L’Équatorien Carapaz (Movistar) s’impose sur cette 4e étape du tour d’Italie après 235 km et 5h58 de course.
Pour mettre fin à l’échappée des Italiens Marco Frapporti, Mirco Maestri et Damiano Cima, à l’avant depuis les premiers kilomètres, le peloton a intensifié son rythme à 16 km de l’arrivée. Une chute groupée à l’arrière du peloton, à 10 km de l’arrivée, a divisé l’effectif en deux. Treize coureurs étaient en lice pour la victoire jusqu’à ce que l’Équatorien n’attaque et ne s’échappe sur les cent derniers kilomètres, avant de l’emporter de peu sur Caleb Ewan. Ulissi est le dernier sur le podium.
La chaîne de diffusion HBO vient de dévoiler le trailer du documentaire qui retracera la production de l’ultime saison de Game of Thrones. Intitulé TheLast Watch, le film durera deux heures.
La réalisatrice britannique Jeanie Finlay a eu un accès total aux coulisses, de la production au plateau. Le diffuseur, cité par Deadline, a expliqué que ce making off expliquera « ce que cela représente de créer un univers – puis de devoir lui dire adieu ». Un cadeau aux fans pour les réconforter de la fin de leur série préférée, et de les plonger, une dernière fois, dans le monde de Westeros.
L’examen du projet de loi « pour une école de la confiance », débute mardi 14 mai au Sénat. Déjà adopté en première lecture par l’Assemblée nationale en février, le texte provoque une défiance et des craintes chez les parents d’élèves et les enseignants.
Alors que le projet de loi « pour une école de la confiance » sera au programme des sénateurs pendant trois jours avant un vote solennel mardi prochain, les syndicats d’enseignants grondent. Répondant à un appel à la mobilisation, parents d’élèves et professeurs se sont rassemblés mardi devant le Palais du Luxembourg pour dénoncer des mesures jugées inquiétantes.
Examen du projet de #LoiBlanquer au @Senat : début du rassemblement des parents, profs et de toute la communauté éducative contre ce projet qui aggrave les inégalités scolaires et territoriales. pic.twitter.com/DkSBdx07nZ
Le ministre de l’Education nationale a tenu à défendre son texte devant les sénateurs. C’est « une loi pour l’éducation et une loi profondément sociale », a-t-il déclaré mardi à la haute chambre. Il a dit entendre « les craintes » et souhaité que la discussion au Sénat permette de « rectifier certaines erreurs et mensonges » apparus ces dernières semaines. S’il souhaite « faire de la France une grande puissance éducative » il a expliqué néanmoins que « cette loi ne prétend pas résoudre tous les problèmes ».
Pour le rapporteur de la commission de la Culture et de l’Education Max Brisson, il faut « un débat à la hauteur » qui « porte sur l’essentiel ». Il a néanmoins eu des mots durs en parlant d’un texte qui « manque de souffle ». Les sénateurs de droite comme de gauche fustigent « un manque de concertation, de dialogue » pour expliquer la défiance suscitée par ce texte, largement amendé par les députés. Si la mesure phare du projet de loi concernant l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire, passant de six à trois ans fait consensus, certaines proposition ne font pas l’unanimité.
Des propositions qui font débat
Parmi les mesures qui ont provoqué les critiques et inquiétudes, celle qui fixe un devoir d’exemplarité des enseignants. Les enseignants s’alarment en effet du dirigisme du ministre de l’Education nationale. « L’exemplarité est une notion morale, qui peut susciter la suspicion », a argumenté Marie-Pierre Monier (PS) auprès de France Info.
Deux événements récents inquiètent sur cette menace adressée aux enseignants : un directeur d’école réprimandé par sa hiérarchie après une interview radio, et une députée qui réunit inspecteurs d’académie et directeurs. « L’article 1 ne vise pas à museler les professeurs mais à rappeler les devoirs des fonctionnaires », s’est défendu Jean-Michel Blanquer auprès des sénateurs.
Les professeurs fustigent également certaines propositions anecdotiques comme la présence du drapeau français dans les écoles.
Les syndicats appellent à maintenir les mobilisations à travers la France.
La star américaine et le géant français du luxe s’associent une nouvelle fois, après avoir déjà collaboré en 2017 pour la création d’une ligne de cosmétiques. Cette nouvelle marque proposera du prêt-à-porter, des accessoires et des chaussures, vendus essentiellement sur Internet. La puissante image de Rihanna sur les réseaux sociaux explique le succès de sa « reconversion » en femme d’affaires.
