L’organisation à but non-lucratif, CDP a publié pour la première fois un classement des villes qui luttent le plus contre le réchauffement climatique. Parmi les champions du classement on retrouve Paris, Londres, Le Cap ou encore Barcelone . Sur 630 villes étudiées, 43 obtiennent la note « A ». Le but de l’association est d’inciter les villes en bas du classement à améliorer leur politique environnementale. Anciennement appelée « Carbone Disclosure Project », la CDP détient la plus grande base de données sur la performance environnementales des villes.
Les actes de violence physique envers les personnes LGBT+ ont progressé de cinq points en un an en France selon une étude Ifop publiée ce lundi 13 mai. Face à cette escalade de la violence, la communauté LGBT+ se cache de plus en plus.
Plus de la moitié des personnes LGBT+ (55%) ont subi une agression au cours de leur vie. C’est “une hausse significative”, souligne l’Ifop, qui a réalisé cette enquête pour la fondation Jasmin Roy-Sophie Desmarais. Révélée ce lundi 13 mai, dans le Monde et sur France Info, elle met en évidence une escalade de la violence à l’égard de cette communauté.
La dernière enquête de ce genre réalisée par l’Ifop datait de juin 2018. A cette époque, 3% des personnes LGBT+ avaient subi des violences physiques. Aujourd’hui le chiffre a doublé et atteint les 7%.
Des “stratégies d’invisibilité”
Le questionnaire adressé aux 1.229 personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres, âgées de 18 ans et plus, montre également que pour éviter les agressions, la communauté LGBT+ se cache. Près de sept personnes LGBT+ sur dix (68%) ont mis en place des “stratégies d’invisibilité” dans leur vie quotidienne pour éviter les agressions. Deux-tiers des personnes interrogées évitent de s’embrasser en public (67%) ou de se tenir la main dans la rue (62%). La moitié des personnes LGBT+ interrogées ne se montrent pas à leurs voisins en compagnie d’une personne de même sexe. Et enfin 28% évitent de voir certains de leurs proches.
“Même dans le Marais, à Paris, on évite de se montrer, les insultes pleuvent très vite” confie Nico, un jeune trans bénévole au Centre LGBT Paris Ile de France. Selon lui, “gommer son identité”, comme il le dit, devient indispensable pour se protéger. Au détriment de son affirmation identitaire. “Il faut ruser », poursuit-il, « le soir c’est toute une affaire. Il faut éviter de rentrer seul, avec une tenue provocante”.
A « l’invisibilité » s’ajoutent les “stratégies d’évitement”. Certains territoires jugés “anxiogènes” sont ainsi contournés. Ainsi, 37% des personnes interrogées évitent certaines rues ou quartiers de leur ville. C’est trois points de plus que l’année dernière. L’enquête révèle à ce titre que 16% d’entre elles aimeraient changer de ville en raison de l’hostilité qu’ils y ressentent envers leur orientation sexuelle.
Se protéger, une nécessité
Face à la recrudescence d’actes anti-LGBT+, les associations ont décidé de conseiller les personnes en cas d’agression. Des cours de self défense LGBT+ ont même été mis en place, comme à Nice. Depuis deux ans, Pierre-Yves en dispense pour les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transgenres, “qui souhaitent apprendre les techniques à adopter en cas d’agression”. En pratique, les gestes enseignés ne diffèrent pas vraiment des cours habituels d’auto-défense mais, réservés à la communauté LGBT+, ils se concentrent aussi sur la confiance en soi et l’affirmation de son identité.
L’application Hornet, concurrente du site de rencontre américain Grindr, a même élargi son champ d’action en ouvrant un site avec une ligne éditoriale. Sur leur page, de nombreux articles proposent des techniques pour sortir en sécurité. Il énumère également les cinq conseils établis par Catherine Haycraft, directrice de EMERJ-SafeNow, une organisation américaine qui enseigne différentes stratégies pour faire face à ce genre de situations. Parmi ces conseils, l’Américaine recommande par exemple de toujours planifier sa soirée – allers et venues – pour ne pas être seul, de dire à ses proches où l’on va et avec qui. Il est conseillé de se tenir éloigné des haies, “qui offrent un camouflage idéal aux agresseurs” ou encore de crier en cas de danger pour attirer l’attention d’éventuels passants.
