La course à la présidentielle américaine, qui aura lieu en 2020, compte désormais un nouveau candidat. Steve Bullock, 53 ans, a annoncé mardi 14 mai sa candidature à la primaire démocrate, élevant le nombre de prétendants à 22, un record. Le candidat démocrate occupe la fonction de gouverneur du Montana, un Etat rural du nord des Etats-Unis. Dans sa vidéo de campagne, il a affirmé sa capacité à séduire l’électorat républicain, en arguant la reconduction, en 2016 de son mandat de gouverneur du Montana, où Donald Trump avait obtenu un soutien important lors de la dernière élection présidentielle. Il devra se confronter au favori de la primaire démocrate, l’ancien vice-président sous Barack Obama, Joe Biden.
Mardi soir, les stars du catch américain débarquent à Bercy avec la WWE LIVE. Ce show revient chaque année en France depuis 2007. Entretien avec Fabio Costantino, président du club APC catch Nanterre, sur la place du catch en France.
Quel impact a le catch en France ?
Fabio Costantino : En France, il y a environ six club de catch. L’APC catch de Nanterre est l’un des plus grands avec environ soixante-dix membres, grâce à notre proximité avec Paris. Mais en général, les autres clubs comptent une trentaine d’adhérents. Le sport est encore peu développé dans l’Hexagone, mais chaque année il y a un peu plus d’adhérents et la discipline prend un peu plus de prestige. On a aussi des femmes dans notre club. Pour l’instant elles ne sont que six mais on espère avoir de nouvelles adhérentes. En terme d’événements, on organise des spectacles tous les mois. Chaque mois environ 300 personnes viennent voir nos shows. Avant, on avait des difficultés pour remplir la salle, aujourd’hui on a des difficultés pour faire rentrer tout le monde. C’est surtout grâce à internet et les réseaux sociaux que ces événements prennent de l’ampleur.
Le club de Nanterre existe depuis longtemps ?
F.C : Mon père a fondé le club en 2004. Au début c’était un peu dur, on avait monté cette école mais peu de monde venait. Il voulait vraiment créer un style de catch à la française, mais ça ne prenait pas. Au fur et à mesure, le catch américain est apparu à la télévision française. C’est grâce à ça que des gens sont venus vers nous. J’ai repris la présidence du club il y a quatre ans, depuis j’essaie d’adopter des styles plus internationaux en nous inspirant de la discipline américaine et mexicaine. On essaie aussi d’amener des catcheurs étrangers pour donner une valeur internationale à l’APC catch.
Comment peut-on qualifier le catch ? C’est du sport ou plutôt un show ?
F.C : J’appelle ça du « sport spectacle ». C’est d’abord un show avec un scénario et de la mise en scène. Chaque catcheur se créé un personnage qu’il met en valeur. Il y a des gentils, des méchants, des catcheurs masqués, chacun avec son histoire. Chaque mois on organise des combats. On essaie d’amener des anciens catcheurs américains pour plaire aux fans. Mais le catch est aussi et surtout du sport qui mélange les disciplines. Les catcheurs doivent être souples, savoir faire des acrobaties, chuter au sol, donner des coups… Ça demande beaucoup d’exigences, ils s’entraînent énormément pour éviter toutes blessures pendant les spectacles.
Depuis l’incendie de Notre-Dame de Paris, la question du patrimoine en péril est remise au cœur des préoccupations. La mission Bern s’attelle depuis un an à tenter de sauver ce patrimoine, avec 18 lieux emblématiques désignés pour 2019.
En mars dernier, 18 sites emblématiques ont été retenus par l’édition 2019 de la mission Bern. Depuis l’année dernière, 3500 sites ont été signalés sur le territoire français, 287 projets ont été sélectionnées, mais seuls 120 sites ont déjà lancé des travaux.
L’incendie a malheureusement révélé la fragilité mais aussi les menaces qui pèsent sur notre patrimoine. » – Fondation du patrimoine
Après avoir récolté 244 millions d’euros de dons pour Notre-Dame, la Fondation du patrimoine a annoncé le lancement de sa nouvelle souscription « Plus jamais ça ! », qui visera à aider des sites en danger, parmi les 2800 projets déjà retenus.
