LIVE – Révision constitutionnelle : L’Assemblée nationale a voté pour

18h : Fin du Live : Merci à tous de nous avoir suivi aujourd’hui! A demain!

Aurevoir

17h55: Corse : Un cheminot de 55 ans a été tué par la chute d’un panneau publicitaire. Les forts vents qui balayent la région ont emporté une tôle qui s’est finalement effondrée sur l’homme. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.

17h50: Politique : François Hollande sera demain soir l’invité des journaux télévisés de 20h de TF1 et de France2. Le remaniement devrait être annoncé demain en fin de journée, et le Président de la République prendra donc la parole depuis l’Elysée, interrogé par Gilles Bouleau et David Pujadas.

17h45: Attentats du 13 novembre : La salle de concert du Bataclan va être rénovée avant sa réouverture fin 2016. 89 personnes avaient été tuées le 13 novembre par trois djihadistes. « Nous ferons tout notre possible pour accueillir à nouveau des spectacles avant la fin de l’année 2016, » indique l’équipe de direction du Bataclan, co-dirigée depuis douze ans par le producteurs Jules Frutos et Olivier Poubelle.

Le Bataclan après les attentats. /AFP
Le Bataclan après les attentats. /AFP

 

17h40 : Manifestation VTC : Les chauffeurs de VTC (véhicules de tourismes avec chauffeurs) vont une nouvelle fois manifester demain, dès 05H00 du matin entre la Porte Maillot et l’Étoile, selon des sources concordantes. Ils se réunissent une nouvelle fois pour protester contre des mesures prises par le gouvernement sous la pression des taxis. Pour la première fois, ils seront soutenus par le syndicat Force ouvrière (FO).
Comprendre la bataille taxis-VTC en chiffres.

17h30: Rugby : Le deuxième ligne Pascal Papé, âgé de 35 ans, a prolongé d’un an son contrat avec le Stade Français où il finira sa carrière, a annoncé le club aujourd’hui. Arrivé au club en 2007, puis sélectionné à 65 reprises avec le XV de France, le joueur emblématique s’est félicité de cette signature. « Je suis très content. Je pense que je peux faire encore une saison de plus en tant que joueur et ça me fait plaisir parce que je finirai vraiment ma carrière de joueur dans ce club et c’est ce que je voulais. »

Pascal Papé à l'entrainement avec le XV de France
Pascal Papé à l’entrainement avec le XV de France

17h10: Justice : Brahim Zaibat, un danseur devenu célèbre grâce à l’émission Danse avec les Stars, a été condamné à verser un euro de dédommagement à Jean-Marie Le Pen pour la publication d’une photo de lui montrant le cofondateur du Front national endormi dans un avion, bouche ouverte, avec la légende suivante « mettez les KO demain en allant tous voter. Pour préserver notre France fraternelle !!! » Le tribunal n’a pas jugé ce cliché « ni dégradant, ni malveillant, »  mais a toutefois ordonné au danseur de le supprimer dans les 48 heures, sous astreinte de 1.000 euros par jour de retard, avec interdiction de le publier à nouveau, sous astreinte de 1.000 euros par infraction constatée. Brahim Zaibat devra également verser 3.000 euros de frais de justice à Jean-Marie le Pen. Il a fait appel de cette décision.

17h00 : Attentats du 13 novembre : Donald Trump, le candidat à la Primaire républicaine, a accordé une interview au magazine Valeurs Actuelles qui sortira demain en kiosque. Il y dévoile son opinion sur l’immigration, l’islam, ou les récents attentants. A ce propos, il déclare même : « J’ai toujours une arme sur moi. Si j’avais été au Bataclan, je peux vous dire que j’aurais ouvert le feu ».

