Ce lundi 12 mai marque le coup d’envoi de la saison 2025 du baccalauréat. Avec un mois d’avance sur le calendrier habituel, les 188 741 lycéens de la filière professionnelle ont ouvert le bal ce matin à 8h30, en planchant sur l’épreuve de français.
Coup d’envoi des épreuves du baccalauréat. Les premiers à plancher ont été les étudiants en filière professionnelle qui ont débuté lundi matin à 8h30 par le français. Trois heures sur à un sujet commun à tous les élèves de terminale professionnelle, peu importe leur spécialité.
Un sujet de français ancré dans la réalité des jeunes
“Qu’avons nous perdu avec l’accélération du temps ?”, c’est l’une des quatre questions posées dans l’épreuve de français cette année. Les lycéens devaient se baser sur un corpus composé de deux textes et une image pour répondre à ces questions en rapport avec le corpus.
Après l’étude de corpus, ils ont dû répondre dans un développement organisé et argumenté d’une quarantaine de lignes à la question “ Se connecter aux rythmes de la vie moderne, est-ce toujours souhaitable ?”. Une épreuve ancrée dans l’actualité en lien avec les préoccupations des lycéens connectés les uns aux autres par les réseaux sociaux où le temps s’accélère inévitablement.

Un bac avancé pour mieux préparer l’avenir
Ces épreuves qui signent la fin du cursus scolaire ont été avancées en mai dans le cadre de la réforme du lycée professionnelle promise par Emmanuel Macron durant sa campagne : « Chaque élève de terminale doit choisir un parcours qui se déroule sur six semaines à partir de la mi-mai ». Ce parcours est soit une formation en milieu professionnel, soit une préparation à la poursuite des études. L’objectif de cette réforme ? Permettre aux lycéens de mieux préparer la suite de leur parcours professionnel.
Après le français, les candidats enchaîneront l’après-midi avec l’épreuve d’histoire-géographie et d’éducation civique. De leur côté, les lycéens des filières générale et technologique devront patienter jusqu’au 16 juin pour se lancer dans la course du bac, qui s’étendra jusqu’à début juillet.
Léna-Marie Laquembé