Les 18 sites emblématiques choisis et une partie des édifices religieux sont à retrouver ci-dessous.
La plateforme d’accès aux études supérieures Parcoursup va dévoiler mercredi soir les premières réponses aux vœux des quelque 900 000 candidats. Le dispositif prévu est, à quelques ajustements près, semblable à celui mis en place l’année dernière.
19 heures, c’est l’heure à laquelle les jeunes, des lycéens de terminale et des étudiants en réorientation principalement, vont recevoir leurs premières réponses sur le site d’orientation Parcoursup. Dans un premier temps, la plateforme ne sera que « consultable » pour faire face à l’afflux des connections. Plus tard dans la soirée, les candidats pourront répondre aux propositions.
Deux types de réponses sont possibles. Pour les filières sélectives, comme les IUT, les BTS ou les prépas, ce sera soit « Oui », soit « Non », soit « En attente ». Pour les filières non sélectives, les licences générales, ce sera « Oui », « Non », ou « Oui si ». Cette dernière possibilité sera accordée si l’université considère que le candidat n’a pas toutes les connaissances et compétences requises. Il sera donc accepté à condition qu’il suive un parcours d’accompagnement.
La suite des réponses tombera ensuite au « fil de l’eau », au fur et à mesure des choix faits par les candidats. Chaque matin, la plateforme sera actualisée et les propositions refusées par certains seront réintroduites dans le système et proposées à d’autres. Les nouvelles propositions seront communiquées par mail, par sms et, si l’application Parcoursup a été téléchargée – ce qui sera possible dès mercredi – par notification.
Un accompagnement qui est voulu plus présent qu’en 2018
Avec chaque proposition sera précisé le délai de réponse accepté. Les candidats en liste d’attente seront également informés du rang du dernier admis l’an dernier pour les licences générales et les prépas. Par contre, les BTS, IUT, les instituts infirmiers (IFSI) et les écoles d’ingénieurs et de commerce post-bac ne communiqueront pas l’information.
Dans le cas où un candidat n’avait demandé que des filières sélectives et ne reçoit que des « Non », il pourra demander un rendez-vous à partir du 16 mai. Avec un membre de l’équipe pédagogique de l’établissement pour les lycéens et avec le service d’orientation de l’université pour l’étudiant. Des nouveaux vœux pourront être formulés à partir du 25 juin pour les formations encore disponibles. A partir du 6 juillet, la commission d’accès à l’enseignement supérieur de l’académie pourra être sollicitée.
Un calendrier précis pour les semaines à venir
Le 15 mai : les premières réponses des vœux seront données à partir de 19 heures. Ensuite, elles seront données au fur et à mesure des réponses des candidats.
Le 16 mai : demandes de rendez-vous possibles avec l’équipe pédagogique du lycée ou le service d’orientation de l’université.
Du 15 au 19 mai : les jeunes ont cinq jours (J+4) pour accepter, refuser ou placer « En attente » la ou les propositions reçues.
A partir du 20 mai : les jeunes n’auront plus que trois jours pour répondre aux propositions.
Du 17 au 24 juin : pendant les épreuves du BAC, la plateforme sera figée et le délai des réponses suspendu.
Le 25 juin : formulation de nouveaux vœux. Le candidat toujours en liste d’attente peut utiliser le « répondeur automatique » pour hiérarchiser ses vœux. Il n’aura plus besoin de se connecter quotidiennement, le répondeur acceptera la proposition automatiquement selon l’ordre choisi.
Le 6 juillet : sollicitation de la commission d’accès à l’enseignement supérieur de l’académie du secteur.
Avant le 19 juillet : les candidats qui ont accepté une proposition avant le 15 juillet doivent s’inscrire dans leur futur établissement.
Avant le 27 août : les candidats qui ont accepté une proposition après le 15 juillet doivent s’inscrire dans leur futur établissement.