La cour d’appel de Paris, qui devait se prononcer ce mardi 10 avril sur le plan de sauvegarde des sociétés de Bernard Tapie, rendra finalement sa décision jeudi. En janvier, le parquet général et le Consortium de réalisation (CDR), l’entité chargée de gérer le passif du Crédit lyonnais, ont réclamé la liquidation des sociétés de Bernard Tapie. Ce dernier devait rembourser les 404 millions d’euros reçus du Crédit lyonnais en 2008 lors d’un arbitrage depuis invalidé. La nouvelle décision tranchera sur ce remboursement.
La ville de Paris a dévoilé mardi 10 avril le plan « Réparer et embellir » doté de 20 millions d’euros pour la rénovation de logements sociaux.
« Réparer et embellir ». Telle est la mission de la ville de Paris qui va investir 20 millions d’euros pour améliorer le quotidien des familles en logement social. C’est au coeur du 19e arrondissement de la capitale, au 97/99 avenue Simon Bolivar que la maire de Paris Anne Hidalgo a présenté ce mardi à 16 heures le plan « Réparer et embellir ». Une partie de ce plan avait déjà été présentée en janvier dernier. Cette dotation de plusieurs millions d’euros servira à accélérer la rénovation des parties communes, la réfection des cages d’escaliers, ou encore l’amélioration des espaces extérieurs. 30 000 logements en bénéficieront.
Depuis son élection à la tête de Paris en avril 2014, Anne Hidalgo a fait du logement une priorité de sa mandature. Le plan concerne prioritairement les immeubles de logements sociaux des quartiers populaires, notamment les « briques rouges » des boulevards des Maréchaux.
Lors de la présentation du plan étaient présents au côté d’Anne Hidalgo : Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement, de l’habitat durable et de l’hébergement d’urgence, François Dagnaud, maire du 19e arrondissement et Stéphane Dauphin, Directeur général de Paris Habitat. Cette présentation s’est tenue sur un site emblématique du parc social : le groupe Bolivar-Chaufourniers-Moreau, avenue Simon Bolivar (19e).
Christian Sewing serait-il le nouvel espoir de Deutsche Bank ? Le banquier de 47 ans a été nommé PDG de la banque allemande dimanche soir. Pour le conseil de surveillance qui l’a désigné, il pourrait sortir la banque de la crise dans laquelle elle est plongée depuis plusieurs années.
En prenant les rênes de la banque allemande dimanche soir lors de sa nomination comme PDG, Christian Sewing s’apprête à faire face à deux défis majeurs : redresser rapidement Deutsche Bank et regagner la confiance des investisseurs. En effet, depuis janvier, Deutsche Bank a vu son cours en bourse perdre près de 30% de sa valeur.
Changement de stratégie
La désignation de Christian Sewing semble marquer un changement dans la stratégie de Deutsche Bank, qui depuis plusieurs années, avait misé sur la banque d’investissement d’envergure mondiale. Mais cette activité ne s’est jamais vraiment remise de la crise de 2007-2008. Aujourd’hui, elle est devenue un poids pour Deutsche Bank. Le nouveau PDG souhaite, lui, s’ancrer davantage en Allemagne. Il n’a toutefois pas encore précisé les mesures concrètes qu’il comptait prendre.
La nomination du nouveau PDG a été favorablement accueillie par les investisseurs. Au lendemain de la nomination de Christian Sewing, le titre de la banque a grimpé de 3,7%.
Christian Sewing a commencé comme apprenti chez Deutsche Bank il y a trente ans. Depuis, il a grimpé progressivement les échelons pour être en charge de la banque de détail, avant de devenir membre du directoire en 2015.
Face au malaise et à la détresse d’une partie du personnel de santé, un numéro d’écoute a été mis en place. Huit infirmiers se sont suicidés l’année dernière.
Mal-être, épuisement professionnel, souffrance au travail… Les professionnels de santé sont particulièrement touchés. Face à la détresse de certains, un numéro d’écoute a été mis en place. Le 0.800.800.854 est disponible 7 jours sur 7 et 24h/24. Il doit venir en aide aux professionnels de santé, « sur tout le territoire », détaille l’Ordre national des infirmiers.
Grâce à ce numéro, les soignants seront en contact avec « des psychologues cliniciens formés » et pourront « bénéficier d’un soutien psychologique » immédiat. Ils pourront également se voir proposer un accompagnement de terrain, par une association ou une structure locale. En cas de violence, agression, litige ou pour des questions déontologiques, administratives ou juridiques, le personnel soignant sera orienté vers l’interlocuteur adéquat. Le président du conseil national de l’Ordre des médecins, M. Bouet, a indiqué que le service sera financé par les « cotisations des professionnels« .
« Ce malaise a un coût social »
Ce numéro d’écoute devra permettre de faire face au malaise du personnel soignant, les infirmiers en tête. Dans cette profession, « huit suicides avérés » ont été recensés l’année dernière. Horaires de travail à rallonge, agressivité des patients, charge de travail trop importante… Plus de huit infirmiers sur dix affirment se sentir « très souvent » ou « quelques fois » « émotionnellement vidés par leur travail », d’après une enquête réalisée par l’Ordre des infirmiers. Un quart des personnes interrogées déclare avoir déjà consulté un psychiatre ou un psychologue pour des questions liées à leur travail.
« On voit bien que ce malaise a un coût social, une répercussion sur la santé, sur les erreurs qui peuvent être faites auprès des usagers« , a déclaré Patrick Chamboredon, président de l’Ordre national des infirmiers.