Elle avait rejoint les rangs jihadistes en Syrie en 2014. Une femme de 26 ans a été inculpée à son retour en France et écrouée, a appris l’AFP de source judiciaire, confirmant une information de BFMTV. Interpellée le 6 mai à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu’elle était visée par un mandat d’arrêt, cette Franco-Marocaine a été inculpée pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Selon BFMTV, la jeune femme, qui avait épousé un combattant tunisien mort depuis, avait dit vouloir réaliser une opération kamikaze et s’était inscrite sur une liste de volontaires pour commettre un attentat-suicide. Après s’être rendue en octobre 2018 aux autorités turques, elle avait été emprisonnée avant d’être finalement remise à la France la semaine passée.
La Commission européenne a averti aujourd’hui l’État roumain qu’elle « n’hésiterait pas » à déclencher des sanctions financières si le pays poursuivait les réformes de son système judiciaire. En cause notamment la menace que laisse planer Bucarest sur l’indépendance des magistrats roumains. L’institution européenne estime que la réforme met en péril la lutte anti-corruption dans le pays. La situation est d’autant plus périlleuse que la Roumanie assure jusqu’à fin juin la présidence du Conseil de l’Union européenne.
La Suède a annoncé, lundi 13 mai, la réouverture de l’enquête visant le cofondateur de WikiLeaks Julian Assange, pour des soupçons de viol datant de 2010. Retour sur une saga judiciaire mouvementée.
Quels faits sont reprochés à Julian Assange ?
L’affaire remonte à l’été 2010, lorsque l’Australien, de passage à Stockholm, engage dans la même semaine des relations sexuelles avec deux femmes. Au cours de ces rapports, Julian Assange aurait refusé de porter un préservatif, malgré la demande appuyée de ses partenaires et aurait poursuivi l’acte. Les deux femmes se rencontrent par hasard peu de temps après et partagent leur expérience commune. Elles décident alors conjointement de porter plainte pour agression sexuelle et viol. La justice suédoise lance immédiatement un mandat d’arrêt européen pour exiger l’extradition de Julian Assange vers la Suède, dans l’attente de son procès.
En quoi les chefs d’accusation font-ils débat ?
Dès les prémices de l’enquête, les termes de « viol » et d’« agression sexuelle » sont remis en question par l’avocat de Julian Assange et plusieurs procureurs. De leur point de vue,les faits reprochés à l’Australien ne correspondent à la qualification de viol mais à celle de « sexe par surprise », un délit passible de 5 000 couronnes suédoises d’amende (soit 586 euros). L’homme admet, quant à lui, avoir eu des relations sexuelles avec les deux plaignantes mais plaide des rapports consentis. Les chefs d’accusation de viol et agression sexuelle seront finalement maintenus, sous l’influence de la nouvelle procureure en charge du dossier, militante pour une réforme de la loi suédoise quant à la qualification du viol.
Pourquoi Julian Assange n’a-t-il pas été jugé plus tôt ?
En 2012, la justice britannique accorde l’extradition de Julian Assange, alors résident à Londres, vers la Suède pour assister à son procès.Redoutant un mandat maquillé pour exiger une extradition secrète vers les Etats-Unis, où il est recherché pour avoir divulgué des milliers de documents militaires classés confidentiels, Julian Assange demande l’asile politique à l’Equateur et trouve refuge à l’ambassade équatorienne de Londres. Il y restera sept ans, incapable de sortir sans risquer une arrestation. En plus d’un mandat d’arrêt européen déposé par la Suède, l’Australien est également visé par un mandat d’arrêt britannique pour avoir violé les conditions de sa liberté conditionnelle. Malgré tous les efforts de ses avocats et de multiples négociations entre Quito, Stockholm et Londres, aucun accord n’est trouvé.
Quelles suites pour l’enquête suédoise ?
Les avocats de Julian Assange connaissent une première victoire, en 2017, lorsque la justice suédoise décide d’abandonner les charges pour viol et de classer l’enquête sans suite.La plainte pour agression sexuelle ayant atteint sa date de prescription en 2015, la procureure en charge du dossier se trouve dans l’incapacité de faire avancer l’enquête sans la présence du coupable présumé. Alors que l’Australien, visé par un mandat d’arrêt en Angleterre, est toujours assigné à résidence à l’ambassade équatorienne, l’enquête pour viol semble définitivement fermée.
Mais la situation bascule le 11 avril 2019, lorsque l’Equateur, agacé par sa conduite jugée irrespectueuse, décide de retirer à Julian Assange son droit d’asile. Les autorités britanniques procèdent le jour même à son arrestation et le placent en détention provisoire. Le 1er mai, il est condamné par la justice anglaise à 50 semaines de prison pour ne pas avoir respecté les conditions de sa liberté sous caution en 2012. L’espoir renaît alors pour la seconde plaignante suédoise, dont la plainte devait toucher la prescription en 2020. Julian Assange, désormais entre les mains des autorités anglaises, se voit à nouveau menacé d’extradition vers la Suède pour comparaître à son procès. Après près de 10 ans, le rédacteur en chef de WikiLeaks se dit confiant et affirme que la relance de l’enquête va enfin offrir à Julian Assange « la chance de se disculper ».
Deux œuvres de la collection du chanteur Charles Aznavour, dont une célèbre sculpture de Germaine Richier estimée jusqu’à 2,5 millions d’euros, seront proposées aux enchères à Paris le 4 juin, a annoncé lundi la maison de vente Christie’s. Conçue par l’artiste en 1953, cette sculpture avait été acquise par Charles Aznavour auprès de son ami le chanteur Fred Mella, membre des Compagnons de la chanson. La deuxième œuvre, intitulée « Plaque Tesconi » et conçue en 1958, est quant à elle estimée entre 60.000 et 80.000 euros.
Décédé en octobre dernier, le chanteur était un grand passionné d’art, souligne Christie’s.