En permettant l’anonymat, les relations virtuelles sont un terrain rêvé pour les arnaqueurs, se servent des rencontres en ligne. Ils pullulent sur les réseaux sociaux, et le petit ami de Sofia en a fait les frais, alors que l’histoire du jeune couple venait tout juste de débuter. “Un jour, après une sieste, je suis venue le rejoindre dans le salon et je l’ai trouvé très inquiet.” Au départ, il ne veut rien confier, mais finalement, il avoue. “Pendant 24h, il avait tchaté sur Instagram avec une fille qu’il ne connaissait pas du tout. Très rapidement, il lui a envoyé des nudes”.La jeune femme ne comprend pas cette démarche, qu’elle trouve complètement irréfléchie, en plus de s’apparenter à “une petite infidélité”. Il s’avère finalement que sous les traits de cette jeune femme virtuelle se cache un escroc. “Cette personne a menacé de divulguer ses photos auprès de sa famille, de ses amis, de son boss même, si on ne lui envoyait pas 300€.”
Finalement, après avoir échangé, le couple décide de ne rien envoyer à cet arnaqueur anonyme. “Au final, il n’y a pas eu de conséquences graves. Juste, ça a mis un froid entre nous pendant quelque temps.” Parfois, comme ici, la stratégie est celle du revenge porn, ou du chantage aux images intimes. D’autres fois, il peut s’agir d’arnaque aux sentiments, ou ce que l’on appelle un “brouteur”, qui va faire croire à sa victime qu’ils nouent une véritable relation, pour lui extorquer de l’argent sous des prétextes fallacieux.
L’an dernier, un brouteur vivant dans le Val-de-Marne a été condamné à 4 ans de prison ferme pour avoir dépouillé ses victimes d’environ 300 000€. Un autre fait d’extorsion s’est déroulé en mars dernier, dans le Nord-Pas-de-Calais, alors que Nicolas tue sa compagne Alicia pour rejoindre son amante rencontrée sur les réseaux sociaux. Lors de son arrestation, l’homme se rend compte que sa maîtresse n’est en fait qu’un escroc.
Depuis 1979, le taux d’abstention aux élections européennes ne cesse d’augmenter, atteignant 57,6 % en 2019. Selon plusieurs enquêtes d’opinion, les Français se disent peu intéressés par ces élections. La participation au scrutin du 9 juin s’annonce faible, comme à l’accoutumée, avec un désintérêt particulièrement marqué chez les jeunes.
Les élections européennes approchent à grands pas, et avec elles, le risque d’une forte abstention. Souvent moquées par rapport à d’autres scrutins, ces élections pourraient à nouveau voir l’abstentionnisme dominer en France le 9 juin prochain. Environ 50, 6 % des français vont s’abstenir de voter aux élections européennes le 9 juin à en croire le sondage de l’institut indépendant Odoxa.
Un désintérêt croissant chez les moins de 35 ans
En examinant de plus près ces chiffres, il est frappant de constater que ce sont les plus jeunes qui se montrent les moins enclins à aller voter. Stéphane Zumsteeg, directeur du département opinion et recherche sociale d’Ipsos, observe que » seulement un tiers des moins de 35 ans prévoient de se déplacer, soit deux fois moins que les seniors ». Un phénomène qui inquiète le représentant d’Ipsos : » L’abstention des jeunes est un vrai problème, car elle participe à installer une démocratie des seniors, avec des partis politiques qui peuvent faire preuve à minima de pragmatisme voire de cynisme pour orienter leurs politiques vers les attentes des personnes âgées « .
Beaucoup de jeunes ne comptent pas aller voter ce dimanche comme David, 19 ans, étudiant en histoire à l’Université Paris-Est Créteil. « À vrai dire, je ne regarde pas trop ce qui se passe. De toute façon, mon vote ne changera rien. Le pouvoir a tendance à faire ce qu’il veut, et nos votes n’agissent pas tellement pour contrebalancer cela. » Guillaume, un autre étudiant de la même université, prévoit de voter, mais sans grande conviction : « Certains pays n’ont pas le droit de vote, donc je trouve important d’y aller, même si l’Europe ne fait plus trop rêver. »
Les jeunes militants socialistes et républicains mobilisés
Distribution de tracts, réunions et discussions impromptues avant de prendre le métro, les jeunes militants socialistes et républicains n’ont plus que trois jours pour convaincre ces jeunes d’aller voter. « Malgré nos 200 membres, nous nous investissons énormément pour inciter les jeunes à voter. Cela passe nécessairement par les réseaux sociaux, même si nous ne les utilisons pas de manière très ciblée », déclare Joseph, 21 ans, étudiant en philosophie et membre du groupe » Les Jeunes Socialistes ». Pour ce mouvement qui a subi une restructuration en 2017, l’organisation des « rencontres jeunes est cruciale. « Ces réunions ne rassemblent pas seulement des adhérents, mais aussi des personnes qui ne sont pas investies dans un parti » insiste-t-il. « Certains ne sont même pas convaincus par les propositions de Raphaël Glucksmann, mais le plus important pour nous est d’expliquer ce qu’est l’Europe », ajoute le jeune militant.
