La dernière saisie de cette ampleur remonte à 2004 avec la confiscation de 10 tonnes de cannabis au Touquet (Pas-de-Calais). / Flickr
C’est une première en France depuis quinze ans. Onze tonnes de cannabis ont été saisies à Mulhouse (Haut-Rhin), vendredi 10 mai, au terme d’une enquête de plusieurs mois menée par la police judiciaire de Mulhouse avec la collaboration de la JIRS (Juridiction inter-régionale spécialisée) de Nancy, rapporte lundi France 3. Le cannabis a été saisi à bord d’un poids lourd en provenance du Maroc. Quatre personnes ont été placées en garde à vue à ce stade de l’enquête.
La dernière saisie de cette ampleur remontait au 29 juin 2004, lorsque dix tonnes de cannabis avaient été saisies sur un voilier au large du Touquet (Pas-de-Calais). En 2014, 42,7 tonnes de cannabis avait été récupérées au large de la Sicile par la police financière italienne, dans le cadre d’une enquête menée par les douanes françaises. Il s’agissait alors de l’une des plus grosses saisies de résine de cannabis jamais réalisées en Europe.
Le premier chapitre de « Samurai 8 » est disponible en ligne depuis ce matin sur le site de l’éditeur Kana, au lendemain de sa publication au Japon dans le prestigieux magazine Weekly Shonen Jum. Les deux premiers tomes seront ainsi publiés chaque semaine chapitre par chapitre, avant une sortie en librairie à la fin de l’année. Objectif pour l’éditeur : renouveler le succès planétaire de « Naruto », dont les 72 tomes s’étaient vendus à plus de 250 millions d’exemplaires partout dans le monde.
Pour ce nouveau manga, l’intrigue se situe dans une galaxie futuriste où les samouraïs sont des transhumains détenteurs d’étonnants pouvoirs. Hachimaru, jeune héros de la série, espère devenir l’un des leurs, mais ses gros problèmes de santé viennent compromettre son rêve. Sa rencontre avec Daruma, un esprit guerrier réincarné en chat, pourrait bien changer sa destinée…
Une centaine de gens de voyage ont dû être évacués ce dimanche après l’incendie de leur camp situé à la limite de Marignane et de Châteauneuf-les-Martigues, dans les Bouches-du-Rhône.
Attisé par un vent à plus de 100 km/h, le feu a détruit 3 hectares, sur lesquels se trouvaient une vingtaine de caravanes et une quinzaine de véhicules.
Si « aucun blessé au sein de la population n’a été recensé« , rapporte un communiqué des sapeurs-pompiers, 10 soldats du feu ont été légèrement blessés et 7 ont été évacués à l’hôpital pour des examens complémentaires. Sur le site, des bouteilles de gaz étaient stockées ce qui a provoqué de nombreuses explosions.
Cet après-midi marque le début de six semaines d’audience pour le couple Balkany, jugé notamment pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale. Avant son ouverture, retour en quelques points sur un procès qui viendra achever cinq années d’instruction.
Pourquoi sont-ils mis en examen ?
La justice soupçonne Patrick et Isabelle Balkany d’avoir dissimulé une partie de leur patrimoine, au minimum 13 millions d’euros, au fisc.
Les biens dans le viseur de l’administration fiscale sont, entre autres, deux luxueuses villas au Maroc et dans les Caraïbes. Elles auraient été dissimulées au moyen de montages obscurs (sociétés offshore et montages financiers). Les Balkany ont toujours nié en être les propriétaires.
Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, juges d’instruction spécialisés dans les affaires politico-financières, ont mis en examen les époux Balkany pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale. Patrick Balkany est lui soumis à une charge supplémentaire. Il devra répondre des chefs de corruption passive et blanchiment de corruption.
Que risquent-ils ?
Patrick Balkany encourt jusqu’à dix ans de prison. Son épouse s’expose elle à une condamnation de cinq ans maximum. En 1996, le couple avait été condamné à quinze mois de prison avec sursis. Il leur avait été reproché d’avoir payé trois employés de maison, travaillant exclusivement à leur service, avec l’argent de la municipalité.
Le procès sera-t-il reporté ?
Depuis la tentative de suicide d’Isabelle Balkany et son hospitalisation, au début du mois, le bruit court qu’il pourrait y avoir une demande de report du procès.
Même si elle n’est pas en mesure de se présenter à la barre, elle pourrait quand même être jugée en son absence, représentée par son avocat. L’état de santé de Madame Balkany pourrait néanmoins servir d’argument pour une demande de report du procès à une date ultérieure.
Les époux Balkany avaient déjà demandé un report du procès afin de permettre à Grégoire Lafarge, leur avocat historique, de se remettre d’un grave accident de santé survenu juste avant l’été. Le tribunal n’avait pas accepté leur demande.
Comment la défense s’organise-t-elle ?
Maître Pierre Olivier Sur, avocat d’Isabelle Balkany, a défendu sa cliente ce matin sur RTL. « La justice n’est pas rendue sereinement aujourd’hui, » estime-t-il. Il dénonce notamment le traitement médiatique des époux Balkany.
Qui s’est porté partie civile ?
L’association anti-corruption Anticor s’est portée partie civile. “La justice signe la fin de la récréation, ils doivent répondre de leurs actes”, exigeait ce matin sur franceinfo son président Jean-Christophe Picard. L’association demande également à l’Etat de révoquer le mandat de Patrick Balkany, considérant qu’il y a commit une faute grave dans l’exercice de ses fonctions. « Le maire, c’est un représentant de l’État. Donc un président de la République peut révoquer un maire et un adjoint pour perte de l’autorité morale, et je crois que dans cette affaire, il est quand même difficile de dire qu’il n’y a pas perte de l’autorité morale« , expliquait son président.
La ville, elle, ne sera finalement pas partie civile au procès, malgré une requête formulée par l’Association des contribuables de Levallois-Perret (ACLP). Sébastien Blanc, secrétaire général de l’ACLP, avait envoyé une lettre aux élus du conseil municipal afin de leur demander de prendre une délibération en ce sens. “Aujourd’hui, Levallois se trouve dans une situation inédite et ubuesque : être absente au procès d’une affaire qui l’a pénalisée au minimum de vingt millions d’euros pour la seule raison que deux des prévenus sont le maire et la première adjointe, Patrick et Isabelle Balkany,” regrette l’association dans un communiqué.