Pour essayer la réalité virtuelle, direction Montparnasse, dans les bureaux des studio Backlight. L’entreprise produit des films d’animation en réalité virtuelle. On nous propose d’abord d’essayer le casque Vive, développé par HTC. Nous voilà avec le casque sur les yeux, un autre sur les oreilles, et une manette dans chaque main. Le logiciel est lancé. Tout est blanc, partout où le regard se pose. L’univers virtuel est en train de se télécharger. Tout à coup, il apparaît. On se retrouve dans une épave, au fond de l’océan. Des poissons nagent tout autour de nous. On peut se déplacer sur le bateau et explorer l’univers.
Seul souci : il faut éviter de se prendre les pieds dans les fils qui relient le casque à l’ordinateur. En regardant en bas, on est pris d’un vertige : dans ce monde virtuel, notre corps n’existe tout simplement pas. Très rapidement ce malaise laisse place à une immersion totale. Une baleine apparaît, elle nage devant nous, s’arrête et nous regarde. Ses yeux sont à quelques centimètres des nôtres. Rapidement, l’océan disparaît. Il laisse sa place à une maison de banlieue. Ambiance printanière, musique apaisante. Avec les manettes, on peut changer la couleur des murs et du sol de la maison. L’univers change une nouvelle fois.
Nous voilà désormais dans un bureau futuriste. Tout y est interactif : n’importe quel objet peut être utilisé, grâce aux manettes qui remplacent nos mains. Cette expérience terminée, on nous propose d’essayer le fameux Oculus Rift, casque de réalité virtuelle commercialisé par Facebook. On se retrouve dans la peau d’un personnage de film d’animation, dans une course poursuite en voiture sur une île. Le soleil est radieux. Le siège vibre, un ventilateur souffle sur nos cheveux. L’immersion est totale. Le générique défile, on retire le casque. Le retour à la réalité est déstabilisant : on en avait presque oublié la pluie parisienne.