La nouvelle a été officialisée vendredi 10 mai, mais le milieu de la mode en parlait déjà depuis le début de l’année. LVMH, numéro un mondial de l’industrie du luxe, s’apprête à lancer au printemps une marque de mode intitulée Fenty, en partenariat avec la chanteuse Rihanna, âgée de 31 ans. Cette collaboration n’est pas une première pour les deux parties, qui s’étaient déjà associées en 2017 lorsque la jeune femme avait imaginé sa ligne de produits cosmétiques.
L’annonce est de taille, puisque c’est la première fois depuis la marque Christian Lacroix, créée en 1987, que LVMH lance une maison de mode ex nihilo, alors que le groupe a plutôt l’habitude de racheter des marques existantes pour les revitaliser. Surtout, Rihanna va devenir la première femme à diriger une maison dans l’histoire du groupe. Le siège de cette nouvelle marque sera d’ailleurs basé à Paris, où toute une équipe est déjà mobilisée en vue du lancement officiel prévu avant la fin du printemps selon Les Echos.
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Rihanna, femme d’affaires et icône planétaire qui maîtrise les codes du digital
La star du R&B a indiqué que Bernard Arnault, PDG de LVMH, lui avait donné « carte blanche » dans la gestion de sa nouvelle marque. Comme pour sa collection de produits de beauté, Fenty Beauty, et sa ligne de lingerie, Savage x Fenty, Rihanna compte bien axer la réussite de son nouveau défi sur le digital et la commercialisation de ses produits sur Internet. Il y a deux ans, la chanteuse avait créé Fenty Beauty avec l’aide de Kendo, filiale de LVMH et incubateur de marques de cosmétiques, dont la stratégie marketing et le modèle de diffusion reposent exclusivement sur le web. Fenty, comme Fenty Beauty, sera donc une « instamarque », une marque digitale née sur le réseau social Instagram, et qui se sert de la notoriété de son égérie pour vendre des produits. Il faut dire qu’avec plus de 70 millions d’abonnés, le compte Instagram de Rihanna est un marché potentiel énorme. Son statut de popstar est un atout majeur qui lui permet de fédérer une communauté de fidèles prêts à acheter ses articles de mode.
La communication de la chanteuse, femme engagée socialement et politiquement en faveur de la diversité et de l’inclusion des minorités, lui a permis d’affirmer sa stratégie pour toucher un public très large. « Lorsqu’elle a créé sa marque de cosmétiques, elle a su proposer plus de 40 couleurs différentes pour les fonds de teint, notamment pour les afro-américaines, qui avaient du mal à trouver des produits adaptés alors que les canons de la mode aux États-Unis sont encore très blancs », explique Stella Jacquet-Rubinstein, étudiante en deuxième année de master en marketing à HEC Paris et spécialisée dans l’industrie du luxe et le marketing de la mode. « Pour sa ligne de sous-vêtements, elle avait aussi tenu à proposer toutes les tailles possibles, pour s’adapter à toutes les morphologies. Elle est parvenue à imposer l’inclusion d’un plus grand nombre de femmes dans les codes de la beauté ». Cette stratégie s’est avérée payante, puisqu’en moins de deux ans, Fenty Beauty a atteint un chiffre d’affaires avoisinant les 500 millions d’euros, a annoncé Bernard Arnault début 2018.
LVMH veut se donner un coup de jeune
En terme d’image, ce nouveau partenariat est une aubaine pour LVMH, car il illustre la volonté du groupe de se renouveler en jouant la carte de la jeunesse de l’audace. « Avec ce partenariat, LVMH montre à son public qu’il a pris en compte cette problématique de l’inclusion et du changement des codes de la beauté aujourd’hui. Le groupe prend un engagement résolument féministe et en faveur de la diversité, chose peu commune dans le luxe », poursuit Stella Jacquet-Rubinstein. L’objectif du groupe n’est cependant pas uniquement symbolique, puisqu’il s’agit aussi pour LVMH de ne pas perdre de terrain vis-à-vis du groupe Keiring, qui dispose de son côté de marques comme Gucci ou Balenciaga, très axées sur la création et la séduction des jeunes consommateurs.
La forte personnalité de Rihanna, reconnue pour ses tenues audacieuses et sa capacité à s’affirmer en tant que femme d’affaires, est un atout de poids pour un groupe qui cherche à se repositionner sur le marché. Dans la forme, on sait encore peu de choses sur la teneur des opérations de commercialisation des produits de la future marque Fenty. En plus de la vente en ligne, quelques boutiques éphémères à travers le monde pourraient être imaginées afin de créer de la demande et renforcer le caractère exclusif de cette nouvelle maison de luxe. Reste maintenant à découvrir si la marque de prêt-à-porter rencontre autant de succès que la ligne de cosmétiques.