Fin de vie : l’Assemblée nationale a adopté l’article 5 qui instaure et définit l’aide à mourir

Après des débats houleux, l’Assemblée nationale à adopter ce jeudi l’article 5 du projet de loi sur la fin de vie qui instaure l’aide à mourir. Contre l’avis du gouvernement, les députés ont toutefois supprimé la possibilité à un proche d’administrer la substance létale.

Dans la foulée, ils ont débattu sur l’article 6, qui définit les conditions d’accès à la fin de vie. Il s’agit de l’un des articles les plus sensibles. Initialement, les malades dont le « pronostic vital » est engagé « à court ou moyen terme » et manifestent la « volonté de manière libre et éclairée » pouvaient y avoir accès. Mais, en commission, les députés avaient voté pour que l’accès soit élargi aux personnes atteintes d’une affection « grave et incurable en phase avancée ou terminale ». Le gouvernement souhaite que le projet de loi revienne à sa version initiale à ce sujet.

Le projet de loi n’est qu’au début de son parcours législatif. Il devra être débattu deux fois à l’Assemblée nationale et deux fois au Sénat et n’en est actuellement qu’à sa première lecture. Le vote solennel du texte est prévu le 18 juin 2024.

Inès Sauvaget

Le D-Day en première ligne du tourisme mémoriel

Pour les 80 ans du débarquement, la Normandie s’attend à un déferlement de touristes, venus visiter les lieux de mémoire emblématiques de la Seconde guerre mondiale. Un secteur lucratif, que la région ne manque pas de développer.

Chaque année, ils sont 5,5 millions de touristes – dont 42% d’étrangers – à visiter les sites emblématiques de la mémoire : le mémorial de Caen, le cimetière américain ou encore les plages du débarquement. Ce chiffre ne fait qu’augmenter. Depuis une vingtaine d’années, la région Normandie mise sur le développement du tourisme mémoriel et investit massivement, soutenue par le gouvernement.

Les 78 millions d’euros mis sur la table ces dix dernières années par les acteurs du patrimoine ont permis de réaménager et rénover de nombreux lieux de mémoire : parcours fléchés, mémorial de Caen (600 000 visiteurs par an), construction du mémorial de Ver-sur-Mer. Tous les lieux de mémoire français sont regroupés sur le site « Les Chemins de la mémoire ».

Le tourisme mémoriel, un fer de lance de l’économie normande

Au-delà de faire perdurer la mémoire d’un héritage français douloureux, le tourisme mémoriel est au cœur des investissements de la région Normandie. Les investissements et les campagnes massives de publicité faites depuis les années 2000 rapportent environ 3 milliards d’euros par an à la France. Le gros des recettes se concentre en Normandie qui concentre 40% du tourisme mémoriel dans le pays.

Ainsi, les revenus sont fructueux, avoisinant les 700 millions d’euros en 2022 pour la région Normandie. Et si certains dénoncent la capitalisation sur une mémoire collective douloureuse et une marchandisation de l’histoire, ce tourisme est essentiel pour la région Normandie. De fait, 80% des visiteurs de la région s’y rendent pour visiter un lieu de mémoire. Le tourisme mémoriel nourrit également le secteur de l’emploi, avec 8500 emplois directs et indirects qui découlent de ce secteur.

Un secteur en développement

Au fur et à mesure que les années passent, le tourisme augmente. Une cinquantaine de sites ouverts ont été aménagés pour l’occasion, les produits dérivés abondent et tout cela contribue à faire vivre l’économie de la région. Cette mercantilisation du D-Day n’est pas près de s’arrêter et certains la déplorent, notamment des locaux et des vétérans de la Seconde Guerre mondiale. D’ici 2026, la facture s’allongera de 100 millions d’euros pour la construction du Normandy Memory, une reconstitution immersive de la bataille de Normandie.

Et le tourisme mémoriel ne se cantonne par seulement à la Normandie. Il s’empare largement de l’Hexagone. Sur le champ de bataille de Verdun, ce sont 500 000 curieux qui affluent chaque année. À Saint-Nazaire, la Base sous-marine a été rénovée spécialement pour accueillir l’office du tourisme en plus des visiteurs.

De gros chiffres attendus pour les 80 ans

Cette année, les chiffres attendus seront conséquents : les recettes liées au tourisme mémoriel devraient dépasser les 3 milliards d’euros habituels, avec un effet « anniversaire » particulièrement sensible : déjà pour les 75 ans du débarquement, la région avait accueilli 6 millions de touristes au lieu des 2 millions habituels. Avec l’effervescence des 80 ans du débarquement et la visite de plusieurs chefs d’Etat, les hôtels et les campings ont été pris d’assaut. Dans un périmètre de 50 kilomètres autour des plages du débarquement, 95% des logements sont déjà réservés pour la première quinzaine de juin.

Eléonore Claude

Débarquement d’Emmanuel Macron dans la campagne des européennes à trois jours du scrutin

Alors que la campagne des européennes touche à sa fin,  Emmanuel Macron a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice et de s’exprimer ce soir. Une prise de parole dénoncée par les oppositions.

Alors que les élections européenne se déroulent dans trois jours, Emmanuel Macron profite de la séquence du débarquement pour intensifier la campagne de européennes de la majorité présidentielle dont la tête de liste est Valérie Hayer.

