Disparition de Terry Jones des Monty Python : qui était cette troupe de comiques anglais ?

Terry Jones à Londres en 2012. AFP/Andrew Cowie

L’humour anglais pleure un second membre des fameux comiques les Monty Python disparu ce 22 janvier. Cette fois, c’est Terry Jones, acteur, réalisateur, scénariste, historien et écrivain qui s’est arrêté de rire à l’âge de 77 ans. Retour sur l’histoire de ce collectif d’humoristes hors normes qui a marqué les années 70.

Sans doute inconnus des plus jeunes générations, les Monty Python étaient une troupe de 6 comiques britanniques devenue mythique. Elle a laissé sa trace dans l’art comique, au point de lui attribuer le statut de monument ou de symbole de l’humour à l’anglaise.

L’influence des Monty’s dans leur domaine est comparée à celle des Beatles dans la musique, c’est peu dire.

A tel point que dans le vocabulaire d’outre-manche, le qualificatif « Pythonesque » a même trouvé son chemin vers les dictionnaires.

Un humour décalé révélé par la télévision

Débutant au théâtre, la troupe fut révélé par la BBC dès fin 1969 à travers la série TV Monty Python’s Flying Circus.

L’humour des Monty’s prend ses racines dans le burlesque absurde et surréaliste qui remet en cause dans ces émissions les fondements classiques des productions télé de l’époque.

Sur 5 années, ce sont 45 épisodes qui furent réalisés et diffusés sur le service public anglais.

Découvrez un extrait de la série ci-dessous :

Ils ont inspiré certains de nos comiques français 

Les Monty’s ont laissé leur marque auprès de leurs fans et dans le milieu artistique bien au-delà des frontières du Royaume-Uni et du monde anglo-saxon.

Chez nous, Alain Chabat, la troupe des Robins des Bois ou encore Albert Dupontel se réclament clairement de leur influence.

Après l’arrêt de la série fin 1974, les membres des Monty’s produisent et réalisent pour le cinéma des longs-métrages Sacré Graal ! (1975)  La Vie de Brian (1979) Le Sens de la vie (1983) puis séparément, ils participèrent à des projets de cinéma ou de télévision. Les plus notables : Brazil  (1985), Un poisson nommé Wanda (1988), ou encore Les Aventures du baron de Münchhausen (1989).

Un premier membre des Monty Python, Graham Chapman, avait déjà tiré sa révérence en 1989.

En 2014, les cinq membres restants se sont retrouvés une dernière fois sur scène à Londres et ils proposèrent à leurs fans une série de spectacles joués qui affichèrent tous complets.

THE NEW AVENGER – 23/01/20

Céline Dion aux Vieilles Charrues : les places s’arrachent en 9 minutes

Carton plein pour la diva canadienne, qui se produira sur la scène du festival breton le jeudi 16 juillet prochain.

La réaction de Céline quand elle a vu que les 55.000 places se sont vendues en 9 minutes (Theo Wargo/Getty Images For US Weekly/AFP)

 

Après 38 ans de carrière, Céline Dion continue de provoquer l’hystérie. La billetterie des Vieilles Charrues, festival de musique à Carhaix (Finistère), ouvrait en ligne ce mercredi matin à 10h. Il n’aura fallu que 9 minutes selon les organisateurs pour que les 55.000 places mises en ventes trouvent preneurs. Pour tenter de satisfaire le plus grand nombre, ils avaient pourtant limité le nombre de places à deux par personne. Le jeudi soir affichant complet, la direction des Vieilles Charrues a annoncé que la billetterie pour les trois autres soirées du festival ouvrirait le 18 décembre.

 

 

Il faut dire que l’annonce fin septembre de la venue de Céline Dion au célèbre festival avait fait des émules. Alors forcément, les réactions des chanceux ayant réussi à décroché leurs places ne se sont pas fait attendre.

