Le tiers-lieu, un espoir pour la ruralité

Paul de Boissieu, Léo Lefrançois et Hugo Roux

Le tiers-lieu, un espoir pour la ruralité

Le tiers-lieu, un espoir pour la ruralité

Paul de Boissieu, Léo Lefrançois et Hugo Roux
11 juin 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

Au village d’Autrêches, dans l’Oise, l’Hermitage se voue à réparer un territoire rural oublié des services publics en proposant formations numériques et solutions écologiques. Au cœur du projet citoyen, la médiation veut notamment renouer les liens, sans se départir d’une certaine dimension politique.

Une campagne sinistrée

À Autrêches, pas un chat. Mais des chiens montent la garde, derrière les portails de fer. Les aboiement crèvent le silence des rues et ameutent les voisins canidés, qui s’en donnent à leur tour à cœur joie. Dans le village de l’Oise, 750 âmes au beau milieu des champs agricoles entre Compiègne et Soissons, le dernier café a baissé le rideau il y a une quinzaine d’années. Les anciens propriétaires sont partis à la retraite, et personne n’est venu reprendre l’affaire. L’ultime fermeture d’une longue liste : « On avait une boulangerie, une poste à Autrêches. Maintenant, il n’y a plus rien », soupire Cyrille Létoffé, 46 ans. Cette « fille du village » a observé ce lent dépérissement qui oblige « à prendre sa voiture pour faire au moins 10 bornes à la moindre course ». Ou pour avoir accès à des services publics, à un médecin, à une école, ou pour faire des rencontres. « Mes deux enfants prennent les deux seuls bus de la journée qui viennent au village – le matin et le soir – pour aller au lycée, à Soissons. Un lieu de sociabilisation, c’est ça qui leur manque surtout ici. Pour discuter, pour se faire de nouveaux copains », déplore-t-elle.

 

Les Hauts-de-France sont constellés de petites Autrêches, ces villages exigus coupés de tout. Derrière l’historique désindustrialisation de la région se cache tout autant une hémorragie agricole, particulièrement virulente pour les zones rurales : selon un rapport de l’Insee, l’emploi agricole a été divisé par trois dans les communes des Hauts-de-France, tandis que le nombre de salariés agricoles permanents a été divisé par deux. Résultat : moins d’attractivité économique, une population vieillissante et des écarts qui continuent à se creuser. « Il y a un retard considérable en matière de digitalisation au sein des collectivités territoriales », confesse-t-on à la Région, qui indique que 800 000 de ses administrés sont touchés par l’illectronisme. Une étude de l’Insee pointe la région comme la lanterne rouge au classement des territoires les plus pauvres de France. Des disparités qui provoquent une orientation politique contestataire : au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, presque 50% des Autrêchois ont voté en faveur du Rassemblement national (RN), 68% au second tour.

 

Mais au-dessus de ce village muet et symbole de la diagonale du vide, l’ambiance est tout autre. Le tiers-lieu de l’Hermitage s’est enraciné dans les hauteurs boisées. Toute la journée, le gravier noirci par les fréquentes averses signalent les allées et venues. Des membres de l’association, des entrepreneurs hébergés sur le site isarien, des fermiers locaux. L’après-midi est réservé à l’accueil d’élus de la Communauté de communes des Lisières de l’Oise (CCLO). Le lendemain, ce sera au tour d’une équipe de télévision d’investir les lieux – accueillir des journalistes y relève de l’habitude -, avant que des étudiants de l’Université technologique de Compiègne ne viennent y poser leur valise le temps de quelques jours.

 

Dans cette noria effervescente se niche la définition d’un tiers-lieu, dont il est bien difficile d’esquisser des contours précis, y compris pour les spécialistes du sujet. En bref, le terme désigne majoritairement un lieu approprié par des citoyens pour mettre en place des projets vertueux et alternatifs. « Un tiers-lieu est un endroit hybride, protéiforme. Ça fait si longtemps qu’on a envie de tout cataloguer, de coller des étiquettes à tout. Le tiers-lieu est là pour casser toutes ces constructions : on y injecte ce qu’on veut et de la manière dont on veut. Et puis on voit ce qui se passe », s’enthousiasme Joséphine Delesalle, qui travaille sur place depuis près d’un an. 