Le président de la République doit s’exprimer ce soir, à 20h sur TF1, LCI, France 2 et France Info. Officiellement, l’entretien est accordé à l’occasion du 80e anniversaire du Débarquement et pourrait permettre d’annoncer des aides supplémentaires à l’Ukraine. Mais l’interview pourrait aussi être l’occasion pour le chef de l’Etat d’aborder le scrutin européen.

L’Arcom saisie

Inquiètes par cette prise de paroles et le potentiel manquement au respect du temps de parole, les oppositions ont saisi l’Arcom. Le gendarme de l’audiovisuel en a profité pour rappeler mardi que « tout ou partie des propos tenus lors de cette interview pourra être pris en compte » dans le temps de parole de la liste Renaissance et mener à un accès équitable aux antennes des autres listes.

L’arrivée dans la campagne du chef de l’Etat n’est pas nouvelle. Déjà le 25 avril dernier, Emmanuel Macron était à La Sorbonne pour un discours sur l’Europe et avait appelé à une Europe de « puissance », « prospérité » et « humanisme ».

Valérie Hayer « sous tutelle »

Le chef de gouvernement, Gabriel Attal a lui aussi mis sa pierre à l’édifice dans la campagne en acceptant de débattre avec Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national, le 23 mai sur France 2. Plus récemment, il a fait irruption à l’auditorium de Radio France en pleine interview de Valérie Hayer. L’image a fait réagir. La majorité présidentielle a été accusée de « mettre sous tutelle » la candidate, selon les mots d’un conseiller ministériel.

Pour la majorité présidentielle, l’enjeu est de mobiliser de nouveaux électeurs pour concurrencer le parti d’extrême droite dont la victoire est attendue dimanche. Pour rappel, lors du dernier sondage d’Ifop-Fiducial, pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, Jordan Bardella, tête de liste du RN, arrive en tête des intentions de vote avec 33% des suffrages.

Inès Sauvaget

La 5e étape du Critérium du Dauphiné entre Amplepuis et Saint-Priest est neutralisée à la suite d’une chute collective dans le peloton

L’étape 5 du Critérium du Dauphiné définitivement entre Amplepuis et Saint-Priest. Un live terminé. Matéo Bastian

14h50: Il n’y a donc pas de changement au classement général. Remco Evenepoel reste en jaune avant l’étape 6 de demain avec une arrivée prévue en altitude. au Collet d’Allevard

14h40: L’étape est définitivement neutralisée, il n’y aura pas de vainqueur d’étape et les temps sont neutralisés. Radio tour annonce qu’il manque des ambulances pour assurer le bon déroulement de la course en cas de reprise. Le peloton va donc regagner Saint-Priest tranquillement derrière la Garde républicaine.

 

14h38: Nous sommes dans l’inconnu pour le moment, la direction de course doit se prononcer sur l’étape doit aller à son terme ou non.

14H34: Abandon également pour Steven Kruijswijk. Avec Dylan Van Baarle, la Visma-Lease perd deux coureurs importants.

14h26: Matteo Jorgenson est l’un des seuls favoris à ne pas être tombé.

14h25: Le maillot jaune Remco Evenepoel a fait son retour au sein du peloton.

14h22: La course est toujours neutralisée, le peloton est à l’arrêt et discute avec l’organisation.

14h20: Dylan Van Baarle est le plus sérieusement touché. Le coureur de la Visma-Lease est blessé au niveau du bras et contraint à l’abandon.

14h16: Roglic se tient l’épaule, on craint que la clavicule soit touché.

14h12: Roglic, Evenpoel, Ayuso sont à terre, Mads Pedersen l’un des favoris à la victoire du jour est aussi tombé.


22 KM: ÉNORME CHUTE  dans le peloton dans la descente juste après la côte de Bel-Air longue. La chaussée est une véritable patinoire. La course est neutralisé

23 KM: C’est Le Berre qui franchit le col en premier et prend 1 point dans la course au maillot de grimpeur.

24 KM: La tête de la course débute la côte de Bel-Air longue de 1,8 KM avec 5,1% de moyenne. Le peloton est à 45 secondes.

25 KM: Le peloton est à 45 secondes et se rapproche de l’échappé.

 

26 KM: L’échappé continu de faire de la résistance. Le duo Le Berre et Bayer passent de longs relais.

29 KM: Powless est revenu dans le peloton après sa chute, il pointe à 1min20 de la tête de course.

31 KM: C’est un duo qui est en tête de course avec Bayer et Le Berre. Le Norvégien Holter est lâché.

 

37 KM: Bayer est le plus à l’aise dans les descentes et fait l’écart aussi avec Le Berre, en difficulté avec ses trajectoires. Chute dans le peloton, c’est Tejada (Astana) et Powless (EF Education-EasyPost) qui ont chutés.

 

42 KM: Il pleut aujourd’hui sur la route du Critrérium de Dauphiné, des conditions de course difficiles qui pourraient pimenter le final promis aux sprinteurs.

47 KM: Trois coureurs ont prit l’échappe du jour. Il s’agit du français Mathis Le Berre (Arkéa-B&B Hotels), le Norvégien Adne Holter (Uno-X Mobility) et l’autrichien Tobias Bayer (Alpecin-Deceuninck). Le peloton point à 1min45.