Un nouveau gouvernement a été annoncé ce jeudi 11 février après-midi. Il marque l’arrivée de la patronne des Verts Emmanuelle Cosse ainsi que de l’ex Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Revivez avec nous le live des évènements.
Cinq anecdotes insolites (ou presque) sur… Louise Attaque !
Après dix ans de silence, revoilà les mélodies entêtantes de Louise Attaque. Le groupe français sort ce jeudi un nouvel album intitulé “Anomalie”, le premier depuis le départ du batteur Alexandre Margraff. Un nouvel opus qui signe un retour en force d’un des groupes de rock français les plus connus. CelsaLab vous livre quelques-uns de ses secrets les mieux gardés.
Vous avez déjà chanté « Léa » à tue-tête pendant une soirée arrosée ? Vous avez déjà entendu parler de Louise Attaque ? Vous avez envie d’en connaître plus ? Genèse du groupe, reprises, chansons secrètes…. Retour sur les petits secrets d’un des groupes les plus populaires de France.
1. C’est qui « Louise » ?
Louise est-elle une conquête de Gaëtan Roussel, la grand-mère d’Arnaud Samuel ou la sœur jumelle de Robin Feix ? Vous hésitez entre deux réponses ? Ne perdez pas de temps, ces trois propositions sont fausses. Le prénom Louise est une référence à Louise Michel l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Franc-maçonne aux idées féministes, elle fût la première à arborer le drapeau noir du mouvement libertaire. Le nom du groupe est donc un clin d’œil à cette figure historique. Quant à « Attaque », nous vous faisons grâce de l’explication, puisqu’il n’en existe pas.
2. Le premier album du groupe s’est vendu à 8 exemplaires
Avant de devenir le groupe aux trois millions d’album vendus, les membres de Louise Attaque ont connu les répétitions dans des garages, les concerts dans des bars PMU, mais surtout, l’anonymat. Les années 1990-1993 ont été des années de disette. Leur premier album, enregistré dans la cave d’Alexandre Margraff, s’est vendu à 8 exemplaires, dont 6 à la famille des trois membres fondateurs (Gaetan Roussel, Robin Feix, Alexandre Margraff). Enregistré sur une cassette, cet album ne restera pas dans les annales. Dommage.
3. Il existe un medley caché à la fin de « Nos sourires »
Dans leur album « À plus tard crocodile », figure un titre nommé « Nos sourires ». À la fin de ce morceau, à 2 min 44 très exactement , une oreille attentive pourra déceler quelques mots jetés à la volée. D’après les internautes, si on fait bien attention, on entend en fond… d’autres chansons de l’album. On reconnaît distinctement les morceaux « Sean Penn, Mitchum » et « Si c’était hier ». Référence à leurs premiers morceaux, faute d’inattention ou petit effet musical ? Le mystère reste complet.
4. Louise Attaque en hébreu
Vous connaissiez « Allez viens, j’t’emmène au vent », voici « מיכאל גריילסאמר – יאללה בואי« . Non, il ne s’agit pas d’une faute de frappe mais de la traduction en hébreu du titre le plus connu de Louise Attaque. Sur Youtube, il n’est pas difficile de trouver des vidéos d’adolescents chanter, une guitare à la main, le célèbre morceau des quatre Français. Mais les vidéos de « J’t’emmène au vent » chanté en hébreu par Michael Greilsammer, un artiste israélien assez connu, sont quant à elles beaucoup plus difficile à dénicher. Cadeau (on est comme ça au CelsaLab):
5. « Elle est pas terroriste, elle est pas antiterroriste… ». Certes, mais c’est qui cette Léa ?
