Présidentielles américaines : un nouveau candidat à la primaire démocrate

Steve Bullock, le gouverneur du Montana, nouveau candidat démocrate à la course à l’investiture présidentielle aux Etats-Unis. / Crédit : Yellowstone National Park – Wikipédia

La course à la présidentielle américaine, qui aura lieu en 2020, compte désormais un nouveau candidat. Steve Bullock, 53 ans, a annoncé mardi 14 mai sa candidature à la primaire démocrate, élevant le nombre de prétendants à 22, un record. Le candidat démocrate occupe la fonction de gouverneur du Montana, un Etat rural du nord des Etats-Unis. Dans sa vidéo de campagne, il a affirmé sa capacité à séduire l’électorat républicain, en arguant la reconduction, en 2016 de son mandat de gouverneur du Montana, où Donald Trump avait obtenu un soutien important lors de la dernière élection présidentielle. Il devra se confronter au favori de la primaire démocrate, l’ancien vice-président sous Barack Obama, Joe Biden.

Agathe Harel avec l’AFP.

Alerte au tsunami après un séisme de magnitude 7.5 en Papouasie Nouvelle-Guinée

La secousse se serait produite à une profondeur de 10 km. / Capture d’écran USGS (U.S. Geological Survey)

Un séisme de magnitude 7.5 sur l’échelle de Richter a été enregistré près des côtes de Papouasie-Nouvelle-Guinée, au nord-est de l’Australie, mardi à 14h58 heure française.

La menace de tsunami concerne en particulier les côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais les vagues pourraient toucher les côtes situées à plus de 1000 km de l’épicentre du séisme. La Papouasie-Nouvelle-Guinée se remet à peine d’un tremblement de terre de magnitude 7.5, survenu en février dernier dans le centre du pays et qui avait fait au moins 125 morts.

Thomas Coulom

Soudan : les militaires responsables de violences meurtrières

Les manifestations de la veille avaient fait six morts dans la capitale. / Crédit : Pixabay.

L’ambassade des Etats-Unis à Khartoum fait porter au Conseil militaire la responsabilité des violences qui ont fait six morts lundi dans la capitale soudanaise. Cinq civils et un militaire ont été tués par des hommes armés non identifiés qui ont tiré sur les manifestants rassemblés devant le QG de l’armée. C’est la première fois depuis la destitution et l’arrestation par l’armée du président Omar el-Béchir le 11 avril qu’ont lieu des violences mortelles lors de manifestations.

Le Conseil militaire, qui a pris le pouvoir après la mise à l’écart de Omar el-Béchir, a attribué ces violences à des « éléments » cherchant à faire dérailler le processus politique avec les chefs de la contestation. La chancellerie américaine a exhorté le conseil et l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC) à ne pas laisser les violences peser sur les négociations sur la transition politique. « Nous encourageons le peuple soudanais à continuer d’exprimer son désir d’un Soudan pacifique et démocratique d’une manière non violente et à ne pas se laisser provoquer par les actions de ceux qui s’opposent au changement« , a-t-elle conclu.

Cécile Da Costa avec AFP

Les résultats de Nissan en chute libre

Nissan va vivre la pire année de la décennie. Il y a quelques jours, le constructeur a annoncé que ses bénéfices nets avaient plongé de 57%  en 2018, pour atteindre 318 milliards de yens (2,5 milliards d’euros). Loin de son objectif initial de 500 milliards de yens. Ce mardi, Nissan a annoncé prévoir une chute de 27,7 % de ses profits sur l’année en cours, malgré la stabilisation des ventes à 5,5 millions de véhicules.
Avec ses bénéfices net en chute de 57 %, le constructeur japonais Nissan va passer l’année la plus difficile de la décennie. / Crédit : Alexandre Moisseyev – Flickr

Alors que Nissan parvenait encore à dégager une marge opérationnelle de 6.9 % il  y a trois ans, cet indicateur de rentabilité est désormais à 2%. C’est l’un des pires de toute l’industrie automobile. « Nous allons toucher le fond », a concédé Hiroto Saikawa, le PDG du constructeur, qui a succédé à Carlos Ghosn il y a tout juste deux ans.

Hiroto Saikawa se donne trois ans pour redresser Nissan

Saikawa a pointé du doigt la stratégie de course au volume de son prédécesseur, ayant consisté à vendre le plus de véhicules aux dépens de la rentabilité. « En Amérique, nous avons acheté nos parts de marché avec de gros rabais », a-t-il martelé, au point d’effondrer la profitabilité du groupe sur ce marché prioritaire ainsi que son image de marque. « Nous allons agir chirurgicalement pour nous redresser », a promis le dirigeant, qui semble se donner trois ans à la tête de la société avant de transférer un groupe en meilleure santé à un éventuel successeur. Cette restructuration va impliquer une réduction des moyens de production dans plusieurs pays, dont le Mexique, l’Angleterre et l’Espagne. La suppression de 4 800 postes est déjà enclenchée.

Véhicules électriques, renouvellement des franchises

Et pour relancer les ventes, Nissan promet de lancer vingt nouveaux modèles d’ici au printemps 2023 et de notamment proposer de nouvelles déclinaisons de toutes ses franchises vedettes, selon Les Echos. D’ici trois ans, 30 % de ses véhicules vendus dans le monde devraient être électrifiés. « Cela prend du temps d’atteindre cette voie royale des profits sains et soutenables », a commenté Hiroto Saikawa, avant de s’offusquer des commentaires comparant les déboires actuels de Nissan à ceux de 1999, qui avaient précédé le sauvetage par Renault.

« Notre situation financière est bonne actuellement et nous disposons de solides piliers économiques en Chine et au Japon », a martelé le patron. Le groupe assure que ses ventes sur le premier marché asiatique devraient encore croître de 9 % cette année, à 1,7 million d’unités, alors que la plupart des constructeurs redoutent une stagnation des commandes.

Nissan rejette toute fusion avec Renault

Si Hiroto Saikawa a expliqué qu’il pourrait, en partie, s’appuyer sur son partenariat industriel avec Renault pour organiser le redressement, il a essentiellement laissé entendre que le groupe japonais comptait, avant tout, sur ses propres forces pour rebondir et qu’une éventuelle révision des liens capitalistiques avec le groupe français n’était d’aucune utilité durant cette phase de restructuration. Il a redit qu’il « portait un regard négatif sur l’idée d’une fusion avec Renault », voulue par le constructeur français dont l’Etat est actionnaire.

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Vincent Jaouen