16h50: Révision constitutionnelle : L’Assemblée nationale a voté le projet de révision constitutionnelle par 317 voix contre 199 et 51 abstentions. Le texte, qui inscrit dans la loi fondamentale le régime de l’état d’urgence et la déchéance de nationalité pour les auteurs de crimes et délits terroristes, va désormais être examiné au Sénat. Le Premier ministre Manuel Valls s’est dit « satisfait » du vote de l’Assemblée et « convaincu » que la révision constitutionnelle « sera adoptée par une majorité au congrès. »

Manuel Valls à l'Assemblée nationale /AFP
Manuel Valls à l’Assemblée nationale /AFP

16h40 : Israël : Le chef de l’opposition israélienne Isaac Herzog a déclaré aujourd’hui qu’un accord de paix était impossible et qu’il fallait « séparer les Israéliens des Palestiniens autant que possible » à Jérusalem et en Cisjordanie occupée. « Il s’agit de prendre notre destin en mains, » a-t-il ajouté.

M. Herzog, chef travailliste de l’Union sioniste, a tout de même affirmé son attachement à une solution à deux Etats (la création d’un Etat palestinien coexistant en paix avec Israël), ce qui va dans le sens des principaux plans de paix internationaux. Mais d’après lui, « le réalisme commande que nous comprenions que la paix n’est pas pour demain, qu’elle n’est pas au coin de la rue. »

16h15 : Justice : L’essayiste d’extrême-droite Alain Soral a été condamné par le Tribunal Correctionnel à 10.000 euros d’amende, notamment pour injure raciale à l’encontre du journaliste Frédéric Haziza, qu’il avait qualifié « d’éternel juif errant. » Le 29 mars 2014, Alain Soral avait publié un article dans lequel il s’en prenait au journaliste, rebaptisé « Petit Frédéric », et à sa « triste silhouette d’éternel juif errant, dos voûté, oeil inquiet, quasimodo d’un malheur millénaire… » L’essayiste a également été condamné à verser un euro de dommages et intérêts et 1.000 euros pour les frais de justice à quatre associations de lutte contre le racisme.

16h00 : Syrie : Laurent Fabius a accusé aujourd’hui la Russie et l’Iran d’être complices de la « brutalité effrayante » du régime syrien. Devant les députés, il a exigé l’arrêt des bombardements. « Il y a à la fois une brutalité effrayante du régime de Bachar al Assad (…) et j’appelle les responsables par leur nom: il y a une complicité de la part de la Russie et de l’Iran » a-t-il assuré.

Laurent Fabius /AFP
Laurent Fabius /AFP

15h50: Nantes : Selon France Bleu Loire Océan, des manifestants pro-kurdes tentent d’accéder au Consulat de Turquie à Nantes. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et a mis en place un cordon policier.

15h35: Syrie : Des négociations sont-elles possibles en Syrie? Le coordinateur général de la coalition de l’opposition syrienne, Riad Hijab, n’a pas refusé l’idée de se mettre autour d’une table pour discuter et sortir le pays de l’impasse. Mais « avant d’aller à Genève le 25 février, une série de mesures doivent être appliquées » a-t-il précisé aujourd’hui lors d’une conférence presse. Il réclame notamment la levée des sièges, la nécessité de laisser passer l’aide humanitaire et l’arrêt des bombardements sur les civils.

Riad Hijab, représentant de l'opposition Syrienne. AFP
Riad Hijab, représentant de l’opposition Syrienne. AFP

15h10 : FMI : Christine Lagarde met en garde l’Ukraine. La Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) s’est dite préoccupée par le manque d’efforts de réforme et de lutte contre la corruption dans le pays. « Sans de nouveaux efforts significatifs pour améliorer les réformes en matière de gouvernance et combattre la corruption, il est difficile de voir comment le programme soutenu par le FMI peut continuer« , a-t-elle ajouté. L’aide financière est pourtant indispensable pour l’Ukraine, qui reste embourbée dans une crise économique profonde.

Les deux précédents crédits accordées à l’Ukraine (16,4 milliards de dollars en 2008, 15,1 milliards en 2010) avaient déjà été rapidement interrompus face au refus des autorités de mettre en œuvre les réformes exigées.

14h55: Affaire Karachi : La Cour de cassation vient d’ordonner un réexamen par la cour d’appel de Lyon de l’affaire sur le financement de la campagne d’Edouard Balladur en 1995, pour laquelle les juges avaient renvoyé six personnes en procès. Cette affaire porte sur des soupçons de rétrocommissions sur des contrats d’armement avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite qui auraient servi à financer la campagne de l’ancien locataire de Matignon.

