Igor Tudor : « J’ai pris la décision de partir pour des raisons privées et professionnelles »

Igor Tudor va quitter l’Olympique de Marseille (OM). En conférence de presse ce jeudi après-midi, le coach olympien est revenu sur les raisons de son départ de l’OM, insistant sur le fait qu’il n’était « fâché contre personne ».

 

L’entraineur croate a précisé : « J’ai donné 100 % de moi-même. J’ai fait plusieurs nuits blanches et beaucoup travaillé pour le club ». Il est revenu sur le contexte marseillais : « Travailler ici à l’OM, c’est comme travailler 2-3 ans dans un autre club. Ca fait un moment que j’y pensais ». De son côté, la direction a affirmé, en marge de la conférence de presse, qu’Igor Tudor a « démissionné », rapporte la chaîne RMC Sport.

Elle a par ailleurs rendu hommage à celui qui est encore son entraîneur pour un match, contre Ajaccio ce samedi (21h). Son président Pablo Longoria ne regrette pas : « Igor nous a donné la culture du travail, le niveau d’exigence, d’ambition. C’est pour cela que je le remercie ». La direction a précisé que le successeur d’Igor Tudor n’a pas encore été trouvé.

UL (avec L’Équipe et RMC Sport)

Agressions sexuelles de Shaïna Hansye : des peines durcies en appel

La cour d’appel d’Amiens a prononcé des peines de six mois à deux ans de prison avec sursis à l’encontre des quatre hommes qui ont agressé sexuellement en 2017 Shaïna Hansye, alors âgée de 13 ans. Un verdict en appel plus lourd que celui rendu en première instance. Le principal auteur des agressions sexuelles, âgé de 14 ans et petit ami de Shaïna au moment des faits, a été condamné à deux ans de prison avec sursis, et sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.


«C’est le triomphe de la parole de Shaïna» face à des agresseurs qui ont montré lors des audiences, à huis-clos, «une forme d’arrogance dans leur contestation et négation des faits», a salué l’avocate de la famille de Shaïna, Me Negar Haeri. Le frère de la victime, Yasin Hansye, a lui déploré que la qualification de viol n’ait pas été retenue. Les condamnations interviennent avant l’ouverture lundi du procès d’un autre jeune homme, accusé d’avoir poignardé et brûlé vive l’adolescente en 2019.

 

Elisabeth Crépin-Leblond/ AFP

Gaz, assurance, éducation… ce qui change ce 1er juin 2023

Chaque 1er du mois, des changements arrivent dans le quotidien des Français. Résiliation simplifiée des contrats d’assurance, ouverture de Parcoursup : en voici les 7 principaux de ce mois de juin.

Crédit : Pixabay
    • Mettre fin à un contrat d’assurance en un temps record

Faciliter la résiliation de contrat d’assurance, c’est le but de ce nouveau décret gouvernemental. Valable pour tout les contrats d’assurance réalisés en ligne, résilier « en 3 clics » sera possible pour tous les contrats à venir, mais également pour les contrats en cours. Le but pour le gouvernement est de « favoriser la concurrence » et donc le pouvoir d’achat des Français.

    • Une mesure pour se préparer à la fin des tarifs réglementés du gaz

La Commission de la régulation de l’énergie a dévoilé son nouveau prix de repère du gaz pour les usagers bénéficiant du tarif réglementé du gaz, soit la moitié des foyers français.

Ce prix mensuel, comportant le coût du kilowattheure et de l’abonnement, est donné à titre indicatif pour guider les utilisateurs avant la fin des tarifs réglementés du gaz le 30 juin prochain. Il servira de boussole aux usagers pour comparer les prix des fournisseurs sur le marché du gaz.

Le médiateur national de l’énergie redoute « un risque de recrudescence de démarchages agressifs » ce mois-ci, indique sur Franceinfo Emmanuelle Wargon, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

    • La fin du chèque énergie bois

Les Français ne peuvent plus faire de demande pour recevoir le chèque énergie bois. La mesure a pris fin le 31 mai et ne sera pas prolongée. Cette aide, comprise entre 50 et 200 euros, permettait aux Français d’amortir une partie de leurs factures de pellées, de bois ou de bûches.

    • La phase d’admission de Parcoursup ouvre aujourd’hui !

Tic tac jusqu’à 19h… Pour les 917 000 inscrits sur Parcoursup, l’heure est au stress. Les résultats d’admission dans les différentes formations tomberont aujourd’hui en fin de journée.

    • Le taux d’usure des prêts immobiliers augmente

Il passe à 4,68% pour un prêt immobilier de 20 ans. Le taux d’usure des prêts immobiliers, recalculé tous les mois, est relevé pour le mois de juin. Ce taux est le taux maximal utilisé pour les prêts immobiliers, mis en place afin d’éviter le surendettement.