 

 

 

L’Hermitage a été créé en 2015 par Jean Karinthi et quelques associés. L’objectif : donner un nouveau souffle à cette région sclérosée. Aujourd’hui, des matériaux de chantier parsèment encore les terrains du tiers-lieu, prennent l’allure d’objets comme intangibles à l’égal des longs bâtiments aux murs blancs. Les outils ont aidé à la rénovation d’une des annexes bordant l’allée principale. Adrien Monange n’ose y entrer, de peur de salir le revêtement lino encore neuf. « On vise à tout retaper petit à petit. Comme pour ce bâtiment, on se retroussera les manches et on fera avec les moyens du bord », indique l’homme de 24 ans. C’est qu’il faut continuer à dépoussiérer le site de l’Hermitage, et l’image qui lui colle à la peau. L’installation, durant un temps, d’une communauté de lépreux en vase clos après la Seconde guerre mondiale a laissé un durable sentiment de mystère dans le coin. 

 

  • À côté de l'Hermitage, Autrêches semble inanimé, presque déserté ...

 

Pas de quoi effrayer Frédéric Karinthi, que tout le monde surnomme ici le « Boss », qui propose d’y implanter, dans les années 1970, le siège de l’ONG Centre international de développement et de recherche, dont il était directeur financier. « Formidable terrain de jeu » pour ses 8 progénitures, dixit le Boss, l’Hermitage le demeure pour l’aîné de la grande fratrie, Jean : celui qui officie alors dans la branche associative de la Ville de Paris rachète en 2015 les 30 hectares de terrain et sa vingtaine de bâtiments. Puis jette immédiatement les bases d’un tiers-lieu actuellement en pleine expansion, comptant pêle-mêle une ferme agro-écologique, un fablab, des entreprises artisanales, une structure de conseils en innovation sociale, une coopérative agricole. En somme, un Ovni posé dans cette campagne désertique, perçu comme cabinet de curiosités pour les uns ou laboratoire d’idées un brin farfelues à ciel ouvert pour d’autres.

 

« L’Hermitage est implanté dans un endroit très atypique : tout autour, ce sont des votants RN, de gros exploitants agricoles et des chasseurs. Et au milieu de tout ça, vous avez des gens qui arrivent en disant “monde de demain, écologie, fablab’’, qui accueillent des jeunes en réinsertion, des migrants », explique le sociologue et politologue Erwan Lecoeur, fin connaisseur des lieux. « La nouveauté fait peur. À l’Hermitage, tout va très vite, tout est construit et déconstruit très rapidement. Et puis le passé joue encore un peu : la hauteur de l’Hermitage qui surplombe et domine en quelque sorte le reste du village, avec son histoire et ses reclus… », abonde Joséphine Delesalle.

Semer le champ des possibles

Le Covid n’a pas facilité les choses. L’Hermitage a dû mettre en suspens les nombreux projets imaginés pour redynamiser Autrêches. « Les événements sont interdits, le café-cantine est fermé. Forcément ça a ralenti la chose, surtout la partie festive et accueil du village », déplore Adrien Monange, salarié du tiers-lieu depuis quelques mois.

