Washington a annoncé jeudi 1er juin prendre des sanctions économiques et liées aux visas contre contre les dirigeants du Soudan. Anthony Blinken, chef de la diplomatie américaine, avait mis en garde quelques heures plus tôt, en marge d’une réunion ministérielle de l’Otan à Oslo (Norvège), ceux « qui ont mené le Soudan dans la mauvaise direction ».
La veille, l’armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhane, s’était retirée des négociations de cessez-le-feu menées par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Une décision qui a enterré cette trêve, jamais respectée, mise en place le 22 mai et prolongée de cinq jours lundi.
Benjamin Milkoff/AFP