Vidéo: comprendre l’affaire Karachi en moins de 3 minutes

14h35 : Croissance USA : Possible coup d’arrêt pour la croissance aux Etats-Unis. Janet Yellen estime que les conditions actuelles des marchés financiers aux Etats-Unis sont “moins favorables à la croissance”. La présidente de la Banque centrale américaine cite le déclin des prix des actions en bourse et l’appréciation du dollar. Elle estime également dans un discours au Congrès que “si ces conditions persistaient, elles pourraient peser sur les perspectives de l’activité économique et sur le marché du travail”.

14h25 : Virus Zika : Selon le professeur Jean-François Delfraissy, infectiologue, il n’y aura pas de pandémie de Zika dans le Sud de la France et dans l’Europe du Sud en 2016. “Oui, on va avoir du Zika en France” a-t-il déclaré. “Pourtant, je ne crois pas à une pandémie”. Il a également souligné la nécessité de s’intéresser aux moustiques qui pourraient véhiculer le Zika pour comprendre leur présence dans des territoires jusqu’alors épargnés.

CARTE. Quels pays sont menacés par Zika ?

14h10: Accident de car dans le Doubs : Le chauffeur de car scolaire, bien qu’hospitalisé, a tout de même été placé en garde à vue pour « homicide et blessures involontaires ». Plusieurs éléments ont conduit la procureur de la république de Besançon, Edwige Roux-Morizot, a prendre cette décision. Notamment les témoignages des enfants et celui d’un témoin, un conducteur qui suivait le car quand l’accident s’est produit.

13h45: Révision constitutionnelle : Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste, appelle aujourd’hui « l’ensemble des députés de gauche et les partisans de la République à mettre un terme à l’examen » du texte de révision constitutionnelle « en le rejetant ». La journée s’annonce décisive pour ce projet, alors qu’un vote solennel de l’Assemblée est inscrit à l’ordre du jour. En cas de rejet par les députés, ce serait la fin du parcours parlementaire de ce projet de loi. « Jamais la précipitation et l’improvisation ne devraient présider à la modification des textes fondamentaux de la République », a expliqué Pierre Laurent.

Pierre Laurent, secrétaire général du PCF
Pierre Laurent, secrétaire général du PCF/ AFP


13h26 – Piratage au FBI : Un hacker sème la panique au FBI. Le pirate informatique menace de révéler les données de 20 000 employés du Bureau. Une liste de 9 000 noms des salariés du département de la sécurité intérieure a déjà été publiée dimanche 7 février. Mais d’après The Guardian, la liste comporterait de nombreuses erreurs ainsi que des informations datant de plusieurs années. Selon le journal, les informations détenues par le hacker ne seraient pas vraiment préjudiciables.

13h05 : Notre-Dame-des-Landes : mobilisation surprise devant le conseil départemental de Loire-Atlantique. Une cinquantaine d’opposants à l’aéroport occupent le hall du bâtiment. Ils ont amené avec eux une dizaine de moutons.

12h59 – Réfugiés : L’Union européenne exhorte les 28 États membres à accélérer l’accueil des réfugiés, selon l’AFP.

12h52 – Calais : Un corps retrouvé dans le port. Il s’agirait d’un migrant, selon la préfecture du Pas-de-Calais. Le corps aurait été immergé depuis plusieurs jours.

12h46 – Grèce : La Commission européenne exhorte la Grèce à améliorer ses conditions d’accueil des demandeurs d’asile. Le but est que les autres pays puissent renvoyer des migrants vers ce pays dans le cadre d’une meilleure gestion de la crise migratoire.

12h43 – Mannequin ronde : Ashley Graham, mannequin grande taille, va poser pour le numéro “Swimsuit Issue”, le plus célèbre du magazine américain Sports Illustrated. Chaque année, ce numéro réunit des mannequins et sportives photographiées en maillot de bain. C’est la première fois qu’une femme ronde va poser pour “Swimsuit Issue”.

12h33 – Cour des comptes / Tabac : La Cour des comptes préconise des hausses des prix “plus fortes et plus continues”. Dans son rapport annuel, la Cour des comptes relève que la menace pour la santé publique a tendance à augmenter en France avec une hausse des ventes de tabac en 2015 après plusieurs années de baisse. Pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement en matière de lutte contre le tabagisme, elle préconise des hausses des prix “plus fortes et plus continues”.