 

En attendant des jours plus joyeux, l’Hermitage ouvre ses portes aux habitants, au gré des différentes initiatives maintenues malgré la pandémie. Ce mardi, c’est une vingtaine d’adhérents de l’AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), qui se retrouvent pour récupérer des paniers de fruits et légumes bio, cultivés dans la ferme de l’Hermitage. Ce sont tous des habitants d’Autrêches et des environs, séduits par une agriculture saine, vendu en circuit court. « Ils ont envie de soutenir leurs paysans, de faire partie d’une association », raconte Edwige Lavogez, qui a créé sa ferme bio il y a deux ans sur une parcelle de deux hectares en contrebas de l’Hermitage. Ce jour-là, des adhérents discutent gaiement autour des étals ; une jeune fille joue librement dans l’herbe en attendant sa mère. L’ambiance est bon enfant et les rapports familiers. Pour les “amapiens”, comme on les appelle ici, leur association est une excellente occasion de se rassembler et d’échanger tout en soutenant des projets locaux. « Les gens avaient besoin de savoir que leurs légumes étaient là, de venir, de pouvoir échanger, parce que mine de rien il y a plein de gens qui ne voyaient pas grand monde, pas d’amis, pas de famille », détaille Edwige Lavogez. 

 

  • Chaque mardi, les Autrêchois viennent récupérer leurs paniers de légumes, récoltés le matin même.

 

L’Hermitage fourmille de projets similaires. Tout est bon pour rassembler les Autrêchois. Il y a le café-cantine bien sûr, qui une fois rouvert aura vocation à favoriser l’échange, mais aussi la forêt de 25 hectares du domaine. Propriété de l’Hermitage, cette dernière est sciemment laissée ouverte au plus grand nombre : « Le tiers-lieu permet d’entretenir un commun végétal. L’Hermitage a de fait une responsabilité sur le devenir forestier. C’est le lieu où les gens vont se rencontrer, discuter autour des problématiques de la forêt, et permettre à la fois de la protéger et de l’exploiter comme une ressource qu’il faut entretenir », analyse le sociologue et spécialiste des tiers-lieux Antoine Burret.

 

Outre les promeneurs qui ont librement accès au bois, le tiers-lieu accueille aussi des cours de sports, et plusieurs battues de chasseurs par an. Des experts forestiers sont régulièrement accueillis sur place, et les passionnés d’archéologie de la Grande Guerre y ont leurs habitudes. Toute cette activité stimule l’échange et une émulation collective. « C’était important de faire de cet endroit un lieu commun, un lieu de partage et de cohabitation. Il y a tout un travail qui est fait pour réunir des acteurs différents autour de la gestion de cette forêt », atteste Adrien Monange. 

 

Pour dynamiser le territoire, l’Hermitage s’appuie aussi sur ses missions de conseil. C’est l’un des fondements du tiers-lieu, qui accompagne des entreprises et des associations locales dans leur projet de développement. « On appelle ça du conseil en innovation sociale : accompagner l’innovation, le changement et aider ces porteurs qui n’ont pas forcément les moyens de se structurer, de trouver les fonds pour développer leurs projets, ou qui n’ont pas forcément les compétences pour faire de la gestion de projet », explique Adrien. Dans cette région largement acquise à l’agriculture intensive, le tiers-lieu a notamment mis en place un accompagnement auprès d’une vingtaine d’agriculteurs locaux, soucieux de passer à un mode de culture plus responsable.

 

 

 

À l’extrémité du tiers-lieu, un bâtiment longiligne de fabrication récente surplombe les deux hectares de ferme. Trois jours par semaine, c’est ici qu’une dizaine d’étudiants suivent la formation numérique dispensée par l’Hermitage – qui décerne un diplôme reconnu par l’état d’installateur et de dépanneur informatique. Tristan Jahn, un trentenaire affable avec de longues dreadlocks, est en charge des cours. Les bénéficiaires, jeunes en décrochage scolaire ou allocataires du RSA, sont en quête d’une réinsertion professionnelle. « Je me souviens d’un élève de quarante ans, un gars timide, en manque de confiance en lui. La formation lui a donné de l’élan. Il travaille désormais dans un hôpital, ça l’a aidé à déployer ses ailes », raconte-t-il.

