Anaëlle, mannequin depuis quatre ans, raconte ses hauts et ses bas dans le monde de la mode.
C’est par un concours de circonstance que Anaëlle est entré dans le monde du mannequinat il y a quatre ans. Elle avait 18 ans, venait tout juste d’avoir son bac et s’apprêtait à commencer des études de graphisme, lorsqu’une chasseuse de tête la contacte sur Facebook. Elle lui demande de monter sur Paris, lui crée un book et un mois plus tard, la jeune fille partait à l’étranger pendant un an. La Turquie, Singapour, le Japon, Londres… Anaëlle parcourt le monde et fait des shootings pour différentes marques. Du haut de son mètre 74, elle défile très peu car il lui manque un centimètre pour avoir la taille minimale. Un défaut qui lui convient très bien puisqu’elle n’est pas très à l’aise sur les podiums. Elle réalise l’un de ses rêves : poser pour Chanel. Mais devenir mannequin l’a également forcé à faire des sacrifices.
Aujourd’hui, elle n’envisage plus du tout le métier de graphiste. Elle sait qu’elle ne pourra pas être mannequin éternellement et prépare l’après-carrière bien que cela lui fasse peur. Elle fait des études par correspondance, a obtenu son BTS management et compte maintenant passer son Bachelor marketing. Elle n’a pas d’idée précise sur le métier qu’elle souhaiterait faire, une chose est sûre “ce sera pour travailler dans le luxe, en particulier le domaine de la mode”.
En attendant elle nous livre sa vie en tant que mannequin, l’ambiance lors des shootings et l’influence grandissante d’Instagram dans le monde de la mode qui l’inquiète.