Eminem attaque en justice le parti au pouvoir en Nouvelle-Zélande

Lundi, le rappeur Eminem a entamé une procédure judiciaire contre le NZNP (parti national de Nouvelle-Zélande), parti de centre droit actuellement au pouvoir en Nouvelle Zélande, qu’il accuse d’avoir utilisé sans licence son tube « Lose Yourself » dans une campagne politique.

Les avocats de l’artiste américain ont assuré à la Haute Cour de Wellington qu’il n’avait pas autorisé le Parti National à utiliser sa chanson, présente dans le film 8 Mile, sorti en 2002.

De son côté, la formation de centre droit se défend en expliquant que le titre utilisé provenait d’une « banque de sons générique issue du fournisseur de musique Beatbox ».

 

Lose Yourself a été classé par le magazine Rolling Stone parmi les 500 plus grandes chansons de tous les temps, et récompensé de deux Grammys et d’un Academy Award.

Marie Lecoq.

Le Congrès américain devrait éviter le « shutdown »

Les parlementaires républicains et démocrates sont parvenus cette nuit à se mettre d’accord sur un projet de budget qui devrait être adopté d’ici la fin de semaine. Le texte de plus de 1 500 pages doit permettre le financement des administrations centrales pour éviter la paralysie budgétaire, le fameux « shutdown », comme en 2013.

Le projet de loi détaille 1 163 milliards de dollars de dépenses dont près de 600 milliards pour l’armée (+ 4,5% par rapport à 2016), une augmentation du budget militaire dont se félicitent les républicains.


« L’Amérique sera plus forte et plus en sécurité grâce à ce budget » – Paul Ryan

Pour parvenir à cet accord, les démocrates ont obtenu qu’aucun dollar fédéral ne soit alloué pour entamer le chantier de construction du mur à la frontière Mexicaine en 2017. lls sont également parvenus à conserver le versement des subventions liées à l’Obamacare ainsi que le financement du planning familial.

 

❌ Pas d’argent pour le mur de Trump

❌ Pas d’arrêt du financement du planning familial

❌ Aucune coupe budgétaire majeure voulue par Trump

 

Antoine Colombani

Manifestations de l’opposition vénézuélienne contre Maduro

Des manifestants ont commencé, ce mardi 2 Mai, à bloquer des routes et de grandes rues un peu partout dans le pays dès l’aube, en vue d’une « méga » manifestation mercredi. Ils protestent contre l’annonce faite le 1er mai par le président Nicolas Maduro. Celui-ci a signé un décret convoquant une assemblée constituante appelée à rédiger une nouvelle Constitution, qui remplacerait celle initiée en 1999  par l’ancien président Hugo Chavez.

Alors que M. Maduro a assuré qu’il s’agirait d’une constituante « populaire, citoyenne, ouvrière », d’une « constituante du peuple » et non « des partis politiques », ses adversaires ont qualifié cette perspective de « fraude constitutionnelle » et « de coup d’état » contre le Parlement, seule institution contrôlée par l’opposition.

 

Emilie Salabelle

Le FMI salue les réformes engagées par les pays du Golfe

Jihad Azour

Les réformes lancées dans les pays du Golfe face à la baisse des prix pétroliers vont “dans la bonne direction”, d’après le directeur régional du FMI, Jihad Azour. « Si elles continuent sur cette voie durant les trois ou cinq prochaines années, le niveau du déficit sera inférieur à 2% », a-t-il expliqué à l’AFP.

Depuis la mi-2014, les revenus pétroliers des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar, ont fortement baissé. Il leur a donc fallu revoir leur modèle économique et baisser leurs dépenses publiques.

Parmi les réformes mises en place par les pays du CCG se trouvent la baisse des subventions aux produits pétroliers, la fin de la gratuité de certains services publics ainsi que l’instauration d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en 2018.

Pour M. Azour, l’imposition d’une telle taxe est un « pas important » qui aidera à diversifier les revenus hors pétrole et à renforcer les institutions fiscales. Le rapport régional du FMI montre d’ailleurs que le taux de croissance du secteur non-pétrolier dans les monarchies du Golfe devrait passer d’environ 2% en 2016 à 3% cette année.

 

Gautier VIROL