 

Cette formation s’inscrit dans l’un des axes fondamentaux de l’Hermitage : pallier à la fracture digitale qui sévit dans l’Oise. Outre l’enseignement, le tiers-lieu met à disposition des habitants du matériel informatique, quelques machines de pointe, dont un laser et une imprimante 3D, et l’expertise des informaticiens du site. Ce rôle est largement soutenu par les collectivités locales, qui encouragent le tiers-lieu à réduire l’illectronisme. « Aider les gens sur le numérique, c’est fondamental. Cela a un poids de changement dans la façon dont les gens interagissent », avance Tristan.

 

L’intérieur du « fablab » de Tristan.

 

« Il y a un retard considérable des collectivités locales en matière de digitalisation. Le tiers lieu permet de montrer aux habitants l’importance du numérique. Notre politique de tiers lieu est liée à l’inscription de la collectivité dans une feuille de route du numérique. Le chantier est énorme », explique-t-on du côté de la région. 

 

Pour inciter les habitants à être acteurs du changement, l’Hermitage met en scène ses différents projets. Cette attitude a l’avantage de sensibiliser la communauté locale. C’est notamment la stratégie qui a été adoptée pour mettre en avant les rénovations effectuées sur les différents bâtiments du site. Pour les rendre plus sobres énergétiquement, le tiers-lieu a fait appel à des entreprises locales, et à chercher à employer au maximum des techniques innovantes, respectueuses de l’environnement. Les habitants de l’Hermitage sont conviés à assister aux travaux, pour provoquer le changement. « Il y aura des visites de chantiers, une formation pour les artisans, pour inspirer pour montrer que c’est possible », s’enthousiasme Loïc Pentecôte, un des fondateurs de l’Hermitage, en charge du service éco-rénovation.

 

Pour mener à bien cet accompagnement, l’Hermitage revendique une proximité avec les problématiques locales. Il n’est pas question d’adopter une position moralisatrice ; sur cette terre largement acquise au RN, le tiers-lieu est soucieux d’encourager les habitants plutôt que de les stigmatiser. « Il faut parler aux gens parce que c’est comme ça que ça va marcher. Si ils le perçoivent d’une manière moraliste c’est pas possible. Pour embarquer les gens faut montrer que c’est cool quoi. La politique, c’est l’art de rendre désirable ce qui est souhaitable », soutient Loïc. Pour convaincre les habitants de s’engager en faveur de l’écologie, l’Hermitage défend une approche pragmatique. « L’écologie n’est pas du tout la porte d’entrée des gens. La porte d’entrée qui va leur parler, c’est : “tu pourras bien te chauffer l’hiver, diminuer les factures”. C’est là où ils vont pouvoir s’identifier. »

 

Le tiers-lieu est-il une solution pérenne ?

Cette stratégie n’est pas innocente. Et construire un tiers-lieu ex nihilo demande du temps. Marine Carron le constate petit à petit au fil de son travail : « Créer du lien, créer de la confiance, faire comprendre notre démarche : ça peut prendre dix ans comme ça peut en prendre trois. Il faut être patient. On sent bien qu’il y a toujours de la méfiance vis-à-vis de ce lieu, par rapport à son histoire ou par rapport à ce qu’on souhaite mettre en avant. »

 

Le week-end des 9 et 10 juillet prochains, l’Hermitage accueille 14 représentants de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC), une assemblée de 150 citoyens tirés au sort mis en place par le gouvernement en octobre 2019. Beaucoup ont été déçus en constatant le manque d’intérêt du pouvoir exécutif pour leurs propositions, les poussant à prendre les devants : ils entament une tournée estivale partout en France pour faire entendre leur voix. Leur estrade : les tiers-lieux. Selon Joséphine, ils peuvent être « un levier d’action pour ces politiques, trop souvent recentrées sur Paris », au mépris, entre autres, des zones rurales. Un rôle de politisation assumé. « Le tiers-lieu porte l’idée de démocratie participative, l’idée de dire qu’on peut soi-même s’engager en tant que citoyen, qu’on peut s’activer à l’échelle locale, dans la vie de sa proche communauté, mais aussi à une échelle bien plus importante, au niveau du combat pour la justice sociale et environnementale. On pourrait voir le tiers-lieu comme un moyen parallèle », détaille-t-elle.

