Les forces de soutien rapide (FSR), des paramilitaires en guerre contre l’armée soudanaise depuis avril 2023, ont « attaqué le village à deux reprises » selon une organisation locale. Environ 100 personnes sont mortes.
Des militants prodémocratie ont annoncé la mort d’une centaine de personnes dans deux attaques des Forces de soutien rapide (FSR) dans un village du centre du pays mercredi.
Le « comité de résistance », une organisation locale dédiée à l’entraide entre les habitants, attend pour le moment « un bilan confirmé des morts et des blessés » à Wad al-Noura, un village de l’Etat d’al-Jazira, où les FSR ont attaqué de nombreux villages depuis le début des combats.
Ces derniers ont annoncé dans un communiqué publié jeudi avoir attaqué trois camps de l’armée dans la région de Wad al-Noura, et avoir combattu « à l’extérieur » de cette zone.
Le Soudan est marqué depuis avril 2023 par une guerre opposant l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhan et les forces paramilitaires du FSR, incarnées par son numéro deux Mohamed Hamdan Daglo, dit « Hemedti ». Des dizaines de milliers de personnes sont mortes depuis le début de la guerre.
La marche doit avoir lieu à Nanterre (Hauts-de-Seine), ville où Nahel a été tué par le tir d’un policier le 27 juin 2023 après un refus d’obtempérer.
Un an après la mort de son fils par un tir policier suite à un refus d’obtempérer, la mère de Nahel a appelé hier sur le compte Instagram @justicepournahel à une marche le 29 juin 2024. Mounia Merzouk encourage à se rassembler à Nanterre, ville où l’adolescent a été tué le 27 juin 2023, pour dénoncer « l’impunité policière » et « pour réclamer justice pour Nahel ».
La marche organisée par la mère de l’adolescent aura lieu au 74 avenue Pablo Picasso à Nanterre, à quelques centaines de mètres de l’endroit où le jeune homme est mort.
Après quelques mois de détention, le policier qui avait tiré sur l’adolescent de 17 ans est aujourd’hui sous contrôle judiciaire en attendant son procès. La mère de Nahel s’était confiée àElle et avait déclaré être « morte à l’intérieur ».
La mort de Nahel avait provoqué une vive émotion en France et des manifestations s’étaient organisées dans tout le pays, menant souvent à de violentes émeutes.
L’école Al-Sardi, gérée par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), et située dans le centre de l’enclave palestinienne, a été bombardée cette nuit par l’armée israélienne. Le bilan est de 37 morts selon l’hôpital Al-Aqsa de Deir Al-Balah.
Le bombardement a visé dans la nuit l’école d’Al-Sardi, située à Nousseirat dans un camp de réfugiés palestiniens, où trente-sept personnes sont mortes selon l’hôpital Al-Aqsa de Deir Al-Balah. Dans cette école se trouvaient des Palestiniens ayant fui le nord de l’enclave, où les bombardements continuent.
L’armée israélienne, qui a revendiqué la frappe, a affirmé avoir pris des mesures « pour réduire le risque de blesser des civils non impliqués… notamment en effectuant une surveillance aérienne et en obtenant des renseignements supplémentaires ». Parmi les victimes, vingt-trois femmes et enfants sont morts.
Une potentielle base du Hamas
Pour l’armée israélienne, cette « frappe précise » a permis de tuer « plusieurs terroristes » qui se trouvaient dans l’école. Le Hamas et le Jihad islamique auraient utilisé ce lieu comme base pour préparer des attaques, selon Israël. Dans l’enclave, de nombreux bâtiments de l’Unrwa sont devenus des refuges pour les palestiniens, mais l’armée israélienne accuse le Hamas de s’y cacher. Une affirmation contredite à plusieurs reprises par ces derniers.
Un autre bombardement israélien a touché dans la nuit de mercredi à jeudi une maison située dans un camp de déplacés à Nousseirat. Au moins six personnes sont mortes, selon l’hôpital Al-Aqsa de Deir Al-Balah.
