Parcoursup : les premières réponses mercredi soir

La plateforme d’accès aux études supérieures Parcoursup va dévoiler mercredi soir les premières réponses aux vœux des quelque 900 000 candidats. Le dispositif prévu est, à quelques ajustements près, semblable à celui mis en place l’année dernière.
Les premières réponses aux vœux des candidats sont prévues mercredi soir à 19h sur Parcoursup. / Crédit : Julien Marolleau – Flickr

19 heures, c’est l’heure à laquelle les jeunes, des lycéens de terminale et des étudiants en réorientation principalement, vont recevoir leurs premières réponses sur le site d’orientation Parcoursup. Dans un premier temps, la plateforme ne sera que « consultable » pour faire face à l’afflux des connections. Plus tard dans la soirée, les candidats pourront répondre aux propositions.

Deux types de réponses sont possibles. Pour les filières sélectives, comme les IUT, les BTS ou les prépas, ce sera soit « Oui », soit « Non », soit « En attente ». Pour les filières non sélectives, les licences générales, ce sera « Oui »,  « Non », ou « Oui si ». Cette dernière possibilité sera accordée si l’université considère que le candidat n’a pas toutes les connaissances et compétences requises. Il sera donc accepté à condition qu’il suive un parcours d’accompagnement.

La suite des réponses tombera ensuite au « fil de l’eau », au fur et à mesure des choix faits par les candidats. Chaque matin, la plateforme sera actualisée et les propositions refusées par certains seront réintroduites dans le système et proposées à d’autres. Les nouvelles propositions seront communiquées par mail, par sms et, si l’application Parcoursup a été téléchargée – ce qui sera possible dès mercredi – par notification.

Un accompagnement qui est voulu plus présent qu’en 2018

Avec chaque proposition sera précisé le délai de réponse accepté. Les candidats en liste d’attente seront également informés du rang du dernier admis l’an dernier pour les licences générales et les prépas. Par contre, les BTS, IUT, les instituts infirmiers (IFSI) et les écoles d’ingénieurs et de commerce post-bac ne communiqueront pas l’information.

Dans le cas où un candidat n’avait demandé que des filières sélectives et ne reçoit que des « Non », il pourra demander un rendez-vous à partir du 16 mai. Avec un membre de l’équipe pédagogique de l’établissement pour les lycéens et avec le service d’orientation de l’université pour l’étudiant. Des nouveaux vœux pourront être formulés à partir du 25 juin pour les formations encore disponibles. A partir du 6 juillet, la commission d’accès à l’enseignement supérieur de l’académie pourra être sollicitée.

Un calendrier précis pour les semaines à venir

Le 15 mai : les premières réponses des vœux seront données à partir de 19 heures. Ensuite, elles seront données au fur et à mesure des réponses des candidats.

Le 16 mai : demandes de rendez-vous possibles avec l’équipe pédagogique du lycée ou le service d’orientation de l’université.

Du 15 au 19 mai : les jeunes ont cinq jours (J+4) pour accepter, refuser ou placer « En attente » la ou les propositions reçues.

A partir du 20 mai : les jeunes n’auront plus que trois jours pour répondre aux propositions.

Du 17 au 24 juin : pendant les épreuves du BAC, la plateforme sera figée et le délai des réponses suspendu.

Le 25 juin : formulation de nouveaux vœux. Le candidat toujours en liste d’attente peut utiliser le « répondeur automatique » pour hiérarchiser ses vœux. Il n’aura plus besoin de se connecter quotidiennement, le répondeur acceptera la proposition automatiquement selon l’ordre choisi.

Le 6 juillet : sollicitation de la commission d’accès à l’enseignement supérieur de l’académie du secteur.

Avant le 19 juillet : les candidats qui ont accepté une proposition avant le 15 juillet doivent s’inscrire dans leur futur établissement.

Avant le 27 août : les candidats qui ont accepté une proposition après le 15 juillet doivent s’inscrire dans leur futur établissement.

Marine Ritchie avec l’AFP

Funérailles : ces questions pas si stupides que tout le monde se pose

La France a peur. Peur de mourir tout seul, peur de mourir loin de son lit, peur de mourir mais en fait non…  Mais du coup, si ça nous arrive, il se passe quoi exactement ? Voici les réponses à ces questions que vous vous êtes forcément posé un jour ou l’autre. 

Comment ça se passe si je décède à l’étranger ?

Si les proches le désirent, ou si personne ne se manifeste après le décès, les obsèques sont organisées sur place. Le corps, sur demande de la famille, peut également être rapatrié. Il faut pour cela se rapprocher de l’ambassade française qui délivre une autorisation de transport.

Et si je meurs sans rien ni personne ?

Chaque citoyen français a le droit à des obsèques dignes : les services sociaux de chaque ville de France doivent organiser les obsèques des personnes isolées ou sans ressources nécessaires sur simple demande. Ils sont alors placés dans le carré des indigents. 

Etre enterré sans être vraiment mort, c’est possible ?

Les légendes urbaines racontées au coin du feu ont la peau dure, et l’idée de se réveiller six pieds sous terre enfermé dans un cercueil reste une angoisse répandue. Des histoires d’horreurs qui prennent leur source dans des récits, bien réels, d’exhumation de cercueils avec des traces d’ongles sous le couvercle. Pour autant, les progrès de la médecine rendent aujourd’hui ce scénario très improbable. Plus besoin donc de faire installer sur sa tombe une clochette actionnable depuis l’intérieur du cercueil en cas de réveil miraculeux. 

Et si personne ne s’occupe de ma tombe?

Si une tombe n’est pas entretenue, l’administration du cimetière doit contacter les propriétaires qui risquent des sanctions financières. Au bout de trois ans, la municipalité peut reprendre la concession. Elle procède alors à une réduction de corps. Les restes sont placés dans un ossuaire.

Axelle Bouschon & Samuel Kahn