Krasimir Balakov vient d’être nommé nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football de Bulgarie. A 53 ans, l’ancien milieu de terrain vedette prend la succession de Petar Hubchev, en poste depuis 2016.
M. Balakov faisait partie de l’équipe bulgare qui a disputé les demi-finales de la Coupe du Monde 1994 aux États-Unis. « Nous ferons tous les efforts pour nous qualifier pour l’Euro 2020. Mais nous ne sommes pas des magiciens« , a-t-il déclaré. Il prendra ses fonctions le 1er juin prochain et restera normalement en poste jusqu’à la fin des qualifications au Mondial 2022, en novembre 2021.
Cinq américains veulent saisir la justice fédérale des États-Unis afin que celle-ci ordonne au Vatican d’ouvrir ses archives, pour «révéler les identités de milliers d’agresseurs connues uniquement du Vatican». Cette annonce survient quelques jours après l’obligation dictée par le pape d’obliger les prêtres à dénoncer tout abus sexuel, que de nombreuses victimes jugent insuffisante.
La chasse aux sorcières est lancée aux États-Unis. Cinq Américains se disant victimes d’abus sexuels, commis par des prêtres catholiques, vont saisir la justice fédérale américaine pour qu’elle ordonne au Vatican d’ouvrir ses archives. Ils veulent que le Saint-Siège « révèle les identités de milliers d’agresseurs connues uniquement du Vatican« , ainsi que « leurs dossiers » et « leurs histoires« , écrit le cabinet d’avocats Jeff Anderson dans un communiqué. Les cinq plaignants, dont trois n’ont jamais parlé publiquement, expliqueront leur démarche lors d’une conférence de presse mardi à Saint-Paul, dans le Minnesota.
Ils ont décidé de rendre leur action publique après l’annonce par le pape François le 9 mai dernier d’une modification de la loi canonique. Celle-ci oblige désormais l’ensemble des prêtres et religieux à signaler à l’Église tout soupçon d’agression sexuelle, de harcèlement ou de dissimulation.
« Un pas timide » ou un « écran de fumée« . Des associations et des victimes de prêtres pédophiles se sont dites déçues après l’annonce du souverain pontife. Le pape aurait dû selon elles rendre obligatoire le signalement de faits d’agressions aux autorités civiles. « Secret et silence sont la clef de voûte de l’agression sexuelle (…) C’est très facile de créer l’impunité quand l’enquête est faite par la même partie (l’Église, NDLR) », a commenté à l’AFP José Andrès Murillo, une victime chilienne qui a créé en 2010 une association de lutte contre les agressions sexuelles. En communiquant sur leur démarche, les cinq victimes américaines souhaitent mettre fin à l’opacité du Vatican qui pèse sur la question de la pédophilie dans l’Église.
Des listes incomplètes
De l’Australie au Chili, en passant par l’Europe ou le Japon, l’Eglise catholique traverse une profonde crise de confiance en raison des révélations d’agressions sexuelles, notamment sur mineurs, commis par des prêtres et longtemps couverts par leur hiérarchie. Aux États-Unis, une enquête des services du procureur de Pennsylvanie a révélé en août des sévices sexuels perpétrés par plus de 300 « prêtres prédateurs » sur au moins 1 000 enfants. Depuis, des procédures en justice ont été ouvertes dans plusieurs Etats et de nombreux diocèses ont publié des listes de prêtres ayant été visés par des accusations crédibles depuis les années 1950. Mais ces listes contiennent surtout des dossiers de prêtres déjà connus, jugés ou décédés. Les associations de victimes soupçonnent ces listes d’être incomplètes.
Quelque 500 cas dans l’archevêché de Los Angeles
En octobre dernier, un Américain de 52 ans, violé par un prêtre lorsqu’il était adolescent, avait annoncé avoir porté plainte contre le Vatican pour forcer le clergé catholique à révéler les noms de tous ceux en son sein qui sont soupçonnés d’actes pédophiles, quel que soit le pays. « Je cherche juste la vérité, il ne s’agit de rien d’autre que cela », avait déclaré le plaignant, Manuel Vega. « Vous ne pouvez pas imaginer ce que ces prêtres nous ont fait. Et l’Eglise catholique est restée inactive (…). Cette inaction continue à faire du mal aux enfants« , avait poursuivi le plaignant. Alors qu’il était enfant de chœur, il aurait été abusé durant cinq ans par Fidencio Silva-Flores, à l’époque curé d’une paroisse d’Oxnard en Californie. Manuel Vega fait partie des quelque 500 personnes victimes d’attouchements ou de viols commis par des prêtres qui ont conclu en 2007 un accord avec l’archevêché de Los Angeles, le plus grand des Etats-Unis. Les plaignants ont reçu au total 660 millions de dollars de l’archevêché contre l’abandon des poursuites.
Jusqu’ici, vous trouviez peut-être le dénouement de la série un peu bâclé. Huit saisons de « Winter is coming » pour que le roi de la Nuit se fasse tuer par Arya Stark, sortie de nulle part. Les scénaristes nous avaient fait un peu peur en prenant des raccourcis. Pourtant, l’épisode 5 de la dernière saison est une piqûre de rappel : ne jamais oublier que les hommes sont une plus grande menace que la mort elle-même.
L’épisode 5 de la dernière saison de Game of Thrones aura divisé les spectateurs. Trop bâclé, trop d’incohérences, trop de facilités… Bref, rien de bien convaincant.