Il y a 80 ans, le 6 juin 1944, la plus grande opération amphibie de tous les temps débutait. Des dizaines de milliers de soldats, majoritairement américains, canadiens et britanniques foulaient les plages du Calvados sous le feu nourri des batteries allemandes du mur de l’Atlantique. Baptisée Neptune, cette opération est le début de la bataille de Normandie, vaste opération visant à ouvrir un front à l’Ouest pour faire tomber le IIIe Reich.
Ce direct est terminé, merci à tous de nous avoir suivis.
Au soir du 6 juin 1944 : Malgré une opération réussite, les objectifs prévus par les Alliés seront rarement atteints et les jonctions entre les plages ne seront pas effectives.
156 000 soldats auront cependant réussi à poser le pied sur la terre de France. Sur l’ensemble des troupes, l’état-major américain recense plus de 6000 pertes, 3000 chez les Anglais et environ 900 pour les Canadiens. 10 hommes du commando Kieffer sont tués durant ce « jour le plus long ». Chez les Allemands, on compte 6500 morts.
Caen et Bayeux, les deux villes stratégiques du Calvados ne sont pas prises. Vers Omaha Beach, la zone conquise est loin des objectifs prévus pour la fin de journée. Sur l’ensemble des plages où les Alliés ont débarqué, Omaha est la plus sanglante avec 2500 tués et blessés. Vers Gold Beach, les Britanniques sont aux portes d’Arromanches-les-Bains et Bayeux. À Juno, les Canadiens n’arrivent pas encore à prendre l’aéroport de Carpiquet, aérodrome stratégique, proche de Caen. Les troupes vont rapidement se heurter à l’arrivée de renforts, dont la 12e division SS Hitlerjugend. Enfin, vers Sword Beach, le pont de Bénouville est pris, mais l’avancée vers Caen va s’avérer compliquée dans les semaines à venir.
L’opération Neptune n’a été que le début que la bataille de Normandie, opération militaire d’envergure qui va durer jusqu’au 25 août 1944, permettant ainsi, la création du front de l’Ouest pour prendre en étau les forces du régime nazi qui capituleront le 8 mai 1945.
17h30 : « La bataille suprême est engagée », annonce le général de Gaulle dans son discours diffusé par la BBC. Enregistré peu après 12h, le commandant des Forces françaises libres (FFL) est tenu au courant à quelques heures de l’opération Neptune par Churchill.
16h20 : Différentes contre-attaques allemandes sont à recenser dans le bocage normand. Dès 16h, la 21e Panzer Division parvient à ralentir les Anglais vers Sword Beach et coupe toute réunion avec les Canadiens de Juno Beach. Au fil des minutes, la division blindée allemande se renforce au nord de Caen.
15h30 : Vers Sword Beach, les Britanniques prennent le port de Ouistreham. Les troupes se rendent ensuite vers le « Pegasus Bridge » afin d’y apporter une aide stratégique.
15h00 : À la prison de Caen, sous les bombardements et sur ordre de la Gestapo, environ 80 résistants français sont froidement abattus, à défaut d’avoir pu être déplacés. Le premier groupe est abattu dès le matin du 6 juin.
14h58 : Vers Omaha Beach, alors que la situation reste toujours très tendue, le 352e régiment d’artillerie annonce que le village de Colleville-sur-Mer vient de retomber aux mains des Allemands.
14h35 : Le général Keller, commandant de la 3e divison d’infanterie canadienne donne une conférence de presse vers Bernières-sur-Mer. En ce début d’après-midi, plusieurs hameaux sont sous contrôle des Britanniques et Canadiens vers Juno et Sword Beach. Dans la même zone géographique, plus à l’est, le pont de Bénouville, le Pegasus Bridge, tenu depuis la nuit par les soldats de la 6e division aéroportée britannique sert de lieu stratégique pour les soldats.
14h00 : Les défenses allemandes tombent les unes après les autres sur les plages. Sur Omaha Beach, les derniers soldats de la Wehrmacht quittent leurs positions. Pour les Alliés, l’heure est aux préparatifs pour créer une tête de pont, alors que les combats font toujours rage sur quelques zones côtières, mais aussi à quelques encablures des plages.
13h30 : Possédant un aérodrome stratégique, Caen se fait pilonner par les bombardiers. Malgré les assauts répétés de l’aviation alliées, Caen ne sera libérée que quelques semaines plus tard, en grande partie détruite.