 

En apprenant leur venue, des habitants se sont montrés plutôt dubitatifs. « J’ai vu le fils du maire l’autre jour, qui est charcutier, et qui m’a dit qu’il ne fallait pas que ce soit un rassemblement de “vegans-bobos” contre les pesticides. Je lui ai répondu que non, justement, le but était d’accueillir tout le monde, pas de s’enfermer dans une bulle », s’amuse Marine tout en s’affairant à servir un café à quelques résidents. Des temps de débats seront organisés entre représentants de la CCC et Autrêchois. Pour le sociologue Antoine Burret, les tiers-lieux peuvent être considérés, à l’instar des cafés, comme des « parlements du peuple » où se réunissent des individus qui n’étaient pas forcément destinés à se rencontrer autrement : « Ces espaces doivent absolument conserver cette dimension politique pour donner cette possibilité aux gens d’influer sur l’action publique. Ce ne sont pas juste des lieux de passage, ce sont des lieux où les individus contribuent et construisent. »

 

C’est également le point de vue de Mathilde Woillez, experte en développement territorial : « Il est nécessaire aujourd’hui de bâtir de véritables arènes démocratiques où il y a du conflit. Où on puisse réunir à la fois des chasseurs, des votants RN et des agriculteurs bio. On a perdu de vue que la démocratie c’était avant tout du conflit, des frictions, des rapports de force. »

 

  • L'Hermitage est devenu un lieu très prisé des politiques à l'approche des élections régionales.

 

Ils ont beau emprunter à la gauche radicale un vocabulaire libertaire et tout un imaginaire autogestionnaire, leur dépendance à l’Etat est un fait établi… et l’État y trouve lui aussi son compte. L’Hermitage a reçu 150 000 euros sur trois ans dans le cadre du programme interministériel “Nouveaux Lieux, Nouveaux Liens” et a été labellisé à cette occasion “Fabrique de territoire”. Parmi les critères de sélection : ancrage territorial, gouvernance partagée, économie circulaire … En somme, des prérogatives qui s’apparentent à des missions de services publics. « Quand les collectivités territoriales mettent un pied dans les tiers-lieux, elles n’en ressortent pas. C’est le maillon qui manquait dans ces territoires », commente-t-on à la région Hauts-de-France, qui a elle aussi mis la main à la poche à hauteur de 120 000 euros.

 

 

 

Ce soutien de l’Etat pose la question de la viabilité du modèle. Outre les dotations publiques, le projet n’aurait probablement pas pu voir le jour sans deux campagnes de crowdfunding massives, d’un total de 180 000 euros. Pour Antoine Burret, il est tout à fait envisageable de concevoir des partenariats d’un nouveau genre dit “public-privé-particulier” – un mode de financement qui associe autorités publiques, acteurs privés et groupes d’individus comme des coopératives –, pour assurer à ces endroits un schéma économique pérenne. En interne, le fonctionnement économique questionne aussi. Si l’Hermitage compte quelques salariés, beaucoup d’“hermites” sont actuellement sous un statut d’auto-entrepreneur. « Mais tôt ou tard, cette situation est amenée à évoluer, nuance Adrien. De toute façon, nous ne visons pas la rentabilité, comme des entreprises qui se font des grosses marges, mais la pérennité. »

 

Beaucoup de projets, beaucoup de perspectives, beaucoup d’énergie. Mais le défi est de taille. Au-delà du périmètre du domaine, l’Hermitage doit encore convaincre. « Je n’ai pas de centres d’intérêts qui se retrouveraient pour l’instant dans ce que fait l’Hermitage. Ça reste une belle idée, oui. Après, il faut voir », lance une habitante d’Autrêches.

 

Paul de Boissieu, Léo Lefrançois et Hugo Roux.

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