12h37 – Accident de car dans le Doubs : Les deux victimes sont une jeune fille de 14 ans scolarisée en 3eme et un garçon de 11 ans, en 6eme, selon L’Est Républicain.

12h27 – Remaniement : François Hollande a annoncé en Conseil des ministres sa décision de nommer Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel.

12h26 – Alcools français : Exportations françaises de vins et spiritueux « historiques » en 2015: 11,7 milliards d’euros. Cette performance, en hausse de 8,7% sur l’année, est due principalement aux ventes de champagne et de cognac et à un taux de change favorable avec la baisse de l’euro mais les vins sans bulles continuent de pâtir d’une offre insuffisante, selon les professionnels.

12h16 – Révision constitutionnelle : les députés UDI voteront majoritairement pour, affirme Philippe Vigier, président du groupe UDI à l’Assemblée nationale.

24 à 25 des 29 membres du groupe centriste, qui soutiennent en particulier la peine de déchéance de nationalité pour les terroristes telle que formulée dans le texte, doivent ainsi se prononcer pour, tandis que 4 ou 5 devraient voter contre, a-t-il précisé.

12h07 – Appel de menaces dans des lycées : Un jeune présenté devant le juge. Le parquet requiert le placement en détention du suspect, selon l’AFP. Le jeune dijonnais de 18 ans, féru d’informatique, s’est désolidarisé des alertes à la bombe infondées reçues par les lycées. Il est soupçonné d’avoir bâti un serveur informatique permettant de rendre les envois anonymes ainsi que de brouiller les pistes sur Internet. Un juge spécialisé doit statuer aujourd’hui sur le placement en détention.

12h05 – Sextape : Benzema toujours sous contrôle judiciaire. RTL évoquait la semaine dernière la levée du contrôle judiciaire de l’attaquant du Real Madrid, mais Le Parisien ce matin affirme que Karim Benzema (photo AFP) est toujours placé sous contrôle judiciaire, et empêché de voir Matthieu Valbuena.

(FILES) This file photo taken on November 05, 2015 shows Real Madrid's French striker Karim Benzema (C) leaving the court house in Versailles, near Paris, on November 5, 2015. A possible lifting of a judicial control that prohibits Karim Benzema to get in contact with teammate Valbuena in the context of the sextape affair is examined, French prosecutors informed on February 2, 2016. / AFP / MATTHIEU ALEXANDRE

11h59 – Cochon : New Hampshire (USA) : un cochon s’invite aux primaires américaines. Les citoyens étaient appelés à voter hier dans le New Hampshire pour élire leur candidat aux élections présidentielles. Un cochon, évadé d’une ferme voisine de Pelham en a profité pour s’inviter devant un bureau de vote, comme le rapporte BFMTV.com. L’animal a été rapidement ramené à son propriétaire.

11h49 – Remaniement : dernier Conseil des ministres pour Laurent Fabius. Laurent Fabius a annoncé ce matin à la presse qu’il participait aujourd’hui à son dernier Conseil des ministres, confirmant ainsi son départ du gouvernement pour le Conseil constitutionnel.

11h39 – Accident dans le Doubs : Réaction de l’Elysée. François Hollande a adressé ses “sincères condoléances aux proches des victimes” et assure “la solidarité de toute la Nation”. L’accident a fait deux morts et quatre blessés légers selon un premier bilan.

11h26 – Racisme : Nantes : une agence de finance islamique vandalisée. Elle devait ouvrir ses portes cette semaine à Rezé, elle ne le fera pas. L’agence Noorassur (photo AFP), spécialisée dans la finance islamique a été vandalisée dimanche 7 février dans l’après-midi. La fondatrice de la société, Sonia Mariji dénonce le caractère “raciste” et “haineux” de cet acte dans les pages de 20 Minutes.

Photo AFP

11h17 – Politique Israël : Nouvelle condamnation pour l’ex-Premier ministre israélien : Ehud Olmert a été condamné ce matin à un mois de prison pour entraves à la justice. Cette condamnation fait suite à une peine de 18 mois d’emprisonnement pour des faits de corruption. L’homme de 70 doit entrer en prison le 15 février.

