, expliquen nos confrères de France Bleu Paris, avant d’être emmenés vers l’un des cinq futurs « centres d’accueil et d’examen de situation » (CAES) qui s’ouvriront dans cinq des départements de l’Ile-de-France : à Paris, boulevard Ney toujours près de la porte de la Chapelle, à Ris-Orangis en Essonne, à Cergy dans le Val d’Oise, dans une commune des Hauts-de-Seine et une autre de Seine-et-Marne dont les noms ne sont pas encore connus.
Avec ces cinq centres, 750 places seront désormais disponibles, contre 450 pour la « Bulle » seule.
L’application Sauvlife géolocalise les victimes d’arrêt cardiaque et guide des volontaires pour faire les gestes de premiers secours.
95% des arrêts cardiaques entraînent la mort de la victime
Une appli pour sauver des vies ? C’est l’objectif de SauvLife. Lancée à Paris le 13 mars, et dans d’autres grandes villes en France, cette application géolocalise les victimes d’arrêt cardiaque et des personnes volontaires capables d’intervenir, avant que les secours n’arrivent. Les premiers gestes de secours peuvent ainsi être plus rapidement effectués.
Car en moyenne, les secours mettent entre six et treize minutes pour arriver. Or, chaque minute, une personne victime d’un arrêt cardiaque perd 10% de chances de survie. Il n’y a donc aucun moment à perdre. Aujourd’hui, encore 95% des arrêts cardiaques aboutissent à un décès.
Le volontaire est guidé par téléphone par les secours tout au long de l’intervention
« Le principe est simple, explique Arnaud Libert, directeur exécutif de la communauté de bénévoles. Lorsque le Samu est contacté par quelqu’un témoin d’un arrêt cardiaque, le service d’urgence décide de lancer un appel sur l’application. Lui seul est habilité à le faire. Les personnes volontaires – sous-entendu ayant téléchargées l’application – et localisées à proximité de la victime reçoivent alors une alerte sur leur téléphone et acceptent, ou non, d’aller secourir la victime. Tout du long, la personne volontaire est guidée au téléphone par les secours. Plusieurs personnes peuvent être appelées en même temps. »
Mi-mars, Dylan Dabezies, a été contacté par le Samu. « J’étais chez moi, sur mon téléphone, quand j’ai reçu un SMS du Samu me demandant si j’acceptais d’aider une personne localisée à 500 mètres de moi, raconte ce jeune homme de 17 ans qui a téléchargé l’application quelques jours après sa mise en service. J’ai tout de suite accepté. J’ai pris mon manteau et ai couru le plus vite possible. En une minute, j’étais chez la personne victime. J’ai donc commencé à faire les gestes de premier secours. Puis les urgences sont arrivées quelques minutes plus tard et ont pris le relais. »
Une application basée sur la confiance des volontaires
L’application ne peut fonctionner que sur la confiance des utilisateurs. « Lorsque l’on s’inscrit, on certifie sur l’honneur qu’on est apte à réaliser les gestes de premier secours. Pas besoin de diplômes, expose Dylan, même si celui qui veut devenir médecin urgentiste est déjà titulaire du PSE 1 (Premier Secours en Equipe de niveau 1). Chaque année, je refais une formation pour me remettre à niveau« , précise-t-il.
Depuis le lancement de l’application, 31 000 téléchargements ont été effectués sur toute la France. Au total, trois actions ont été déclenchées à Lille et Paris.
Bonjour à tous ! Il est 12 heures, et le CelsaLab vous propose un récapitulatif de l’actualité de ce mercredi 11 avril : université bloquée, les enfants parisiens pauvres de plus en plus nombreux, des dinosaures à vendre… Quoi de neuf à Paris ?
Université de Tolbiac : le président de l’université fait appel aux forces de l’ordre
Bloqué depuis le 26 mars par les opposants à la réforme à l’accès à l’université voulue par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, le campus universitaire de Tolbiac (Paris I) reste sous tension. Georges Haddad, président de l’université Paris I-Sorbonne dont dépend Tolbiac « a demandé au préfet de police son concours pour rétablir le fonctionnement habituel du centre », cite Le Parisien.
Georges Haddad a également confié au quotidien qu’il ne souhaitait que la situation actuelle se transforme en « ZAD universitaire ».
Les enfants pauvres sont de plus en plus nombreux à Paris
Les chiffres de la pauvreté des enfants ont été présentés mardi 10 avril par l’association K d’urgences et la caisse d’allocations familiales (CAF) de Paris lors d’une conférence de presse. Au sein de la seule capitale, 22,4% des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté (en-dessous de 1015€ de revenus mensuels). L’association dénonce le lien entre cette situation de précarité et l’explosion du nombre de familles monoparentales.
Les vignettes anti-pollution Crit’Air étendue à la proche banlieue en 2019
France Bleu Paris a révélé mardi 10 avril que les vignettes anti-pollution seront, en 2019, obligatoires pour les communes à l’intérieur de l’autoroute A86. Actuellement, la zone de restriction se limite au périphérique parisien.
Cette mesure est prévue par la Métropole du Grand Paris. C’est aussi un pas de plus vers la totale interdiction du diesel dans Paris intra-muros. Un objectif qui devrait être atteint en 2024.
L’hôtel de vente Drouot de Paris et la société de ventes aux enchères parisienne Binoche et Giquello organisent ce mercredi 11 avril après-midi, à 15 heures, une vente aux enchères « Nature et merveilles » spéciale Jurassique. Un retour en arrière de plus de 140 millions d’années avec à la vente, deux squelettes de dinosaures presque complets, parmi d’autres fossiles et météorites. Un allosaurus et un diplodocus sont estimés à près d’un million d’euros la paire. Avis aux amateurs de spécimens rares et… originaux.
Mercredi 11 avril, l’hôtel des ventes de Drouot dans le 9e arrondissement de Paris organise une vente aux enchères un peu particulière : celle d’un allosaurus et d’un diplodocus. Un retour dans le Jurassique.
Ils sont âgées de plusieurs millions d’années. Et ils peuvent valoir des millions d’euros. Mercredi 11 avril, la société de ventes parisienne Drouot et la maison de vente Binoche et Giquello proposent à l’achat un allosaurus de près de 3,8 mètres de long. L’animal a vécu il y a 161 à 145 millions d’années dans l’actuelle Amérique du Nord et en Europe. Obtenir ce spécimen, c’est comme s’offrir une star de cinéma : il sera à l’affiche du prochain film Jurassic World, Fallen Kingdom qui sortira en France en juin prochain.
Une exposition publique des lots est organisée de 11 heures à midi ce mercredi.