Une djihadiste franco-marocaine mise en examen à son retour en France

Photo : Mahmoud Bali (VOA)

Elle avait rejoint les rangs jihadistes en Syrie en 2014. Une femme de 26 ans a été inculpée à son retour en France et écrouée, a appris l’AFP de source judiciaire, confirmant une information de BFMTV. Interpellée le 6 mai à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu’elle était visée par un mandat d’arrêt, cette Franco-Marocaine a été inculpée pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Selon BFMTV, la jeune femme, qui avait épousé un combattant tunisien mort depuis, avait dit vouloir réaliser une opération kamikaze et s’était inscrite sur une liste de volontaires pour commettre un attentat-suicide. Après s’être rendue en octobre 2018 aux autorités turques, elle avait été emprisonnée avant d’être finalement remise à la France la semaine passée.

Adrien Grange avec AFP

 

La Russie accuse les USA de « faire semblant » de lutter contre l’EI

L’armée russe, qui intervient en Syrie en appui des forces gouvernementales du pays, a accusé mardi les Etats-Unis de « faire semblant » de combattre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) afin de « compliquer » l’avancée des troupes du régime.

Selon le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, la coalition internationale menée par Washington a réduit ses opérations en Irak pour permettre aux combattants de l’EI de se replier dans l’est de la Syrie, où l’armée de Bachar al-Assad progresse dans la région de Deir Ezzor, la dernière aux mains des jihadistes.

« Tout le monde voit que la coalition menée par les Etats-Unis fait semblant de combattre l’Etat islamique, spécialement en Irak, mais continue de soi-disant combattre activement l’EI en Syrie« , a-t-il déclaré dans un communiqué. Depuis le début de l’intervention militaire russe en Syrie en septembre 2015, Moscou a à plusieurs reprises accusé les Etats-Unis de soutenir l’EI ou la branche syrienne d’Al-Qaïda, l’ancien Front Al-Nosra et actuel Front Fateh al-Cham, et appelé Washington à « arrêter de faire des avances aux terroristes« .

Clément Dubrul

32 morts en Syrie suite à une attaque de l’EI

Cinq kamikazes de l’Etat Islamique (EI) se sont fait exploser dans un camp de réfugiés situé au nord-est de la Syrie, dans la province de Hassaké, à proximité de la frontière irakienne, d’après l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH). Le bilan provisoire de l’attentat est de 32 morts et 30 blessés.

La plupart des victimes sont des civils, d’après Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH. Au moment de l’attaque, ce camp temporaire abritait 300 familles ayant fui l’Irak ou la province syrienne de Deir ez-Zor, en majorité aux mains de l’EI. L’attaque-suicide a été suivie de combats avec les Forces démocratiques syriennes (FDS).

Emilie Salabelle

Irak : 10 soldats tués par l’Etat Islamique

Ce mardi, au moins dix soldats irakiens ont été tués dans une embuscade du groupe Etat Islamique (EI) dans la province d’Al-Anbar à l’ouest de l’Irak, ont annoncé des responsables locaux et de sécurité. Cette attaque porte à 26 le nombre de soldats de l’armée irakienne tués dans cette zone ces derniers jours.

Un officiel de la police a déclaré que l’EI a attaqué la base de la 1ère Division à Saggar, dans l’est de Rutba, à environ 400 km à l’ouest de Bagdad. Les djihadistes ont d’abord fait usage de roquettes et tiré aux mortiers, avant que d’autres combattants essayent de prendre la base d’assaut à coups de fusils. Les affrontements ont duré deux heures, selon ces sources.

L’EI s’était emparé en 2014 de la quasi totalité de la province désertique d’Al-Anbar, frontalière de la Syrie, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. Mais il a été chassé de ses principales villes, dont la capitale provinciale Ramadi en février 2016 et Fallouja en juin. Depuis, des combattants de l’EI ont continué d’y harceler les forces de sécurité présentes.

Sarafina Spautz