11h14 – Primaire à gauche : Benoit Hamon serait candidat si des primaires à gauche ont lieu. Sur BFMTV/RMC ce matin, l’ancien ministre du de l’éducation nationale a déclaré « être probablement candidat » pour l’élection présidentielle de 2017.


11h06 – Incendie dans la Drôme : un important nuage de fumée noire mais pas de blessés : Le feu s’est déclaré dans un bâtiment du groupe chimique Belge Solvay ce mercredi 10 février vers 7h à Valence selon l’AFP. Une épaisse fumée noire s’est échappée du site mais l’incendie n’a pas fait de blessés. Entre 500 et 600m2 de l’atelier auraient été détruits par le feu.

11h04 – Corée du Nord: le Japon annonce de nouvelles sanctions contre Pyongyang après le lancement d’un missile. Les mesures comprennent une interdiction d’accès aux ports japonais.

11h01 – Inde : Un éléphant saccage une partie d’un village. L’animal sauvage a causé de nombreux dégât matériels à Siliguri, dans l’est du pays. Plus de peur que de mal : aucun blessé n’est a constater. Selon le journal Indian Express, le personnel en charge des forêts est arrivé sur place et lui a administré des tranquillisants.

10h43 – Alep (Syrie) : Plus de 500 morts, dont des dizaines de civils depuis le début de l’offensive du régime lancée le 1er février et soutenue par la Russie. Hier, nous vous expliquions pourquoi Alep était une conquête clé pour Bachar al-Assad.

10h28 – Attentat de la rue des Rosiers : La justice jordanienne a rejeté l’extradition vers la France de deux suspects dans l’attentat contre un restaurant juif de la rue des Rosiers à Paris, selon l’AFP. Parmi ces suspects, le cerveau présumé, Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, un jordanien d’origine palestinienne. Son extradition a été refusée car un accord entre la France et la Jordanie n’était pas entré en vigueur au moment de la comparution du suspect devant la justice jordanienne. Le deuxième homme, Nizar Tawfiq Mussa Hamada, n’a pas été extradé à cause du dépassement du délai de prescription.

10h24 – Appel de menaces dans des lycées : Un jeune présenté devant le juge : un lycéen dijonnais de 18 ans va être présenté ce mercredi 10 février devant le juge d’instruction. Il est accusé d’avoir passé les appels anonymes menaçants dans des lycées parisiens.

10h25 – Économie : La Cour des comptes publie son rapport annuel. Dans le viseur de la rue Cambon : la Poste, la SNCF, la RATP et l’inspection du travail. La Cour des comptes pointe aussi les centrales nucléaires, dont les coûts de maintenance sont estimés à 100 milliards d’euros.

10h23 – Justice : Le procès de Jérôme Cahuzac est reporté au 5 septembre. Une question de droit soulevée par la défense a été jugée recevable.

10h20 – Égalité homme/femme : Le rapport doit être rendu cet après-midi mais le journal Le Monde a déjà publié des éléments. Les entreprises du CAC 40 comptent 34,1 de femmes dans leur conseil de surveillance ou d’administration. Un pas vers l’objectif des 40% fixé par les lois Zimmerman (2011) et Sauvadet (2012). Les entreprises de taille intermédiaires, quant à elles, sont encore en retard selon le rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes et du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

10h19 – Accident de car : Un accident de car scolaire est survenu ce matin à 8h à Montbenoît dans le département du Doubs. Deux collégiens ont perdu la vie et sept autres sont légèrement blessés.

En Espagne, 5 coalitions possibles pour sortir de l’impasse

Chargé par le roi Felipe VI de former un nouveau gouvernement, Pedro Sanchez, le leader du parti socialiste espagnol, consulte depuis le début de la semaine les différents partis afin de constituer un gouvernement de coalition. Sans succès pour l’instant. Tour d’horizon des différents scénarios possibles.

