Du 11 Juin au 4 juillet prochain se tiendra la Copa América de football au Chili. A cette occasion, le pays hôte de la 44ème édition aura à cœur de remporter le premier trophée de son histoire. Emmenée par son meneur de jeu Arturo Vidal et son buteur Alexis Sanchez, la Roja a bien l’intention d’enfin devenir une équipe de premier plan du football latino.
Pourquoi ils vont gagner ?
Rien ne semble pouvoir les arrêter. Déjà lors de la Coupe du monde au Brésil, le Chili avait été impressionnant en battant largement l’Espagne et en n’échouant en huitièmes de finale qu’aux tirs au but face à un Brésil qui n’avait rien démontré. Mais surtout, les Chiliens sont chez eux. La ferveur populaire que suscite le football dans le pays devrait porter l’équipe chilienne tout au long de la compétition. Un argument à ne pas négliger puisque 47,5 % des Copa América ont été remportées par le pays hôte.
Pourquoi ce n’est pas leur année ?
Le Chili, c’est un peu les « losers » magnifiques du continent. A chaque fois, le pays passe à un cheveu de l’exploit. En témoigne le « casi-gol » de Pinilla l’été dernier qui a manqué d’envoyer le Chili en quarts de finale de la Coupe du monde. Cette année, voici ce qui pourrait se passer : la Roja affronte l’Albiceleste argentine, le frère ennemi en finale. Le pays tout entier est prêt à célébrer le titre attendu depuis des décennies. Le Chili prend le match en main. Sanchez leur donne l’avantage sur une passe lumineuse de Vidal. Les minutes passent. Cette fois, c’est la bonne. Les supporters commencent déjà à déboucher le pisco quand soudain… Medel, le bouledogue qui stoppait inlassablement les assauts argentins, se blesse et sort sur civière à la 85ème minute. Le Chili a déjà utilisé ses trois changements et doit finir à 10. La nation chilienne retient son souffle. Mais ce diable de Messi, transparent jusqu’ici, marque un but d’extraterrestre avant de doubler la mise à quelques secondes du coup de sifflet final. Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, mais à la fin c’est toujours le Chili qui perd d’un cheveu.
Les derniers résultats
Au Brésil, le Chili a atomisé l’Australie puis l’Espagne, pourtant championne en titre. En huitièmes de finale, elle a démontré sa supériorité dans tous les domaines face au Brésil… sauf aux tirs au but. Impressionnants, ils ne peuvent que confirmer à la Copa.
Le joueur à surveiller
Edson Puch : Le buteur de 29 ans a tapé dans l’oeil du sélectionneur Jorge Sampaoli. Evoluant à Huruacan en Argentine, il a étonné tout au long de l’année grâce à ses performances en Championnat et en Copa Libertadores. Il pourrait être l’une des révélations du tournoi.
Les absents
Une des forces du Chili pour la Copa América. Malgré les récriminations d’Arsène Wenger, tous les joueurs seront présents pour en découdre. Une raison de plus pour croire en la victoire chilienne ?
L’avis de la rédac
★★★★★ La rédaction est unanime. 2015, c’est l’année du Chili. Ils sont jeunes, beaux, talentueux et en plus, ils sont chez eux. Et malheur à ceux qui diraient le contraire.
Les 23 :
Gardiens: Claudio Bravo (Barcelona), Johnny Herrera (Universidad de Chile), Paulo Garces (Colo Colo)
Défenseurs: Gary Medel (Inter Milan), Mauricio Isla (Queens Park Rangers), Eugenio Mena (Cruzeiro), Gonzalo Jara (Mainz), Jose Rojas (Universidad de Chile), Miiko Albornoz (Hanover 96)
Milieux: Arturo Vidal (Juventus), Marcelo Diaz (Hamburg SV), Charles Aranguiz (Internacional), David Pizarro, Matias Fernandez (Fiorentina), Jorge Valdivia (Palmeiras), Carlos Carmona (Atalanta), Jean Beausejour (Colo Colo), Felipe Gutierrez (Twente Enschede)
Attaquant: Alexis Sanchez (Arsenal), Eduardo Vargas (Queens Park Rangers), Angelo Henriquez (Dinamo Zagreb), Edson Puch (Huracan), Mauricio Pinilla (Atalanta).
Romain HOUEIX