Personnellement au Celsalab, nous avons adoré cet épisode, parce qu’il se recentre sur l’intrigue de base de la série : la conquête du trône de fer, qui entraîne trahisons, violences, morts inattendues et folie. Dans cet épisode, la cruauté de l’Homme est à son paroxysme, et pas forcément là où on l’attendait. Cersei, pour la première fois depuis plusieurs saisons, devient très humaine, presque fragile. Et Daenerys récupère quant à elle le rôle du tyran assumé, prête à sacrifier des innocents pour sa cause. Certes, tout est accéléré, mais de manière plutôt cohérente avec le début de la série. Il faut bien que les différents arcs narratifs se terminent, même si nous n’aurions pas été contre quelques épisodes de plus pour temporiser le tout.
La folie de Daenerys
Après plusieurs tragédies, notamment la découverte de la légitimité de Jon Snow à monter sur le trône, Daenerys se retrouve isolée et bascule dans la folie, emportant avec elle des milliers d’innocents. Même si la Khaleesi a toujours souhaité s’affranchir du passé de son père, le Mad King, elle a malgré tout toujours été exposée à la violence, et ce depuis le début de la série. Lors de sa conquête d’Essos (Astapor, Yunkai, Mereen), elle n’a jamais hésité à sacrifier des innocents et à brûler vifs ceux qui se mettaient en travers de son chemin (les Khal dans la saison 6, la maison Tarly dans la saison 7). Son basculement dans la folie la plus totale est donc totalement justifié. Car si ses conseillers avaient jusque-là réussir à contenir sa colère et sa soif de pouvoir, le décès de Jorah dans la bataille de Winterfell et le meurtre de Missandei auront été les déclencheurs ultimes. D’autant plus que cette dernière avait donné l’approbation à sa Khaleesi de passer à l’offensive, juste avant son exécution, avec son dernier mot, « Dracarys » (« feu-dragon » en haut-valyrien). Au final, toute cette saison a été construite pour que Daenerys sombre dans la folie destructrice. Étonnant pour celle qui ne voulait pas devenir la « reine des cendres » (« Queen of the Ashes »).
Dans l’horreur, Tyrion et Jon sont au fond les derniers chantres de l’humanité. La Main tente de raisonner sa Mad Queen et la supplie de ne pas brûler la ville si elle se rend. Sans succès. Dans la pluie de feu et de cendres, Jon tente d’arrêter les soldats, qui s’adonnent au massacre. Même Ver Gris, récemment privé de sa Missandei, est devenu hors de contrôle. L’aberration de Daenerys marque définitivement le divorce avec Jon. Les pronostics sont ouverts : qui aura la tête de la reine ? Jon lui-même, ou bien Arya ?
Une scène finale dantesque et biblique
Cinématographiquement, cet épisode est sans aucun doute le meilleur de la série. Les plans de guerre au cœur de la ville sont dignes de tableaux moyenâgeux, où feu, terreur et sang ne font plus qu’un. Il y a une vraie allure de fin de monde.
Dans cet épisode, la cadette des Stark connaît une descente aux Enfers au cœur du chaos. A la fin de l’épisode, Port-Réal n’est plus qu’un tas de cendres et de corps calcinés. Arya, qui a survécu aux multiples attaques à l’aveugle de Daenerys, découvre les rues de l’ancienne ville, assistant à l’apocalypse. Elle se retrouve face à un cheval blanc, là, sorti de nulle part, qui va devenir sa monture pour échapper à l’horreur. On peut voir dans cette scène une référence à l’Apocalypse, un texte biblique dans lequel Saint-Jean raconte la chute de Babylone. Dans ce récit apparaissent les Cavaliers de l’Apocalypse, leur chevauchée inaugurant la fin du monde. Le quatrième cavalier, sur son cheval pâle, représente la Mort.
Bon, c’est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais on apprécie particulièrement ce rapprochement théorique, qui nous fait voyager dans l’Histoire et l’imaginaire.
« Et je vis paraître un cheval de couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la Mort, et l’Enfer le suivait »
(l’Apocalypse de Saint Jean)
Dans cet épisode, c’est finalement un retour à la normalité façon Game Of Thrones : des personnages emblématiques meurent, nous laissant le cœur brisé avec parfois un goût d’inachevé. C’est le cas de Jaime. Après une parenthèse romantique et torride avec Brienne, le Régicide est finalement retourné à son premier et véritable amour : Cersei. En le voyant partir pour Port-Réal, on s’attendait à le voir assassiner son amante, dans une scène épique digne d’une tragédie grecque. Mais non, il meurt finalement dans les bras de Cersei, alors que s’écroule tout ce qu’ils s’efforçaient de construire depuis des années : leur légitimité au trône et leur famille.
Beaucoup ont été déçus du revirement de Jaime. Pourtant, c’est l’un des personnages les plus entiers de la série, car il reste fidèle jusqu’au bout à ses sentiments. Qualité que son frère, Tyrion, lui reconnaît. Et même si ce dernier ne porte pas particulièrement Cersei dans son cœur, il accepte le choix de Jaime de la rejoindre et lui propose même de s’échapper avec elle. Ce dernier moment de fraternité était particulièrement émouvant et témoigne une nouvelle fois de l’amour timide que se portent les frères Lannister.
Khadim Hussain Rizvi, religieux et chef du parti islamiste Tehreek-e-Labaik Pakistan (TLP), a été libéré aujourd’hui, a indiqué son parti politique. Il avait été mis en détention en novembre dernier, après avoir déclenché de violentes manifestations contre l’acquittement d’Asia Bibi qui avaient paralysé le pays durant 3 jours. La jeune femme avait été accusée de blasphème envers l’islam en juin 2009 et condamnée à mort, avant d’être acquittée par la Cour Suprême du pays le Le TLP avait également appelé à assassiner les juges de la Cour suprême ayant pris cette décision et à des mutineries dans l’armée.