Spanish Socialist Party (PSOE) leader Pedro Sanchez (C) arrives to give a press conference at the Spanish Parliament in Madrid on February 3, 2016. Spain's king gave Socialist party chief Pedro Sanchez the tough task of forming a government yesterday in a bid to end a potentially damaging political deadlock more than six weeks after inconclusive elections. AFP PHOTO / GERARD JULIEN / AFP / GERARD JULIEN
Pedro Sanchez, leader du parti socialiste espagnol, aux Cortes. (Crédit photo: AFP)

Depuis le 20 décembre dernier, date des élections générales, l’Espagne est dans l’impasse. Aucun parti ne détient de majorité capable de former un gouvernement. Sorti vainqueur du scrutin, le PP ne dispose que de 123 sièges sur les 173 nécessaires pour pouvoir gouverner seul. Le Parti socialiste, lui, accuse le coup : avec 90 sièges, il obtient le plus mauvais score de son histoire. Le parti anti capitaliste issu du mouvement des indignés, Podemos, fait lui, une percée remarquable. Il entre pour la première fois au parlement avec 69 députés. Autre belle performance, celle du parti de centre droit Ciudadanos qui arrache 40 sièges. Face à un parlement aussi fragmenté 5 scénarios sont possibles :

  • La coalition de la stabilité

Première coalition envisagée, une alliance entre le parti populaire, Ciudadanos et le Parti socialiste. Qualifiée par les milieux d’affaires de « coalition de la raison », cette grande alliance « à l’allemande » serait la coalition idéale car elle exclurait le parti Podemos jugé trop radical. Si une telle coalition permettrait de sortir de l’impasse, elle n’est pourtant pas à l’ordre du jour. Le leader du parti socialiste, Pedro Sanchez, refuse catégoriquement toute alliance avec le parti populaire. En cause, notamment les scandales de corruption qui ont émaillé le mandat de Mariano Rajoy mais aussi la politique économique jugée trop austère par les barons socialistes. Contacté par le CelsaLab, Georges Edouard, spécialiste de l’histoire contemporaine espagnole, est catégorique : « Le parti socialiste n’a aucun intérêt à s’allier avec le Parti populaire. Pire, son électorat ne le lui pardonnerait pas car ce dernier est idéologiquement plus proche de Podemos que du PP. »

  • Le front anti PP

Seconde coalition possible, un front anti Parti populaire. Cette coalition serait à l’image de sa voisine portugaise. Vainqueur des élections, le Parti conservateur n’a pas pu former de gouvernement, faute de majorité. Ce sont finalement les socialistes alliés aux communistes qui ont réussi à former un gouvernement. En Espagne, la coalition anti PP comprendrait le Parti socialiste, Ciudadanos, Podemos et le parti d’extrême gauche, Izquierda unida (IU). Là encore, une coalition de ce type n’est pas réalisable. Podemos comme Ciudadadanos refusent de s’allier. « Pour Pablo Iglesias, leader de Podemos, le parti d’Albert Rivera est idéologiquement plus proche du PP que du parti socialiste. Du côté de Ciudadadanos, on refuse catégoriquement de s’allier à Podemos qualifié de parti « extrémiste » proche du régime de Nicolas Maduro, » avance Georges Edouard.

  • L’alliance des droites

Troisième coalition possible : Une alliance entre le parti populaire et Ciudadanos. Si pendant sa campagne, Albert Rivera avait catégoriquement écarté l’idée d’une alliance avec le PP, aujourd’hui l’idée est sur la table. Mais là encore cette coalition aurait du mal à exister car elle n’obtiendrait pas le nombre de voix suffisant. A eux deux, ils obtiendraient 163 sièges quand la majorité est de 173 sièges.

  • Le Cartel des gauches

Quatrième coalition envisagée : celle d’une alliance entre les différents partis de gauche. Cette coalition est ardemment défendue par Pablo Iglesias, le leader de Podemos. Elle inclurait le Parti socialiste, Podemos, Izquierda unida, mais également trois partis indépendantistes : le Catalan, Esquerra Republicana et les deux partis basques, Bildu et le PNV. Cette idée a néanmoins dû être abandonnée  car Pablo Iglesias s’est vu posé une fin de non recevoir par Pedro Sanchez, dont l’appareil politique refuse catégoriquement de s’allier aux partis indépendantistes qui “mettent à mal la souveraineté de l’Etat Espagnol”.

