⚡️🔴 Suspicion d’action violente en France : l’Ukraino-Russe arrêté présenté à un juge antiterroriste

L’homme ukraino-russe soupçonné d’avoir envisagé une « action violente » en France ces derniers jours, et retrouvé en possession d’explosifs dans sa chambre d’hôtel à Roissy le 5 juin dernier, est présenté à un juge antiterroriste ce vendredi 07 juin, selon une source proche du dossier.

Le parquet national antiterroriste avait ouvert une enquête à la suite de son interpellation.

Camille Dubuffet

Guerre en Ukraine, Gaza, élections européennes…, ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron

Après avoir consacré sa journée à la mémoire du Débarquement, Emmanuel Macron a accordé une interview à TF1 et France 2, ce jeudi 6 juin 2024, en direct de Caen. L’occasion pour le président de la République d’aborder la guerre en Ukraine, Gaza et l’élection européenne.

En direct de l’Abbaye-aux-Hommes à Caen (Calvados), Emmanuel Macron a évoqué des sujets plus actuels dans une interview diffusée sur France 2 et TF1. À trois jours des élections européennes, les oppositions étaient pendues à ses lèvres pour guetter la moindre évocation du scrutin, les poussant jusqu’à saisir l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel.

Interrogé par Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau, le président de la République a commencé par revenir sur son choix de s’exprimer ce 6 juin 2024, évoquant la commémoration du 80e anniversaire du Débarquement comme justification. Il a d’ailleurs estimé être dans son rôle en parlant « de ce qui se passe en Russie (…), de ce qui se joue avec les élections européennes. »

4 500 soldats ukrainiens seront formés en France

Emmanuel Macron a profité de cet entretien pour justifier l’absence de la Russie par « une rupture en 2022 », avec l’offensive en Ukraine. L’occasion d’invoquer les menaces russes dans l’hexagone qu’il qualifie de « signe de fébrilité de la part de la Russie ».

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Dans la foulée, le président de la République a réitéré son soutien à l’entrée de l’Ukraine à l’Union européenne. Il a annoncé une « nouvelle coopération » avec Volodymyr Zelensky, président Ukrainien promettant l’envoie d’avions Mirage 2000-5 accompagné d’un « programme de formation des pilotes » et de la formation de « 4 500 soldats ukrainiens » en France.

Benjamin Netanyahou : « un interlocuteur pleinement légitime »

Une semaine après l’interview sur LCI de Benjamin Netanyahou, chef de gouvernement hébreux, qui avait provoqué de vives réactions après qu’un mandat d’arrêt ait été demandé à son encontre par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Emmanuel Macron y a réagit. Il a affirmé que le Premier ministre israëlien restait « un interlocuteur pleinement légitime » à ses yeux.

Il en a profité pour réitérer ses demandes de « cessez-le-feu » immédiat et au « respect du droit humanitaire » rappelant la nécessité de la « libération des otages ». Toutefois, au sujet de la reconnaissance d’un État palestinien, pas de changement. Le président français juge toujours que cela « n’est pas raisonnable de le faire maintenant » affirmant que « l’Autorité palestinienne doit passer par des réformes ».

Ne fermant pas complètement la porte à la reconnaissance d’un État Palestinien, il a précisé que la France le reconnaîtra « quand cela sera un élément d’un ensemble complet qui permet la paix et la sécurité de tous dans la région ».

L’importance d’aller voter dimanche

Revenant sur l’importance des élections européennes, Emmanuel Macron a appelé les français à aller voter ce dimanche 9 juin pour ne pas laisser « l’avenir du continent et de notre pays à d’autres ». Il faisait référence notamment au vote des électeurs britanniques, peu à se déplacer lors du vote sur le Brexit.

Les sondages annoncent la majorité présidentielle doublée par le Rassemblement national sur le scrutin des européennes. Emmanuel Macron a alerté sur le risque que l’extrême droite obtienne une grande part des sièges au Parlement européen et devienne « une minorité de blocage en Europe ». Cela n’a pas manqué de faire réagir Anne-Sophie Lapix. La journaliste a questionné le président de la République sur sa volonté initiale de limiter la montée de l’extrême droite, alors que le Rassemblement national ne cesse de monter en force ces dernières années dans les différents scrutins et sondages d’opinions.

Emmanuel Macron n’a pas souhaité réagir à la question sur les conséquences qu’il tirerait d’un résultat défavorable de son camp affirmant qu’il aimait bien « faire les choses dans le bon ordre ».

Inès Sauvaget

La Banque centrale européenne augmente ses taux d’intérêt directeurs

Siège de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort. (Photo by Kirill KUDRYAVTSEV / AFP)

La Banque centrale européenne (BCE) relève à nouveau ce jeudi 14 septembre son principal taux directeur, qui est désormais fixé à 4,5 %. Christine Lagarde, la présidente de la BCE, doit justifier ces choix devant la presse. 

La BCE a décidé de poursuivre sa lutte contre l’inflation. L’institution de Francfort a relevé jeudi 14 septembre de 0,25 point de pourcentage ses taux directeurs. C’est la dixième hausse successive dans le cadre de cette politique monétaire visant à combattre l’inflation dans la zone euro.

 

« L’inflation continue de ralentir mais devrait toujours rester trop forte pendant une trop longue période« , a indiqué l’institution dans un communiqué. Le taux de dépôt, qui fait référence, est porté à un niveau jamais jamais atteint depuis le lancement de la monnaie unique en 1999. Christine Lagarde, présidente de la BCE doit s’exprimer pour justifier ces décisions, considérant selon les premières déclarations que « nous ne pouvons pas dire que nous avons atteint le pic des taux« . La BCE fait face à un dilemme, rendant sa décision plus incertaine que jamais, car l’activité économique de la zone euro affiche de véritables signes de contraction.

Un niveau inédit depuis 1999

Ce relèvement de taux, d’une ampleur inédite, vise à faire revenir l’inflation mesurée en zone euro à des valeurs plus faibles alors que les prévisions d’inflation pour les années 2023 et 2024 ont été revues à la hausse, en raison de l’impact des prix de l’énergie. Les nouvelles projections macroéconomiques de l’institution prévoient une hausse des prix de 5,6% en 2023, puis 3,2% en 2024 et 2,1% en 2025, se rapprochant de l’objectif à moyen terme de 2,0%.

 

Des objectifs qui sont loin d’être aussi positif que pour le niveau de croissance. La croissance du PIB (Produit intérieur brut) devrait atteindre 0,7% en 2023, contre 0,9% auparavant, puis 1,0% en 2024 et 1,5% en 2025.

Adrien-Guillaume Padovan avec AFP