Les archives et objets personnels de l’écrivain Gérard de Villiers, auteur de la série SAS et décédé en 2003, ont été dispersés aux enchères lundi soir. Parmi eux, environ 180 tapuscrits (textes dactylographiés) ont été placés en vente, dont La Liste Hariri, le 181e volume de la série, adjugé pour près de 1500€. Le bureau de l’écrivain était lui aussi proposé aux enchères, et est parti pour 850€. La soirée a rapporté un peu plus de 50 000€, a indiqué la maison de ventes Cornette de Saint Cyr.
Écrivain populaire, Gérard de Villiers avait créé le personnage de Son Altesse Sérénissime (SAS), à la ville Malko Linge, aristocrate autrichien ruiné qui officie à la CIA. L’auteur avait fait courir ses aventures sur 200 volumes, qui conjuguaient l’actualité internationale à l’érotisme, et qui s’étaient écoulés à plus de 100 millions d’exemplaires entre 1965 et 2003. Les livres étaient reconnaissables à leur couvertures noires affichant une femme dénudée et portant une arme. SAS à Istanbul avait inauguré le premier volume, et La vengeance du Kremlin avait refermé la série. L’écrivain avait souhaité que la collection s’arrête après sa mort .
Mardi 14 mai, l’UEFA débat à nouveau de son projet de réforme de la Ligue des Champions lors d’une réunion organisée à son siège, à Nyon en Suisse. Présenté il y a une semaine, le projet de refonte de la plus grande compétition européenne suscite un fort mécontentement auprès de la majorité des clubs en Europe.
Ils étaient près de 250 clubs à s’être rassemblés à Madrid mardi dernier pour protester contre la réforme de la Ligue des Champions souhaitée par l’UEFA. Mais que changerait exactement cette réforme pour la C1 ?
Selon les dernières informations, il serait question d’instaurer à partir de la saison 2024 quatre groupes composés de huit équipes (contre huit groupes de quatre équipes actuellement) ainsi qu’un système de promotion-relégation pour la phase de poules de la compétition. Dans cette nouvelle version de la Ligue des Champions, les cinq meilleures équipes de chaque groupe seraient directement qualifiées pour l’édition suivante, sans que leur classement en championnat n’entre en compte. La possibilité de faire jouer des matchs le week-end semble, quant à elle, avoir été écartée par l’UEFA, au grand soulagement des clubs européens qui craignaient que cette mesure ne menace davantage l’attractivité de leurs championnats respectifs.
Favorable aux plus grosses écuries européennes, ce projet de ligue « fermée » est notamment encouragée par l’Association européenne des clubs (ECA). « Aucune décision n’a été prise. Jusqu’ici, ce ne sont que des idées et des opinions », a néanmoins tempéré Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA.
Désaccords entre les grands et petits clubs
En France, la Ligue de football professionnel (LFP) a «exprimé sa plus vive inquiétude sur ce projet qui menace l’équilibre compétitif et économique des championnats nationaux ». Elle souhaite également convoquer début mai « une assemblée générale exceptionnelle de la LFP pour établir une position officielle des clubs et des acteurs du football professionnel français sur ce projet de réforme ». De tous les clubs de Ligue 1, seul le PSG semble favorable à ce projet de réforme.
La Premier League anglaise a également exprimé son désaccord avec le projet de l’UEFA, qui pourrait aller à l’encontre de ses intérêts économiques. En Espagne, le clivage entre les grands clubs et les autres est plus marqué. Les deux institutions majeures que sont le FC Barcelone et le Real Madrid soutiennent la réforme, tandis que des clubs plus modestes mais susceptibles de participer à la Ligue des Champions comme Séville et Valence y sont opposés. Le président de la Liga espagnole, Javier Tebas, s’est également dressé contre le projet.
L’association des ligues de football professionnel européennes a elle défendu les « valeurs de base » du « modèle sportif européen » , citant le mérite sportif, la structure pyramidale et la « primauté » des championnats nationaux. Elle a par ailleurs rencontré les responsables de l’UEFA et de l’ECA le 8 mai pour faire le point sur l’évolution du football européen au-delà de 2024. « Nous voulons absolument protéger nos matchs du week-end consacrés aux matchs de championnat, car nous devons protéger la santé de nos ligues et donc de tous nos clubs », a déclaré à l’AFP Alberto Colombo, porte-parole des European Leagues.
C’est le troisième jugement d’affilée que perd Bayer aux États-Unis dans le dossier de l’herbicide controversé. La firme a immédiatement annoncé faire appel du verdict de la cour supérieure d’Oakland
Le jury a estimé que l’exposition au Roundup, produit commercialisé par Monsanto qui appartient désormais au groupe Bayer et dont la substance active est le glyphosate, aurait causé le cancer de Alberta Pilliod et de son mari Alva, deux septuagénaires américains atteints d’un lymphome. La cour reproche à la multinationale d’avoir failli à l’obligation de prévenir du grave danger que représenterait le désherbant pour la santé. Le jury a également reconnu que « Monsanto avait agi avec malveillance, oppression ou fraude et devait être puni pour son comportement », souligne la firme « Baum, Aristei & Goldman », l’un des cabinets qui défend le couple. Le jury a ordonné le versement de deux milliards de dollars de dommages compensatoires et plus de 50 millions de dommages punitifs au couple Pilliod.