 

 

En revanche, pour ceux qui sont repartis bredouilles, c’est surtout la déception qui l’emporte.

 

 

Mais pas de panique pour les déçus. A l’occasion de sa tournée mondiale « Courage World Tour », la chanteuse canadienne se produira sur la scène de la Défense Arena de Paris les 26, 27, 30 juin et 1er, 3 et 4 juillet 2020. 6 dates exceptionnelles dont les billets sont déjà en vente.

 

CelsaLab

Ultra-violent et psychopathe : mais pourquoi aime-t-on tant le Joker ?

Depuis 75 ans, le joker est l’ennemi le plus célèbre de Batman.

Salué par les critiques, le film autour du meilleur ennemi de Batman sort ce mercredi en France. Pourtant, outre-atlantique, le Joker divise malgré un démarrage canon au box-office. En cause ? Le long-métrage inciterait à la violence.

C’est un film très attendu qui sort ce mercredi 9 octobre dans les salles de cinéma françaises : Joker met Joaquin Phoenix dans la peau du célèbre méchant de l’univers DC Comics. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le public français est impatient. « On n’a quasiment plus aucun produit autour du Joker, témoigne Enzo Le Guern, employé dans une boutique de figurines de cinéma près de République. Du coup, on est en train de réaliser d’importantes commandes pour la sortie du film. »

Chez Comics Corner, quelques pâtés de maisons plus loin, c’est la même frénésie. Un présentoir invite les clients à découvrir « les meilleurs albums du Joker ». « Il y a vraiment un véritable engouement autour du Joker, explique Jimmy Bismuth, le gérant de la librairie spécialisée dans les bandes dessinées de super-héros. C’est assez classique quand il y a une sortie de film mais c’est vraiment notable avec la sortie du Joker. D’abord, parce qu’ils ont fait une campagne de communication assez bien faite où ils n’ont pas trop dévoilé du film et surtout, parce que le film a été primé à la Mostra de Venise. A partir de ce moment, tout le monde s’est dit : « Le film promet d’être bon ». »

Un personnage « en marge du système »

Sorti le 4 octobre dernier aux Etats-Unis, le long-métrage des studios Warner était déjà en tête du box-office nord-américain ce week-end avec 93,5 millions de dollars de recettes, selon les chiffres provisoires publiés dimanche 6 octobre par la société spécialisée Exhibitor Relations. Une belle entrée en matière malgré des polémiques sur ses thématiques violentes, certains mettant en cause l’empathie dont ferait preuve le réalisateur Todd Phillips à l’égard de son personnage.

Dans ce cru 2019, le réalisateur remonte aux origines de ce super-vilain en nous présentant un célibataire vivant seul avec sa mère mythomane qui, abandonné dans une ville rongée par la misère et les injustices, sombre dans la folie. « Le Joker a différentes formes parce qu’il existe à travers l’auteur qui va l’incarner que ce soit au cinéma ou dans les comics, décrypte Thibault, grand fan de l’univers de Batman. La définition du Joker de base, c’est de dire : « il suffit d’une mauvaise journée, de la pire journée de la vie de quelqu’un, pour qu’il le rende complètement cintré ». »

Difficile cependant de ressentir quelconque empathie envers le personnage car comme le rappelle Jimmy Bismuth, « le Joker est un psychopathe, sadique, maniaque, manipulateur voire tueur en série. Il n’a aucun aspect qui pourrait nous donner de l’empathie pour lui. » Mais alors pourquoi est-il alors si apprécié du grand public ? « Une des raisons, poursuit le gérant de Comics Corner, c’est qu’on a affaire à un personnage en marge du système. Il ne fait pas ce qu’il fait par intérêt personnel : pas pour l’argent, pas pour le pouvoir ni même pour une cause politique… Il le fait parce qu’il peut le faire et parce qu’il trouve ça drôle. Et du coup, il y a un côté un peu barré, anti-système qui plait aux gens. »

Adrien Grange