Les résultats de cette enquête seront présentés mardi 14 mai par Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, à quatre jours seulement de la journée mondiale de la lutte contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai.
Elia Viviani (Deceuninck – Quick-Step) s’est imposé au sprint sur cette troisième étape du tour d’Italie. Monotone, cette étape entre Vinci et Orbetello a été rythmée par une météo grise et un vent puissant.
Le Colombien Fernando Gaviria s’est imposé au sprint lors de cette troisième étape du Giro. C’est la sixième victoire d’étape de sa carrière sur le tour d’Italie. Le Français Arnaud Démare est troisième et il s’est distingué lors des deux sprints intermédiaires de cette étape.
Tout s’est joué sur les cinq derniers kilomètres. A 20 kilomètres de l’arrivée de cette étape rythmée par le vent et une météo maussade, le dénouement était encore indécis. Le peloton roulait à une vitesse moyenne de 40 km/h et aucun coureur ne se détachait encore. Pourtant, les 20 derniers kilomètres, sur le littoral et exposés aux vents sont jugés décisifs.
Les coureurs ont parcouru 220 km lors de cette étape qui reliait Vinci à Orbetello. Une troisième étape sans difficulté particulière, les pentes ne dépassant pas les 5%. Seule une montée, le Poggio L’Apparita au km 162.3 a donné du fil à retordre aux coureurs.
Le Japonais Sho Natsuyama (Nipo) a réalisé une échappée solitaire dès le début de la course. C’est un pari rare et risqué qui n’a pas été payant pour le cycliste. Avec une vitesse moyenne de 36 km/h, il a devancé le peloton pendant les 100 premiers kilomètres de l’étape affichant même parfois une avance de plus de six minutes sur ses adversaires. Mais à près de 80 km de l’arrivée, changement de scénario. Sho Natsuyama a été repris par l’équipe Trek-Segafredo. Le coureur japonais, 172e au classement, n’a pas réussi à suivre le rythme soutenu imposé par l’avant du peloton.
Arnaud Démare appuie sur la pédale
Le Français Arnaud Démare (FDJ) a pris la tête du peloton lors du premier sprint intermédiaire de cette étape. Une avancée qui lui permet d’atteindre la 4e positon du classement par points, avec 14 points au compteur. Il se rapproche ainsi du maillot cyclamen. Le Français a ensuite renouvelé l’expérience en prenant aussi la tête du peloton lors du second sprint intermédiaire du jour. Il prend alors la pole position du classement des sprints intermédiaires avec 12 points.
Le classement de ce sprint intermédiaire, où c’est en fait Schwarzmann qui prend la deuxième place. #Giropic.twitter.com/SpE4W7AYZg
À quelque 70 kilomètres de l’arrivée, le drapeau rouge a été brandi. La course a alors été neutralisée pendant quelques minutes avant de reprendre normalement son cours, sans qu’aucune information officielle n’ait été donnée aux équipes. Le passage d’un train sur un passage à niveau serait à l’origine de cette neutralisation.
Aucune chute spectaculaire pendant cette étape de plaine. Seul Geoghegan Hart (Ineos) a chuté pendant la traversée de la ville de Grosseto. Malgré un genou droit écorché, il n’a pas été contraint à l’arrêt. Raccompagné dans le peloton par deux coéquipiers, il a ensuite continué à rouler.
Plusieurs coureurs se sont également accrochés à 5 kilomètres de l’arrivée. Cette chute groupée a divisé le peloton en deux à quelques minutes de l’arrivée.
Le Qatar a commencé lundi à distribuer des millions de dollars aux familles défavorisées de la bande de Gaza. Un geste destiné à apaiser les tensions après un nouvel accès de violence entre les groupes armés palestiniens et Israël, qui a fait 25 morts. Environ 108 000 familles devraient en bénéficier, selon un responsable qatari. Le Qatar, soutien du Hamas, le mouvement islamiste et la branche armée palestinienne, espère éviter une nouvelle guerre.