Infographie : la liberté de la presse dans l’Union européenne
Après avoir dévoilé son classement mondial annuel sur la liberté de la presse et à quelques jours des élections européennes, Reporters Sans Frontières demande aux futurs parlementaires européens de légiférer pour favoriser les conditions de travail des journalistes au sein des Etats membres de l’Union européenne.
Publié chaque année depuis 2002, le classement mondial sur la liberté de la presse mesure le degré de liberté dont jouissent les journalistes issus de 180 pays différents. Créé à l’initiative de Reporters Sans Frontières, il se fonde sur l’indépendance des médias, la qualité du cadre, la sécurité des journalistes et le pluralisme. Des experts, analyses qualitatives et quantitatives sont pris en compte pour mesurer la liberté de la presse.
Le rapport annuel mondial de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse met en avant des disparités entre les pays de l’Union européenne. Certains Etats membres, comme les pays Scandinaves et les Pays-Bas, font office de modèles à l’internationale en matière de respect de ce droit fondamental. En revanche, la liberté de la presse est nettement moins garantie au sein d’autres pays membres tels que Malte, la Hongrie ou encore la Bulgarie. La France se situe quant à elle dans la moyenne à l’échelle européenne et pointe à la 16ème place du classement, juste devant le Royaume-Uni.
Eva Mbengue et Timothée Talbi
#Alertepollution : quand médias et citoyens mènent l’enquête
Depuis la COP 24 les équipes de Franceinfo ont lancé le #Alertepollution. Derrière cette initiative qui allie signalements citoyens et enquêtes journalistiques on retrouve Julie Rasplus Directrice des informations et Mathieu Dehlinger co-coordinateur de l’opération. “Les signalements vont des décharges sauvages jusqu’aux usines douteuses, il y a de tout, aussi bien du très local que des entreprises beaucoup plus grosses.” décrit Julie Rasplus. Aujourd’hui le # réunit plus de 3000 signalements que les journalistes doivent encore analyser et traiter. Les signalements citoyens mis en commun avec la pression médiatique ont déjà permis de faire évoluer les situations, jusqu’à parfois même les résoudre. Selon Mathieu Dehlinger “Les citoyens cherchent à communiquer mais aussi et surtout à obtenir des réponses. Avec ces signalement ont met en face de leur responsabilité les régions, l’État, les industriels.”
Thomas Coulom
Le MMA, interdit dans la cage mais disponible sur vos écrans
Le 20 avril prochain en clôture de la 236e soirée UFC (Ultimate Fighting Championship), l’Hawaiien Max Holloway tentera de prendre sa revanche sur l’Américain Dustin Poirier. Un match qui sera diffusée en France et en direct sur la 4ème chaîne du bouquet payant RMC sport, réservée aux sports de combat. Pourtant, depuis 2005, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) recommande aux “éditeurs de services de télévision de ne pas diffuser de combats qui ne seraient pas régis par une fédération nationale agréée par le ministère en charge des Sports”. Sauf que dans les faits, le MMA est depuis longtemps visible grâce à des chaînes basées au Luxembourg et disponibles sur certains bouquets français.
IIIIIIIIIIIIIIIT’S TIIIIIIME 🔥🔥!!!!! Le main event de cet UFC 236 opposant Max Holloway à Dustin Poirier, c’est NOW sur RMC Sport 4 !! En jeu, la ceinture intérimaire des poids légers et la possibilité d’un title shot face à Khabib ! Le combat s’annonce ÉNORME ! #RMCUFC #UFC236 pic.twitter.com/SGEWhFhBKy
— RMC Sport Combat (@RMCSportCombat) 14 avril 2019
Ce fut d’abord RTL9, puis Kombat Sport, une chaîne du groupe MCS TV racheté en 2014 par… Altice. Éphémèrement rebaptisé SFR Sport 5, Kombat sport s’appelle aujourd’hui RMC sport 4. Mais si sa rédaction se trouve au sud-ouest de Paris, la chaîne n’a toujours pas de compte à rendre au CSA, car encore émise depuis le Luxembourg où sa maison mère, Altice, est domiciliée. Le gendarme du PAF ne peut également rien faire contre les ligues elles-mêmes qui proposent des abonnements sur internet, à l’image de l’UFC Fight Pass, vendu 8 € par mois et qui diffuse en streaming et en direct tous les combats de la prestigieuse organisation. Combats que vous pouvez aussi rejouer sur votre console : la France est l’un des cinq pays ayant le plus acheté le dernier opus du jeu vidéo officiel de l’Ultimate Fighting Championship, sorti en février 2018.
A.G.