Un homme placé en garde à vue pour recel de vol est mort dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir eu un malaise dans une cellule du commissariat du XXème arrondissement de Paris, rapporte Le Parisien. Une enquête pour déterminer la cause du décès a été ouverte et confiée au commissariat du XVème arrondissement. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a quant à elle été «avisée en observatrice».
Le fonctionnaire responsable des garde à vue se serait rendu compte à 23h45 que le détenu était inconscient dans sa cellule. Il aurait alors appelé les secours et demandé de l’aide à ses collègues présents au poste. Les policiers ont tenté des massages cardiaques jusqu’à l’arrivée des pompiers et du Smur. Malgré les soins, le décès a été déclaré à 00h40. D’après une source proche de l’enquête, la victime, âgée de 64 ans, serait un toxicomane. «Son curateur était avisé de la mesure, et il avait exercé ses droits à voir un avocat et un médecin», a précisé jeudi matin le parquet de Paris.
En France, 23 000 secrétaires de mairie, dont plus de 90% de femmes, « sont des couteaux suisses », a souligné Catherine Di Folco, la sénatrice apparentée Les Républicains (LR), ce jeudi en conférence de presse. Celle-ci était chargée avec ses collègues Jérôme Durain (socialiste) et Cédric Vial (rattaché au groupe LR) d’une mission d’information sur l’avenir des secrétaires de mairie. Ces secrétaires font plusieurs tâches, comme la rédaction des actes officiels, donner des conseils au maire, les autorisations d’urbanisme ou encore l’accueil des administrés.
À l’issue de cette mission s’est conclue, la création d’une « prime de responsabilité » a été recommandée au Parlement et à l’administration. Son montant serait fixé par le maire de la commune « sur la base de critères objectifs ».
Les secrétaires de mairie sont en sous-effectif et certains sénateurs proposent des formations et des primes pour dynamiser la profession. Crédit : Pixabay.
Ces secrétaires seraient des « couteaux suisses », peu reconnus, peu rémunérés, avec la majorité en catégorie C, la fonction la moins bien rémunérée de la fonction publique, et surtout peu nombreux. Avec 2 000 postes vacants actuellement et entre 8 000 et 10 000 à renouveler d’ici 2030, le besoin de recruter est pressant. Les trois sénateurs veulent aussi assouplir leur système de promotions et lancer des opérations de communication à destination « des jeunes et des actifs ».
Le géant du hard-discount allemand lance son site de e-commerce en France ce jeudi. Il promet plus de 5 000 références non-alimentaires sur son site d’ici la fin de l’année 2023.
Dès ce jeudi, le groupe Lidl lance son site de e-commerce dans l’Hexagone. En naviguant sur le nouveau site internet, les clients ont le choix : textile, articles de bricolage et de jardinage mais aussi mobilier made in Lidl sont déjà en ligne. Au total, plus de 2 000 références non-alimentaires y sont répertoriées pour les premières semaines de lancement, mais le groupe ambitionne d’agrandir son offre à 5 000 produits d’ici la fin de l’année.
Déjà lancé dans sept autres pays européens, dont l’Espagne, la Belgique ou encore l’Allemagne, Lidl opte pour le même modèle dans l’Hexagone. L’objectif du géant du hard-discount est simple : « Faire grimper [la] fréquentation [de son site], tout en développant la notoriété de l’enseigne », a précisé dans un communiqué Arnaud Girard, responsable commerce en ligne chez Lidl France.
Le groupe profite même d’une notoriété déjà présente : en février 2022, la Fevad (fédération de l’e-commerce et de la vente à distance) recensait 13 millions de visiteurs uniquessur le site internet de Lidl. La spécificité de ce dernier par rapport à Amazon, Cdiscount ou la Fnac, qui figurent aussi dans ce classement ? L’ancien site internet de Lidl, dixième site de e-commerce le plus visité en France, ne proposait alors aucun article à la vente en ligne – les utilisateurs pouvant seulement consulter le catalogue ou les promotions du moment.
Pour le premier jour de son site internet, Lidl France propose des offres spéciales sur certains produits.
Un Amazon hard-discount ?
Lidl France entend bien attirer de nouveaux clients avec un site qui se veut “complémentaire des magasins”, explique Michel Biero, directeur exécutif Lidl France. Le e-commerce étend le nombre d’acheteurs potentiels pour la marque : en 2022, plus de 42 millions de Français ont acheté des produits en ligne. Le secteur du commerce en ligne, en augmentation par rapport à 2021, a même atteint les 146,9 milliards d’euros l’an passé.
En période d’inflation, ces prix bas peuvent permettre au groupe d’être là où ses concurrents ne sont pas encore – comme le magasin de hard-discount Action devenu cette année l’enseigne préférée des Français. En proposant des casques audio sans fil à moins de trente euros, un nettoyeur haute pression affiché à une cinquantaine d’euros mais aussi une tente quatre personnes à soixante euros, Lidl affiche clairement sa volonté de proposer des prix modérés. Pourtant, la livraison payante, allant de 4,99 euros à 44,98 euros, fait gonfler la note finale.
Le couperet est tombé. La cour d’assises de Poitiers condamne à quinze ans de réclusion ce père divorcé pour avoir violemment tué son fils âgé de trois mois.
Le 10 avril 2020, l’homme alors âgé de 37 ans, gardait seul le nourrisson dans son appartement de Poitiers. L’enfant, entre la vie et la mort lorsque sa mère l’a récupéré, a succombé à ses multiples blessures deux jours plus tard au Centre hospitalier (CHRU) de Tours. Le père, cuisinier de formation, a été interpellé peu après. Alcoolisé à ce moment-là, il a nié les accusations.
Quatorze années de réclusion criminelle requises par l’avocate générale à Poitiers contre le père de famille accusé de violences mortelles sur son bébé https://t.co/TXi2WiFfNG
La mère de l’enfant l’avait confié à son père et a « retrouvé un pantin désarticulé dans un tel état qu’elle a eu peur de le regarder », a résumé son avocate pendant l’audience. Durant les deux jours de débats, la défense a maintenu que le nourrisson avait chuté accidentellement dans les bras du père. Les deux expertises médico-légales ont finalement écarté cette hypothèse.
« Depuis la mort de mon fils, j’ai l’impression que la vie ne sert plus à rien », a lâché l’accusé devant la cour. Les jurés l’ont condamné à une peine de 15 ans de réclusion criminelle, au-delà des 14 ans requis par l’avocate générale.