 

li>La coalition du changement 

Enfin, une dernière coalition est envisagée par  Pedro Sanchez. Cette fois elle réunirait le parti socialiste, Podemos et Ciudadanos. Mais là encore, une telle coalition s’annonce plus qu’improbable du fait des réticences des deux « nouveaux partis » à gouverner ensemble. A cette heure donc et selon Georges Edouard, « la seule solution possible est la tenue d’une nouvelle élection. »

Alexandra del Peral

Primaires américaines : les candidats anti-establishment ont la cote

Donald Trump et Bernie Sanders se sont largement imposés dans les primaires républicaine et démocrate dans le New Hampshire. Jewel Samad / AFP
Donald Trump et Bernie Sanders se sont largement imposés dans les primaires républicaine et démocrate dans le New Hampshire. Jewel Samad / AFP

A priori, tout oppose les deux vainqueurs des primaires républicaine et démocrate dans le New Hampshire. Pourtant, Donald Trump comme Bernie Sanders sont l’incarnation d’une révolte populaire contre l’establishment américain.

Une vague a submergé les candidats républicains et démocrates de l’establishment. Cette vague, c’est celle de la révolte populaire. Lassés par la classe politique américaine, les électeurs du New Hampshire ont choisi d’accorder leur confiance à des candidats anti système. Donald Trump a remporté, lundi, la primaire républicaine dans le New Hampshire, reléguant son poursuivant à plus de 18 points. Le magnat de l’immobilier a su séduire grâce à un discours sécuritaire et anti-immigration. De son côté, Bernie Sanders, socialiste revendiqué, a écrasé l’ancienne secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Hilary Clinton, en obtenant 60% des voix contre 39% pour sa concurrente. Dans un pays où le terme « socialiste » est souvent considéré comme une injure, l’exploit est de taille.

Les deux hommes, pourtant si éloignés politiquement, défendent une même idée : faire tomber un système politique corrompu par le lobbying. Dans un article du Monde, Laurence Nardon, politologue, et responsable de l’Institut français des relations internationales, souligne que ces «derniers mois ont porté au premier rang des candidats inattendus, qui remettent profondément en cause la manière de faire des deux grands partis». Un contexte qui profite aux deux candidats.

Des programmes économiques loin de la réalité

Pendant longtemps « les deux candidats ont été sous-estimés par l’establishment des deux partis » soutient Laurence Nardon. Au fil des sorties provocatrices du candidat républicain, les spécialistes misaient sur son explosion en vol. Manifestement, leurs prophéties ne se sont pas réalisées. Crédité de 38% des intentions de vote, Donald Trump fait figure de favori dans la course à l’investiture républicaine et continue de surfer sur la vague de la provocation et de la démagogie. Défenseur du rêve américain, il mise sur un programme économique jugé caduque, en promettant une suppression de l’impôt sur les sociétés et les successions et prône le gel du SMIC local. Dans les faits, même s’il est élu, les promesses du milliardaire se verront contrées par un Congrès peu convaincu par la viabilité de ces réformes.

Même constat pour le sénateur démocrate du Vermont. Si les intentions du candidat démocrate sont à l’opposé de Trump, Bernie Sanders risque d’être bien seul à les défendre face au Congrès. Le socialiste a fait de la lutte contre les inégalités son cheval de bataille. Pour ce faire, il mise sur une couverture de santé universelle. Compte tenu des difficultés rencontrées par le président sortant, Barack Obama, pour faire adopter l’Obamacare, on peut douter de la faisabilité d’une telle réforme. Pour Laurence Nardon, « il ne faut pas oublier qu’aux États-Unis, le président ne peut presque rien faire sans l’accord du Congrès, qui ne voterait ni les décisions sociales d’un Sanders, ni les décisions xénophobes d’un Trump. » Pour elle, malgré les très bons résultats des deux hommes, il n’y a aucune chance qu’ils atteignent la plus haute marche du pouvoir. « Ils pourraient peut-être remporter les primaires, mais certainement pas l’élection finale, car l’électorat national dans son entier les rejettera. On est dans la même dynamique que celle du FN en France. »