Ce nouveau revers judiciaire aux États-Unis intervient un an après le rachat de Monsanto, spécialiste des désherbants et semences OGM, par l’industriel allemand Bayer pour 63 milliards de dollards. Le procès du couple Pilliod contre Monsanto s’est ouvert fin mars, quelques jours après la condamnation du groupe à verser 80 millions de dollars à un septuagénaire pour les mêmes raisons. En août 2018, Monsanto avait déjà dû verser 78 millions de dollars à un jardinier atteint d’un cancer, qu’il attribue à son utilisation prolongée du Roundup dans le cadre de son métier.
Aujourd’hui, le groupe est confronté à plus de 13.400 procédures similaires aux États-Unis. Il a vu sa capitalisation boursière dégringoler de 45% depuis le rachat du groupe américain. Mais Bayer persiste et écarte tout lien entre ces cancers et son produit. En 2015, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), une institution qui dépend de l’OMS, avait pourtant considéré que le glyphosate était « probablement cancérigène ».
Une situation différente en Europe
De son côté, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) n’ont pas reconnu à ce jour le Roundup comme dangereux. Par ailleurs en France, une étude sanitaire, réalisée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, fait débat. Pour cause, les déclarations de Pierre Médevieille, vice-président de l’Office qui estime que le « climat d’hystérie » autour du produit est une « névrose française ».
Pierre Médevielle : « Si on avait la preuve formelle de la cancérogénicité du glyphosate je pense qu’il aurait été interdit » #Punchlinepic.twitter.com/hX63tGRCLY
Mardi soir, les stars du ring de la WWE investissent la salle de l’Accor Hotel Arena à Paris. La soirée annuelle affiche complet. Près de 20 000 spectateurs sont attendus pour venir assister aux combats des catcheurs de la fédération américaine. Au cours des dernières années, la WWE a considérablement renforcé son influence internationale dans le domaine du divertissement.
Après avoir rempli l’Arena d’Aix-en-Provence vendredi dernier, les combattants de la WWE, s’apprêtent à en faire de même à Bercy mardi soir. Depuis plusieurs années, la prestigieuse fédération américaine de catch multiplie les tournées internationales, signe de son emprise dans le secteur des sports de combat mais surtout du spectacle. En effet, fondée en 1952 sous le nom de Capitol Wrestling Corporation, l’acronyme de la fédération, WWE pour « World Wrestling Entertainement », incorpore désormais directement la notion de divertissement.
Une notoriété mondiale toujours plus croissante
Les dates annuelles française de la WWE ne sont qu’un exemple parmi de nombreux pays dans lesquels se rendent les 150 catcheurs de la WWE. Chaque semaine, ces derniers se déplacent dans des Etats différents sur le sol américain pour les soirées de combats hebdomadaires. En dehors de ces déplacements internes, certains des combattants de la WWE voyagent également en Amérique du Sud, en Europe et même en Asie depuis peu. Un marché asiatique que la multinationale entend occuper sur le long terme, plus particulièrement en Chine et en Inde.
Pour cela, la fédération peut compter sur la notoriété de certains de ses catcheurs qui travaillent dans l’industrie cinématographique à l’image de Hulk Hogan, John Cena ou encore Dwayne Johnson, alias « The Rock » lorsqu’il officiait encore à la WWE et qui fait désormais partie des acteurs les mieux payés d’Hollywood.
Une entreprise lucrative aux chiffres ahurissants
En près de sept décennies d’existence, la WWE est devenue une des principales fédérations sportives à l’échelle mondiale sur le plan économique avec pas moins de 850 employés. A tel point qu’elle est aujourd’hui cotée à la Bourse de New-York avec une capitalisation supérieure à 5 milliards de dollars. La fortune de son président, véritable célébrité dans la sphère sportive américaine, est évaluée à près de 3 milliards d’euros par Forbes. Proche du président américain Donald Trump, Vince McMahon avait d’ailleurs contribué à la campagne de ce dernier en 2016, à hauteur de 6 millions d’euros.
Ces chiffres élevés sont dus à une raison en particulier : les canaux de diffusion de ses événements et notamment les grandes marges qu’elle parvient à dégager. Les combattants de la fédération sont répartis entre plusieurs divisions dont les soirées, à fréquence hebdomadaire, ont lieu à des jours différents de la semaine. Pour les principales, Raw et Smackdown, il s’agit respectivement du lundi et du mardi. Deux autres fédérations plus spécifiques et à la diffusion plus périodique au cours de l’année viennent également gonfler les audiences de la WWE : NXT pour les jeunes catcheurs récemment arrivés sur le circuit et Total Divas pour les catcheuses. A ces soirées de combat récurrentes, viennent s’ajouter des événements mensuels comme le Royal Rumble en janvier, le Summerslam en août ou encore le célèbre Wrestlemania au printemps.
Pour visionner ses programmes, la WWE propose le système de « pay-per-view », qui consiste à payer pour avoir accès à un programme en particulier. Chaque semaine, 10 millions de téléspectateurs visionnent les combats des catcheurs de la fédération, permettant aux droits télévisuels de représenter la moitié du chiffre d’affaires de la WWE, estimé à plus de 800 millions d’euros l’année dernière. Parmi ces téléspectateurs, 1,5 million sont des abonnés profitant de l’offre d’abonnement à 9,99 dollars par mois et donnant accès à près de 10.000 heures de programmes. A noter que la WWE est dotée d’une des chaînes sportives les plus consultées de Youtube avec plus de 40 millions d’abonnés. La billetterie physique constitue quant à elle 20% des rentrées d’argent avec des tickets vendus à plusieurs centaines d’euros. A cela, s’ajoute la vente de produits dérivés, particulièrement appréciées par le public.