Les premiers tours des Masters 1000 de Rome se terminent ce mardi 14 mai. Chez les femmes, seules Alizée Cornet et Kristina Mladenovic se sont qualifiées pour les deuxièmes tours. Chez les hommes, Jérémy Chardy est le seul Français à passer l’étape suivante.
Tant chez les hommes que chez les femmes, les Français ne convainquent pas aux Masters 1000 de Rome, à seulement deux semaines de Roland-Garros. Parmi les trois qualifiés au deuxième tour, deux se sont imposés face à leurs rivaux tricolores. Kristina Mladenovic s’est imposée facilement, mardi 14 mai, face à Caroline Garcia (6-1 ; 6-2). Jérémy Chardy a vaincu Richard Gasquet en trois sets (6-1 ; 4-6 ; 6-3). Il devra affronter le deuxième meilleur joueur mondial, Rafael Nadal en 16e de finale, mercredi 15 mai. Le joueur français pourrait venir à bout de l’Espagnol, qui n’a pas remporté un seul tournoi sur terre battue cette année. Chez les femmes, Alizée Cornet est venue à bout de la numéro 10 mondiale Aryna Sabalenka (6-1 ; 6-4). Elle sera opposée à Carla Suarez Navarro en 16e de finale, ce mercredi.
La messagerie mobile WhatsApp a dû admettre une faille de sécurité, après un article du Financial Times. Un coup dur pour Facebook, la société mère.
Bug dans le système. L’application de messagerie WhatsApp, détenue depuis 2014 par Facebook, a admis, ce mardi, avoir été infectée par un logiciel espion au début du mois, après les révélations du Financial Times en début de matinée.
Les pirates informatiques ont pu installer un logiciel malveillant sur les téléphones Android et Iphone de plusieurs usagers, via un appel. Une faille de sécurité majeure pour le groupe, pourtant connu pour son attention à ce genre de risque.
⚠️L’autorité de protection des données 🇮🇪 a été informée le 13/05 par #WhatsApp d’une grave vulnérabilité en matière de sécurité sur son application. Elle pourrait permettre à un acteur malveillant d’installer un logiciel non autorisé et d’accéder aux données des utilisateurs 🔻
« Cette vulnérabilité est majeure puisqu’elle permet une prise de contrôle totale de l’équipement sous-jacent », explique Loïc Guézo, secrétaire général du Club de la sécurité de l’information français (Clusif). « Il faut imaginer qu’on peut utiliser toutes les ressources de votre téléphone sans témoin d’activité de type voyant rouge.» Le problème a été résolu avec la dernière mise à jour. Le porte-parole de l’application conseille d’ailleurs aux utilisateurs de la télécharger.
Selon le Financial Times, le logiciel espion a été conçu par la société israélienne NSO Group, déjà accusée d’avoir aidé des gouvernements du Moyen-Orient à espionner des militants et des journalistes au Mexique. La société nie cependant toute implication directe, et insiste sur le fait que sa technologie est « commercialisée par l’intermédiaire de licences à des gouvernements dans le seul objectif de combattre la criminalité et le terrorisme ».
Un scandale supplémentaire pour Facebook
Ce scandale est un coup de plus pour sa société mère Facebook, souvent critiquée pour sa mauvaise protection des données. En mars dernier, le réseau social avait reconnu que des centaines de millions de mots de passe de ses utilisateurs avaient été stockés sans cryptage, et vulnérables à n’importe quelle attaque informatique. En décembre, 1 500 applications liées à Facebook avaient eu accès aux photos de 7 millions de personnes.
Cette faille de sécurité sur WhatsApp arrive donc au mauvais moment pour le groupe qui tente par le biais de son PDG Mark Zuckerberg, de rassurer les Etats après le scandale Cambridge Analytica en 2018. Facebook avait permis à la société de sondages d’avoir accès aux données de plus de 50 millions d’utilisateurs. Le chef d’entreprise était vendredi dernier à l’Elysée pour rencontrer Emmanuel Macron et discuter, entre autres, du respect des données personnelles des usagers du réseau social.
Actuellement en guerre commerciale avec la Chine, qui s’est traduite par l’imposition mutuelle de droits de douanes supplémentaires sur des centaines de milliards de dollars de biens, Donald Trump a affirmé mardi que les agriculteurs américains seraient « parmi les plus grands bénéficiaires« , bien que qu’ils soient actuellement affectés par les représailles chinoises. Cet argent proviendra des droits de douane « massifs » payés pour autoriser la Chine, « ou d’autres » pays à faire des affaires aux Etats-Unis.
Le président américain a également tweeté mardi matin : « Espérons que la Chine nous fasse l’honneur de continuer à acheter nos formidables produits agricoles, les meilleurs, mais si tel n’était pas le cas votre pays paiera la différence sur la base d’achat très élevé de la Chine… » Les agriculteurs avaient déjà été impactés au printemps 2018 par les représailles de l’Union européenne suite à l’imposition par les Etats-Unis de tarifs douaniers supplémentaires sur l’acier et l’aluminium.
Il avait déjà été mis en en examen en mai 2017 pour sept cas d’empoisonnement. Un médecin-anesthésiste de Besançon, Frédéric Péchier a été placé en garde à vue ce mardi matin dans les locaux de la police judiciaire de la ville pour être interrogé sur « une cinquantaine » d’autres cas, a appris l’AFP de source proche du dossier.
Cette garde à vue s’inscrit dans une enquête préliminaire conduite depuis deux ans, distincte de l’information judiciaire dans laquelle il avait été déjà mis en examen en mai 2017 pour sept premiers cas de patients, dont deux étaient décédés. Les faits remontent à une période allant de 2008 et 2017, rapporte France 3 Franche-Comté. Les incidents d’anesthésie s’étaient déroulés lors d’opérations sans difficultés particulières dans deux cliniques privées de Besançon. Selon les investigations de la police judiciaire, des doses létales de potassium et d’anesthésiques locaux ont été volontairement administrées aux patients.