13h00 : Menant le 2e bataillon de rangers sur la pointe du Hoc, le colonel Rudder apprend par message qu’aucun renfort n’est disponible. Les rangers se retrouvent isolés et le seront pendant de longues heures. Le 7 juin au matin, seuls 90 hommes étaient encore en état de combattre sur les 225 soldats.
12h00 : Winston Churchill prononce son discours à la Chambre des communes (Londres) sur l’opération en cours en Normandie. Pendant ce temps, les combats continuent, les soldats avancent dans les dunes afin d’effectuer des jonctions entre régiments.
11h00 : Dans l’arrière-pays, les bombardements alliés se succèdent afin d’affaiblir les positions allemandes pour permettre aux troupes d’avancer dans les terres. Les premiers villages commencent à être libérés : c’est le cas de Sainte-Mère-Eglise (Manche), libérée depuis 4 heures du matin grâce aux parachutistes de la 82e division aéroportée.
10h00 : 30 minutes après l’annonce au micro de la BBC, Hitler est enfin réveillé et apprend ce qu’il se déroule en France. Le Führer ne semble pas vraiment croire à un débarquement massif des troupes pour créer un front à l’ouest depuis la Normandie. Celui-ci est convaincu qu’il s’agit d’un leurre afin de détourner l’attention du IIIe Reich. Pour Hitler, les Alliés devraient attaquer depuis le Pas-de-Calais.
9h30 : « Peuples de l’Europe occidentale, les troupes des forces expéditionnaires alliées ont débarqué sur les côtes de France ». Alors qu’Erwin Rommel, principal acteur du renforcement du mur de l’Atlantique apprend le débarquement sur les plages normandes, Eisenhower annonce l’opération en cours sur les ondes de la BBC.
9h00 : Au niveau de la pointe du Hoc, point stratégique en haut des falaises entre Omaha et Utah Beach, les 225 Américains luttent contre l’artillerie et les renforts allemands. Plus de la moitié seront tués avant l’arrivée de nouvelles troupes alliées sur-place le 8 juin.
7h45 : 21 400 soldats canadiens touchent enfin le sol français sur Juno Beach pour libérer Courseulles-sur-Mer. Pendant ce temps, le IIIe Reich ne prend pas encore l’ampleur de l’opération qui se déroule sur les plages du Calvados. À Berlin, Adolf Hitler n’est pas encore levé, ses plus proches collaborateurs ayant reçu l’ordre de ne pas le réveiller.
7h30 : C’est au tour des Britanniques de débarquer sur Gold et Sword Beach vers Arromanches-les-Bains et Colleville-Montgomery. Ils sont plus de 50 000 soldats. Sur Sword, les Britanniques sont aidés par les 177 membres du commandos Kieffer de la France libre.
6h30 : C’est le début de l’opération sur les plages de Normandie pour les troupes alliées. Sur les 135 000 soldats, 23 000 soldats américains sortent des péniches qui viennent s’échouer sur le sable d’Utah Beach. Un peu plus à l’est, 34 000 troupes foulent le sol d’Omaha Beach. Face à eux, les batteries allemandes défendent leurs positions.
C’est le jour J : Nous sommes au petit matin du 6 juin 1944, le temps est gris. L’aube n’a pas encore pointé le bout de son nez que des centaines de bâtiments militaires se dirigent vers les plages du Calvados.
Dans la nuit, les premières troupes aéroportées sont larguées au-dessus du bocage normand dans des zones stratégiques à capturer. D’autres zones sont bombardées par les chasseurs de la Royal Air Force. Tout ne se passe pas comme prévu à cause de la météo. De nombreux parachutistes loupent leur zone d’atterrissage. Le plus connu, le soldat John Steele, se retrouve suspendu au clocher dans le village de Sainte-Mère-Eglise. Juste avant le lever du soleil, la flotte alliée prend le relais et pilonne les positions allemandes, beaucoup de frappent échouent.
Lors des préparations, cinq lieux sont choisis pour débarquer les troupes : Utah et Omaha pour les Américains, Gold, Sword et Juno pour les Britanniques, Canadiens et pour les 177 membres du commando Kieffer.