Un ennemi commun: la finance

Si Donald Trump et Bernie Sanders ont deux visions à des années lumières l’une de l’autre, ils ont un ennemi en commun: le monde de la finance. « Ce sont des types qui jouent avec du papier et qui ont de la chance […] Ils gagnent des fortunes et ne paient pas d’impôts, c’est ridicule. Je veux sauver la classe moyenne », avait expliqué « The Donald » dans une interview à CNN. De son côté, Bernie Sanders ne cache pas son envie d’en finir avec les avantages octroyés aux cols blancs. Tous deux veulent augmenter de manière significative les impôts pour les plus riches. Une proposition qui a le mérite de convaincre. « On peut donc voir dans la campagne de 2016 la fin d’une époque de la politique américaine, celle de l’argent-roi – car l’électeur, in fine, refuse de jouer le jeu. En délaissant les candidats ‘mainstream’, dont les programmes privilégient les élites contre les classes moyennes, il montre que l’argent des donateurs ne peut acheter une élection » explique Laurence Nardon.

Victoire Haffreingue-Moulart

Conseil des prud’hommes : pourquoi les délais sont si longs

Crédit : ActuaLitté sur Flickr
Crédit : ActuaLitté sur Flickr

Plus de 200 salariés attaquent l’Etat pour déni de justice ce mercredi 10 février, en raison des délais de procédures trop longs au conseil des prud’hommes. Une situation difficilement supportable pour les plaignants concernés, qui s’explique par un manque de moyens.

Sarah* commence à être une habituée. Depuis trois ans, l’agente de service en hôtellerie se rend régulièrement au conseil des prud’hommes de Paris. Accompagnée de quatre de ses anciennes collègues, elle se bat pour faire reconnaître les heures de travail non payées par leur ancien prestataire. « L’affaire est toujours renvoyée« , explique-t-elle simplement. Une situation loin d’être exceptionnelle, sur laquelle la justice se penche ce mercredi.

Plus de 200 salariés attaquent l’Etat français pour « des délais d’attente trop longs au conseil des prud’hommes ». Le tribunal de grande instance de Paris examine une première série d’assignations, déposées pour dénoncer des procédures qui peuvent durer trois, cinq, parfois six ans en cas d’appel. Une situation que reconnaissent les avocats et face à laquelle ils sont impuissants.

Pas de temps, pas d’argent

Xavier Matignon, avocat depuis 18 ans, pointe l’inflation des affaires :

La conjoncture économique, le taux de chômage et les relations employeur-salarié de plus en plus tendues ont mené à une explosion des contentieux. Aussi, les gens sont plus au courant de leurs droits, grâce à internet.

Marie X*, l’une de ses consœurs, évoque également un manque de moyens, financiers et humains :

Il n’y a pas assez de greffes, et pas assez d’avocats pour traiter toutes les affaires. Les calendriers procéduraux ne peuvent pas être respectés et souvent, quand les affaires sont renvoyées, c’est parce que les avocats des parties ne sont pas prêts à défendre l’affaire.

Le ras-le-bol des plaignants

Pascal Beni, salarié d’une entreprise informatique de 33 ans, est l’un des nombreux plaignants qui pâtissent de la situation. Il se rend aujourd’hui à son audience de conciliation, après qu’elle a été renvoyée parce que l’avocat de la parti adverse ne s’était pas présenté… début 2014 :

J’ai dépensé 4 000 € jusqu’à présent. Ma vie de famille en pâtit. On m’a dit que ça pouvait durer encore deux ans, plus deux ans en cas d’appel, et encore deux si on va en cours de cassation. En gros, j’en aurai fini en 2022, si je suis encore vivant.

Une amélioration incertaine

Ce n’est pas la première fois que l’Etat se retrouve confronté aux dysfonctionnements du système judiciaire. Il y a cinq ans, il avait été condamné à 400 000 € d’amende pour des faits similaires. Entre temps, le vote de la loi Macron, en août 2015, devait simplifier les procédures prud’homales pour réduire les délais. Des mesures difficilement applicables selon Marie X*, par manque de moyens.

Benjamin Pierret

*Ces noms ont été changés