    • MétéoFrance lance la « météo des forêts »

À partir de ce jeudi, la « météo des forêts » sera présentée par Météo France, à la fin de chaque bulletin météo. Cette nouvelle météo permettra d’informer la population sur le risque des feux en métropole pour chaque département. Quatre niveaux de danger seront présents : vert (risque faible), jaune (risque modéré), orange (risque élevé), rouge (risque très élevé).

Aux côtés de la météo des plages et de la météo marine, la météo des forêts sera publiée quotidiennement jusqu’à fin septembre au moins. Le but est de faire face aux feux ravageant certaines régions françaises lors de la période estivale, à cause du réchauffement climatique.

Exemple d’une météo des forêts de 2022, source France Info.

    • Le retour du pass jeune pour les jeunes parisiens de 14 à 25 ans

Les demandes pour le Pass jeune ouvrent aujourd’hui pour les jeunes Franciliens. À la clé, 40 bons pour des activités et visites gratuites, ou à petits prix. De nombreuses activités sont possibles, comme des expositions, aller à la piscine, au cinéma, et même jouer au tennis. Pour obtenir le fameux carnet, il suffit d’être né entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2009, avoir un lien avec la ville de Paris (résidence ou études), ou être habitant du département de Seine-Saint-Denis, partenaire de l’opération.

 

Juliette ROUSSEL

Ukraine : la tension continue de monter après un nouvel accrochage à la frontière russe

Le ministère russe de la défense a annoncé jeudi 1er juin avoir repoussé, à renfort d’artillerie et d’aviation, une tentative d’ « invasion » ukrainienne mobilisant des dizaines de soldats et des chars. Un nouvel épisode dans une série d’accrochages qui se multiplient depuis un mois, faisant monter la tension dans l’attente de la contre-offensive de Kiev.

image libre de droit/pixabay

Si Kiev maintient le flou sur ses plans de contre-offensive et particulièrement sur sa date, la tension est clairement montée d’un cran ces dernières semaines à la frontière russe. Moscou a annoncé jeudi 1er juin avoir repoussé une tentative d’ « invasion » menée dans la région de Belgorod par « des groupes terroristes ukrainiens comptant jusqu’à deux compagnies d’infanterie motorisée renforcées par des chars ». L’aviation et l’artillerie russe seraient parvenues à repousser cet assaut.

Dix jours plus tôt, le 22 mai, une première incursion avait déjà frappé avec succès la même région. Deux groupes de combattants russes localisés en Ukraine y ont mené un assaut de 48 heures sur trois localités frontalières. Selon les images diffusées, plusieurs dizaines d’hommes et des blindés étaient impliqués.

Une multiplication des attaques

Si la Russie a déjà subi des attentats et des attaques de drones contre ses infrastructures militaires ou logistiques, la nature, l’ampleur de ces deux incursions et le court intervalle les séparant sont inédits. D’autant que, depuis un mois, les attaques se multiplient sur le territoires russe, allant même jusqu’à cibler directement Moscou. La capitale, située à 500km du front, a subi mardi 30 mai une frappe de drones qui a endommagé des immeubles sans faire de victimes. Le 3 mai, deux drones avaient déjà été interceptés juste au-dessus du Kremlin, sans faire de dégâts significatifs.

En réponse à ces attaques, la Russie a intensifié depuis début mai ses frappes sur le territoire ukrainien, à l’aide notamment de missiles hypersoniques et de drones Shahed iraniens. Kiev en particulier, qui a été relativement épargnée depuis la sortie de l’hiver, a subi en un mois près d’une vingtaine d’attaques. La dernière en date, intervenue dans la nuit de mercredi 31 mai au jeudi 1er juin, a fait trois morts dont un enfant. Quelques heures plus tard, Volodymyr Zelensky s’envolait pour le sommet de la Communauté politique européenne (CPE), en Moldavie, pour discuter avec une cinquantaine de dirigeants européens.

Avions de chasse et armes nucléaires 

L’escalade de ces dernières semaines concerne également la question des armements. Le 19 mai, Washington a ouvert la porte à la fourniture d’avions de chasses américains à Kiev, et proposé de former des pilotes ukrainiens. Les Etats-Unis accèdent ainsi a une demande ancienne de Volodymyr Zelensky, qui voit dans cette arme une des clés du succès de sa contre-offensive. Moins d’une semaine plus tard, Alexandre Loukachenko annonçait le transfert d’armes nucléaires tactiques russes sur son territoire, une première depuis la chute de l’URSS.

Malgré l’augmentation du nombre des attaques des deux côtés, la véritable contre-offensive ukrainienne devrait encore se faire attendre. Le premier assaut mené en territoire russe était le fait de groupes certes armés par Kiev, mais indépendants. Il n’a d’ailleurs pas été revendiqué par l’Ukraine. Pas plus que les différentes opérations de sabotage ou frappes de drones. Il reste donc pour l’instant difficile d’identifier quelles attaques sont réellement imputables à Kiev, et la stratégie qu’elles servent. Elles participent en tout cas à entretenir les doutes sur les intentions ukrainiennes, et à faire significativement monter les tensions.

Benjamin Milkoff