Si l’on sait que Léa n’est pas « à droite » ni « maladroite », son identité, elle, reste un mystère. Aucune déclaration officielle n’a été faite à ce sujet par Gaëtan Roussel, même si plusieurs sources indiquent qu’il aurait donné une interview radio à ce propos. L’hypothèse la plus plausible est que Léa représenterait en fait le sexe du chanteur, celui-ci ayant choisi d’en parler de manière ambigüe afin de laisser planer le doute. Une autre hypothèse plus délicate fait quant à elle allusion aux initiales de Louise Attaque, soit L et A, qui formeraient le prénom Léa. On vous laisse choisir votre version préférée.
Nivin POTROS.
PSG : la patte Blanc
À une semaine du choc contre Chelsea en Ligue des Champions, le Paris-Saint-Germain a prolongé mercredi le contrat de son entraîneur Laurent Blanc jusqu’en 2018. Un signe fort, qui montre la confiance de Nasser el-Khelaïfi pour le Président, dont le club marche sur l’eau en Championnat.
Après trois ans, l’accent gardois de Laurent Blanc ne se remarque presque plus dans le club de la capitale. Après avoir fait valser les Kombouaré et autre Ancelotti, le PSG version qatarie semble avoir trouvé son rythme de croisière, avec à la barre l’ancien libéro de l’équipe de France, qui vient de signer pour deux ans de plus. Une première pour Blanc, qui n’a jamais réussi à rester en poste plus de trois ans (de 2007 à 2010 à Bordeaux, puis de 2010 à 2012 à la tête de l’équipe de France). Il faut dire que depuis son arrivée en 2013, tout va pour le mieux à Paris, qui accumule les records de points et de victoires. Dernier en date : celui du plus grand nombre de matches sans défaite (33 matches), ravi à l’équipe de Nantes de la saison 1994-1995. Triple tenant du titre de champion de Ligue 1, les Parisiens s’acheminent tranquillement vers un quatrième sacre qui ne devrait pas leur échapper, si l’on en croit les vingt-quatre points qui les séparent de Monaco, le dauphin.
À une marche de Luis Fernandez
Vainqueur de huit titres nationaux sur neuf possibles, Laurent Blanc est déjà devenu l’entraîneur le plus titré de l’histoire du club, avec deux fois plus de trophées que Luis Fernandez lors de ses deux passages sur le banc parisien (1994-1996 et 2000-2003). S’il va au bout de ses cinq ans de contrat, Blanc battra même le record de matches de ce dernier (244 matches). L’équipe du coach cévenol n’aura pas beaucoup de difficulté à retenter le quadruplé cette année, étant déjà qualifiée pour la finale de la Coupe de la Ligue et pour les quarts de finale de la Coupe de France. Mais un titre manque au palmarès de celui qu’on surnomme toujours le Président : un sacre européen, en Ligue des Champions si possible. Un sacre qui, dans le cœur des supporters parisiens, lui permettrait définitivement de remplacer le grand Luis, vainqueur de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes (C2) en 1996. Laurent Blanc reste toutefois le seul entraîneur parisien à avoir emmené son équipe trois fois d’affilée en quarts de finale de la Ligue des Champions.
Passer la souris sur les graphiques pour révéler les données.
Mais Laurent Blanc n’a pas tout changé à Paris d’un coup de touillette magique : si le PSG impose une telle hégémonie sur le football français, ce n’est pas simplement à cause de son entraîneur et ses bonnes inspirations. Le club de la capitale remercie surtout ses Blaise Matuidi, Marco Verratti, Thiago Silva, Zlatan Ibrahimovic ou encore Angel Di Maria. Mis à part deux ou trois faux espoirs (Javier Pastore, Alex, Edinson Cavani), le recrutement impressionnant de ces trois dernières années a tenu ses promesses. Complices, complémentaires, les Rouge et Bleu font preuve d’une cohésion d’équipe remarquable sur et en dehors du terrain, à tel point que l’on se demande quel rôle peut bien avoir Laurent Blanc auprès de ses joueurs. Peut-être les laisse-t-il simplement s’exprimer, au point de dominer outrageusement le classement des buteurs (Zlatan, 21 buts, et Cavani, 11 buts) et des passeurs (Di Maria, 10 passes, encore Zlatan, 8 passes).
