Le studio bordelais Asobo Studio sort mardi un jeu vidéo très attendu et qu’il a créé de toutes pièces : « A Plague Tale : Innocence ». L’entreprise fait référence dans le domaine depuis plus d’une quinzaine d’années. Ses opus avaient été très salués jusque là, mais uniquement dans le cadre de commandes. L’équipe sort aujourd’hui ce nouveau jeu sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, l’aboutissement de quatre ans et demi de travail à la conception et au développement de cette aventure médiévale.
Dès les premières previews présentées il y a un mois et demi, le projet s’était attiré les enthousiasmes et les attentes. Le joueur pourra suivre la jeune Amicia et son petit frère Hugo qu’elle devra protéger, dans un périple entre la Dordogne et les Pyrénées et dans un XIVe siècle ravagé par la peste noire. Une reconstitution donc historique et fidèle, à la fois sensible et violente. Le projet a mobilisé 45 personnes et coûté environ 10 millions d’euros.
Depuis 72 ans, les affiches du festival créent l’evénement. Cette année, deux affiches différentes rendent hommage à la réalisatrice Agnès Varda décédée en mars et à Alain Delon, qui reçevra une Palme d’honneur. Si les affiches sont une vitrine pour les festivités, elles sont également révélatrices de leur temps. Chronologie en images.
L’après-guerre
L’idée d’un festival international naît à la fin des années 1930 pour contrer le festival de la Mostra de Venise, politiquement très proche des gouvernements fascistes. En août 1939, le festival se prépare. Les stars affluent dans la petite ville littorale de Cannes. Le 1er septembre, jour de l’ouverture, les troupes nazis envahissent la Pologne. Le festival est annulé.
La véritable première édition a finalement lieu en septembre 1946, un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au sortir du conflit le plus meurtrier et destructeur de l’Histoire, l’envie de se rassembler autour du cinéma se fait encore plus forte. Pendant une décennie, c’est une ribambelle de drapeaux qui colorent l’affiche du festival : URSS, France, Allemagne, tous ensemble tous ensemble eh eh… Dans les années 1960, les relations entre l’Ouest et l’Est se tendent. Fini les drapeaux.
Flower power
Alors que The Mamas and the Papas chantent California Dreaming, les affiches se peuplent de couleurs chaudes et de formes arrondies… Un vent de liberté souffle sur Cannes.
En 1968, l’affiche devient carrément psychédélique. Le festival commence en plein pendant les événements de mai. L’édition s’achève six jours à l’avance suite à une mobilisation en soutien aux étudiants des personnalités du cinéma français – parmi eux François Truffaut, Claude Berri ou Jean-Luc Godard. La projection du film Peppermint frappé de Carlos Saura est perturbé par les contestations des réalisateurs qui souhaitent interrompre l’édition. Saura décroche lui-même l’affiche de son film pour empêcher sa projection. Roman Polanski, jury du festival cette année-là, démissionne en signe de solidarité. Comme on dit : sous la croisette, la plage.
La demoiselle de dos sur l’affiche de la 29e édition vous rappelle quelque chose ? Ne criez pas trop vite au plagiat… Ou pas dans le sens que vous croyez ! Sachez que Pink Floyd n’a rien inventé. L’affiche avec les six jeunes femmes callipyges date de 1997.
La décennie sans inspi’
Nous vous épargnons le détail des années 1980, qui commencent comme ceci.
Non, ce n’est pas une erreur. On t’aime quand même, Marylin.
La découverte de Paint
Les années 1990 marquent l’avènement de l’informatique. Les nouveaux outils technologiques en ont inspiré plus d’un… Vous vous souvenez les longues heures passées à vous éclater sur Paint ? Certes, l’art du détourage et du gribouillage a des vertus relaxante. Mais après avoir créé, vous fermiez la fenêtre sans enregistrer vos œuvres. Eh bien les graphistes du festival, eux sauvegardaient. Ce qui nous a valu un bébé Moïse marchant sur l’eau et une nuée poétique de pellicules. C’est beau la modernité.
Les heures sombres
Si c’est douloureux pour vous de repenser aux mèches décolorées sur le sommet du crane des Backstreet boys ou aux tenues de Britney, tenez vous bien. Alors que Diam’s gagnait sa première Victoire de la Musique, le festival se fendait d’une affiche en camaïeu de bleus. Les années 2000 ou l’élégance avant tout.
L’ère Instagram
A l’heure des réseaux sociaux, les affiches du festival se parent de leurs plus beaux filtres. Toaster et Nashville niveau 100. Les couleurs ne sont jamais assez vives, les contrastes jamais assez marqués. Les retouches trahissent également l’obsession du corps. En 2017, la photographie de la sublime Claudia Cardinale avait suscité la polémique pour avoir aminci l’actrice.
Les rebelles houthistes ont revendiqué mardi des attaques au drone contre des installations pétrolières saoudiennes, qui ont contraint Riyad à cesser ses opérations sur un oléoduc majeur. Selon un haut responsable yéménite, l’attaque est « une réponse aux crimes » et au « blocus » imposé par l’Arabie Saoudite au Yémen. Depuis 2015, les Saoudiens aident le pouvoir yéménite dans sa guerre contre les Houthis. « Notre peuple n’a pas d’autre choix que de se défendre de toutes ses forces« , a déclaré sur Twitter Mohammed Abdel Salam, porte-parole des rebelles.
Dimanche, deux pétroliers saoudiens avaient été déjà sabotés dans le golfe.
À l’occasion des cent ans du Tour de France, un maillot jaune à l’esthétique différente par jour sera attribué au leader du classement général, pour rendre hommage aux multiples coureurs qui ont marqué l’histoire de cette tenue emblématique.
Chaque maillot, unique, rappellera un instant particulier de la Grande boucle aux fidèles amateurs de cyclisme. Fournis par l’industrie textile Le Coq Sportif, les vingt maillots feront écho à un vainqueur ou à un monument symbolique de la compétition à l’issue des vingt étapes parcourues entre Bruxelles et Paris, en juillet prochain. Parmi les coureurs mis à l’honneur, on retrouve Bernard Hinault ou encore Eugène Christophe, figures incontournables de la compétition.
Mention spéciale pour le maillot jaune du vainqueur de cette édition 2019 du Tour, qui sera à l’effigie de l’Arc de Triomphe. Symbole de la capitale et monument phare des Champs Elysées, il accueille le sprint final depuis 1975.