À l’occasion de la 20e édition des Rendez-vous Jardin, organisés par le ministère de la Culture, les parcs et jardins de France ouvrent leurs portes du 2 au 4 juin, offrant aux visiteurs une immersion au cœur de la nature. En plein Paris, le jardin des Tuileries propose l’événement « Jardins Jardin ».
À vos marques, prêts… plantez ! La 20e édition des Rendez-vous Jardin, organisés par le ministère de la Culture, c’est en ce moment. Du 2 au 4 juin, plus de 2 200 parcs et jardins ouvriront leurs portes, parfois à titre exceptionnel, partout en France. Le jardin des Tuileries a vu grand en organisant “Jardins Jardin”. L’objectif : « faire découvrir le fleurisme et promouvoir la biodiversité », explique Violette Kerichard, membre de l’organisation de l’événement.
Rencontre avec Jean-Philippe Teyssier, le paysagiste qui dirige les jardins du domaine du Louvre et des Tuileries! 🌱
À l’occasion des #RdvJardins, de nombreuses animations y sont proposées
Retrouvez toute la programmation : https://t.co/o4FmPCoeDa @MinistereCC @MuseeLouvre pic.twitter.com/4qchGKSYj0
— Rendez-vous Jardins (@Rdv_Jardins) June 1, 2023
La nature au cœur de la capitale
Au programme : une centaine d’exposants présents pour discuter autour du thème du végétal.
“On veut montrer qu’il peut y avoir de la nature en ville : présenter la biodiversité, montrer les différentes fleurs et plantes qui peuvent pousser sur les balcons… En somme : ré-apprivoiser la nature.. », détaille Violette Kerichard.
Mais parmi tous les jardins exposés, les participants se pressent pour en découvrir un en particulier… Le jardin éphémère de Chanel, qui présente les secrets de la fleur d’oranger, à travers des visites guidées et des ateliers.
Le fleurisme tente de se faire connaître
D’autres acteurs du monde des jardins sont présents, notamment l’Ecole nationale des fleuristes. Créée en 1950, l’école espère bien attirer plus d’élèves dans ses rangs à la rentrée prochaine. “C’est vrai que les jeunes n’ont pas forcément le réflexe fleurisme”, avoue Dorian Garcia, membre de l’Union nationale des fleuristes. Pour lui, le métier doit se réinventer et tendre vers plus “d’éco-responsabilité”. Il ajoute : “On voit que c’est une problématique qui touche de plus en plus. Pendant la période du confinement, on a eu beaucoup de reconversions de personnes, qui voulaient un travail plus en accord avec leurs valeurs, et tourné vers le végétal« .
Cette préoccupation écologique se retrouve chez certains exposants. Emma Havot est venue présenter un abri à insectes à l’allure futuriste. L’objet, conçu par le designer Alexandre Hesteve à base de matériaux recyclés, se veut un îlot de biodiversité pour la faune et la flore. L’objectif : “abriter, nourrir et pourvoir en eau la faune et la flore sur un territoire donné”, explique Emma Havot.
Si l’invention n’est pas encore extrêmement répandue, l’exposante espère qu’elle se démocratisera et concurrencera les hôtels à insectes. Des abris néfastes, selon elle, car ils constituent des plateformes d’échange de parasites entre les insectes et servent parfois de mangeoires pour les oiseaux. Une manière, pour elle, d’évoquer le problème plus large de l’extinction des insectes : “Il y a beaucoup de sensibilisation à faire. Les gens ne se rendent pas compte de la gravité que représente cette extinction qu’on est en train de vivre.”