Passer la souris sur les graphiques pour révéler les données.
Reste que malgré sa réputation, Zlatan n’est pas éternel et quittera probablement le PSG à la fin de la saison. À 33 ans, le capitaine suédois veut un baroud d’honneur, en forme de victoire de la Ligue des Champions, une compétition qu’il n’a jamais remportée (et dans laquelle, il faut bien le dire, il n’a jamais brillé). La tâche sera ardue pour lui comme pour Laurent Blanc, alors que le PSG recevra Chelsea mardi 16 février, en huitièmes de finale de la C1. Une équipe que l’entraîneur parisien connaît bien puisqu’il l’a déjà affrontée deux fois en deux saisons, et qu’il avait éliminée l’an dernier au bout du suspense (1-1, 2-2). Pour l’instant, Laurent Blanc garde la tête froide, mais il suffirait d’une défaite pour faire vaciller la confiance de sa direction.
Paul Verdeau
La musique unit les couples : paroles d’éro-mélomanes
Selon une étude publiée par l’entreprise de matériel électronique Sonos, la musique est un bon atout quand on est en couple. Alors y a-t-il des morceaux qui nous émoustillent plus que d’autres ? La réponse du CelsaLab en trois témoignages.
Interroger 30 000 personnes dans le monde et les observer pendant qu’elles écoutent de la musique chez elles. C’est le pari un peu fou que s’est lancé l’entreprise Sonos en décembre dernier. Etalée sur 10 jours seulement, l’étude publiée ce jeudi dévoile l’impact qu’a la musique sur les couples. Trois personnes nous donnent chacune un exemple de musique qui a compté quand elles étaient avec leur partenaire.
Laura, 18 ans
Pour moi, c’est Cœur de Pirate qui symbolise les moments passés à deux, avec « Mistral Gagnant ». Je la joue au piano quand je suis toute seule, ça me rappelle de bons souvenirs. Je sais que la chanson originale a été écrite et interprétée par Renaud, mais c’est vraiment la version de Cœur de Pirate qu’on préfère, mon copain et moi. Et même si les paroles sont dédiées à la fille de Renaud, quand je l’écoute, je suis d’humeur romantique.
Marion, 23 ans
Si je devais choisir une musique ce serait « Sexual healing » de Marvin Gaye. C’est une chanson que j’écoutais avec mon copain sur la plage. Elle est assez dynamique et donne envie de danser. J’aime bien la réécouter, elle me met de bonne humeur !
Pierre, 65 ans
Une chanson que je réécoute avec plaisir c’est « Wonderful life » de Black. Tout simplement parce que c’est sur cette chanson que j’ai dansé la toute première fois avec ma femme. Cela me rappelle nos premières années de couple. Quand elle repasse à la radio, je ressens toujours beaucoup d’émotion. Encore aujourd’hui, il m’arrive de la chanter à la maison avec elle.
Découvrez aussi la sélection de nos internautes
Du plus rock au plus sensuel en passant par un peu d’électro, voici une sélection de 15 chansons, choisies par nos internautes.
- « I Love U So » – Cassius
- « You & Me » – Disclosure
- « Thinking out loud » – Ed Sheeran
- « With or Without you » – U2
- « Taciturn » – Stone Sour
- « Lemonade » – CocoRosie
- « Nocturne n°3 en la bémol mineur » – Liszt
- « Let’s get it on » – Marvin Gaye
- « Poetry: How Does It Feel » – Akua Naru
- « The Man who sold the world » – reprise de Nirvana
- « Elle est d’ailleurs » – Pierre Bachelet
- « Fever » – Little Willie John
- « Renata » – James Holden
- « The Recipe » – Kendrick Lamar
- « Vienne » – Barbara
Margaux Malinge