Du côté de la droite, Mathis Viguier, représentant du groupe « Les Jeunes Républicains » dans l’Aveyron, constate que les sujets mis en avant lors de ces élections européennes ne sensibilisent pas suffisamment les jeunes générations. « Cela résulte du fait que les thèmes abordés, comme le pouvoir d’achat et l’immigration, concernent trop peu les jeunes ». Pour remédier à cela, Mathis Viguier et son groupe se concentrent sur des sujets « plus pertinents pour eux, comme l’écologie et la lutte contre les violences faites aux femmes », explique-t-il.
Le même combat anime l’association des Jeunes Élus de France et plus précisément son représentant Florent Rossi « Grâce à notre partenariat avec la Commission européenne, nous organisons plusieurs séminaires dans les grandes villes pour expliquer le fonctionnement des institutions européennes et susciter l’intérêt des jeunes pour la politique« , précise le jeune homme de 22 ans.
Reste à savoir si cet effort mené par les partis réussira à inverser la tendance de l’abstention, qui semble prête à battre tous les records.
L’enfant de 10 ans a été déclarée en état de mort cérébrale ce jeudi 6 juin selon le parquet de La Rochelle. La fillette faisait partie du groupe d’enfants percutés mercredi 5 juin par une octogénaire à La Rochelle (Charente-Maritime).
Un groupe d’enfants a été percuté mercredi 5 juin par une voiture à La Rochelle. L’accident a fait sept blessés, dont une fillette de 10 ans qui est « en état de mort cérébrale » a annoncé ce jeudi 6 juin le parquet de La Rochelle.
Parmi les sept enfants hospitalisés, deux sont sortis ce jeudi et un autre enfant se trouve toujours en urgence absolue, dans un « état grave ».
Les faits se sont produits mercredi matin, vers 10 heures, à proximité du centre-ville. Les enfants, tous âgés d’une dizaine d’années, se rendaient à une course d’orientation dans un parc public.
L’automobiliste, âgée de 83 ans, a foncé sur le groupe de cyclistes pour une raison encore inconnue. Elle était négative aux tests d’alcoolémie et de stupéfiants. Elle a été placée en garde à vue, puis internée en hôpital psychiatrique jeudi 6 juin.
Le 6 juin 1944, les soldats américains débarquaient sur les plages normandes pour mettre fin à l’Occupation. Quatre-vingts ans plus tard, l’Histoire retient surtout l’héroïsme de ces vétérans de la Seconde Guerre mondiale, mais un peu moins ce qu’ils nous ont légué : le chewing-gum !
Il n’y a pas que le Débarquement qui fête son 80ème anniversaire. Lorsque les soldats accostent sur les côtes normandes le 6 juin 1944, ils ramènent des produits encore inconnus du sol français dans leur paquetage. Le chewing-gum, confiserie star de l’Hexagone, le deuxième pays consommateur dans le monde après les États-Unis, débarque lui aussi lors de l’opération de libération de la France.
Inventé par le scientifique américain Thomas Adams, le chewing-gum est commercialisé pour la première fois en 1872. Si la gomme à mâcher fait fureur dans le pays de l’Oncle Sam, elle est encore étrangère sur le Vieux continent. Il faut attendre la Seconde Guerre mondiale et la Libération pour que le chewing-gum s’importe en France, un aspect encore méconnu de l’histoire de la guerre.
Des tablettes de chewing-gum par milliers dans les paquetages des soldats américains
“Cent cinquante milliards de tablettes vont être fournies aux troupes américaines alliées et les GI’s (ndlr : les soldats américains) n’hésitent pas à les partager avec les populations locales libérées”, explique le sociologue de l’alimentation Eric Birlouez, dans le podcast « Cuisinons l’histoire ».
Par la suite, l’Américain Courtland E. Parfet, qui participa au Débarquement de Normandie, revient en France pour créer sa propre marque de chewing-gum
Très vite la pâte à mâcher explose dans le commerce. Jusqu’alors, le fournisseur officiel des combattants américains était la marque Wrigley, fondée en 1891. Seulement, un des GI ayant participé au Débarquement de 1944 flaire une opportunité sur le marché français. En 1952, Courtland E. Parfet fonde la marque « Hollywood Chewing Gum », aujourd’hui incontournable de la confiserie dans l’Hexagone.
Le mode de vie « à l’américaine » s’exporte en France avec le Débarquement
Cet aspect insolite de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale n’est pas anecdotique. Pourtant, l’arrivée des soldats américains en Normandie a permis l’importation de beaucoup de produits de notre quotidien d’aujourd’hui. Dans les paquetages de survie des GI’s on trouve aussi du Coca-Cola, dont ils ne pouvaient pas se passer, des Ray-Ban, des jeans, ou encore des dosettes de café. Sans le vouloir, les troupes de l’Oncle Sam importent les modes de consommations de la société américaine en Europe.
D’autres produits américains voient d’ailleurs le jour pendant la Seconde Guerre mondiale. Les chips Pringles, les nuggets au poulet ou encore le pain de mie ont été créés pendant la guerre par l’armée des Etats-Unis pour nourrir les troupes déployées en Europe. Plus qu’on ne peut l’imaginer, l’héritage de la guerre est aujourd’hui encore ancré dans notre quotidien.