Les oubliées de la rue

D’après le Samusocial, plus de 20% des sans-abri vivant à Paris sont des femmes. De l’étudiante en philosophie à l’institutrice mère de famille, les chemins qui les ont menées vers la rue sont divers.

Je suis bretonne et scorpion “, martèle fièrement Catherine, 55 ans, arrivée il y a quatre mois à la Cité des Dames. Sa teinture de jais contraste avec le rose de ses ongles et de sa doudoune. Ses bagues et ses boucles d’oreille argentés font ressortir sa peau mate. “Je travaillais dans l’hôtellerie et je m’y connais très bien en oenologie. Je sais reconnaître les vins et le cognac, et leurs années”.  

Cette quinquagénaire est dans la rue depuis sa sortie de prison, il y a presque un an. Après trente ans de mariage et deux enfants, Catherine est retournée vivre chez sa mère à Antony, dans les Hauts-de-Seine. “Elle a Alzheimer. Elle est tombée dans les escaliers et on m’a accusé de la taper. J’ai pris six mois de prison”, tente de justifier Catherine. À sa sortie, elle avait écopé d’une mesure d’éloignement de sa mère pendant trois ans et ne touchait plus le RSA car elle n’avait pas pu renouveler sa demande en prison. “Je suis courageuse”, affirme Catherine, qui raconte avoir perdu un bébé quatre jours après sa naissance. “Mais là j’en peux plus. ça va faire cinq jours que je n’ai pas de nouvelles de mon chéri. Il a disparu. “ Depuis plusieurs mois, Catherine partageait sa vie avec Steven, 32 ans, lui aussi sans domicile. “Il lui est arrivé quelque chose mais je ne sais pas quoi. C’est sûr qu’il m’aime, il ne m’aurait pas laissé. Je suis au bord du suicide mais heureusement je suis chrétienne.”

Devant le bâtiment, la frêle et pâle Léa fait peigner ses longs cheveux bruns par une copine. La jeune femme de 23 ans s’est retrouvée à la rue il y a deux semaines après avoir quitté son compagnon violent. “Le mot pervers narcissique est galvaudé mais je pense que c’en était un. Il me rabaissait tous les jours et voulait tout contrôler. Je voulais reprendre mes études. Il voulait que je travaille. Il m’a éloigné de ma famille et de mes amis.”, raconte Léa, qui révèle par ailleurs avoir subi un viol dans son adolescence. Originaire d’Auxerre, elle a déménagé à Paris après son bac pour étudier la philosophie à l’université de Tolbiac. L’ex-étudiante détentrice d’une licence rêvait également de se lancer dans la musique, sa passion. Léa renoue peu à peu avec sa mère mais refuse encore que celle-ci lui vienne en aide financièrement.

 

 

Un camouflage de protection

 

Les derniers chiffres de l’Observatoire du Samusocial indiquent que 5391 femmes ont composé  le 115 au moins une fois en 2016, soit 23% du total d’appels. Lors de la “Nuit de la solidarité” -grande maraude organisée par la mairie de Paris en février dernier- 10% de femmes sur 3622 personnes sans-abri ont été recensés. Si les femmes comptées sont moins nombreuses lors du recensement physique, c’est qu’elles développent différentes stratégies pour se rendre invisibles.

Un mot revient systématiquement dans la bouche des travailleurs sociaux et des membres d’associations : les femmes sans-abri sont des “proies”. D’après Mathieu Darnault, 95% des femmes qui fréquentent la Cité des Dames ont subi des violences conjugales, dans la rue ou pendant leur parcours migratoire et une grande majorité d’entre elles, des violences sexuelles. Ici on est plus tranquille car on est entre femmes mais quand il y a des hommes c’est beaucoup plus dangereux. On est violentée, harcelée, violée” confesse Mounia, 36 ans. Karine Boinot, psychologue clinicienne au CHU de Nantes qui travaille avec les femmes sans domicile, révèle avoir rencontré de nombreux cas de grossesses issues de viol chez les femmes non-domiciliées.

Sur la place de la République, tous les mardi à 20h, se déroule une grande distribution de repas à destination des sans-abris. Dans la foule, à peine une dizaine de femmes. Elles cachent leur visage sous des couches de vêtements et des capuches. Leur assiette à la main, elles s’écartent de la soupe populaire pour se rapprocher des animations, avant de s’empresser de partir, méfiantes. “Il y a des soirs où on ne voit pas du tout de femmes. Elles essayent de se rendre le moins visibles possibles, surtout dans les lieux où il y a beaucoup d’hommes”, explique Célia Allard, maraudeuse de La Croix- Rouge française.

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Une autre façon de se camoufler est de dissimuler sa situation. Comme Catherine et Léa, la plupart des femmes de la Cité des dames sont soignées sinon coquettes. Beaucoup sont maquillées, portent des bijoux, assortissent leurs vêtements. Des séances de tressage s’organisent entre les femmes d’origine africaine. “Bien habillées, elles passent inaperçues. Elle se fondent dans la masse. Avec leurs valises, on dirait des voyageuses”, explique Mathieu Darnault, coordinateur de la Cité des dames.

Les femmes développent d’autres techniques de protection : passer la nuit dans les gares, les stations de métro et surtout les aéroports où elles passent inaperçues, dormir le jour dans des lieux de passage et se déplacer dans les bus de nuit, simuler une relation de couple, trouver un compagnon, se cacher entre deux voitures dans des parkings ou derrière des poubelles…

 

Des histoires de violence

 

Chaque cas de femme sans-abri est singulier mais on retrouve de façon très récurrente des carences affectives pendant l’enfance et des violences intrafamiliales ”, explique Karine Boinot.

Un accident de parcours comme un licenciement ou une séparation ou un évènement violent sont souvent le point de bascule qui mène à la rue des femmes déjà fragilisées par un passif difficile et un milieu familial éclaté.

Je suis partie parce que c’était trop. Mon mec me battait, confie Mounia. J’ai choisi un homme brutal comme mon père. J’ai fait comme ma maman”. Un sourire timide ou des larmes ponctuent le récit de la femme aux cheveux bouclés. Depuis ses vingt-sept ans, moment où elle rencontre son ex-compagnon, Mounia s’est retrouvée plusieurs fois à la rue. “Ma mère a une maladie mentale et je n’ai plus de lien avec mon frère qui habite dans le 16e arrondissement” raconte-t-elle. Comme Catherine, Mounia est sortie de prison il y a trois mois sans logement ni RSA. Elle y est restée six mois pour violence contre une policière. “ Je dormais dans un hall d’immeuble et elle m’a soulevée par le col en me criant dessus pour que je me réveille. Elle ne voulait pas que je sois là. J’ai pris peur donc je l’ai frappée pour me défendre. ”

La non-domiciliation des femmes étrangères s’explique plutôt par une migration en urgence et une situation irrégulière. Mariama a quitté le Sénégal à cause de “problèmes familiaux”.  “J’ai voulu disparaître quelques temps pour me faire oublier” précise la quinquagénaire.

 

Les stigmates laissés par la survie

 

Les troubles psychologiques ou psychiatriques plus graves se développent souvent une fois qu’on est dans la rue. Bien sûr, à cause de fermetures de lits d’hôpitaux, il y une errance de personnes atteintes de maladie psychiatrique mais les troubles apparaissent principalement à cause de la violence et des conditions de survie. Les produits et l’alcool peuvent les majorer. Certains troubles ne seraient pas advenus chez des personnes avec une fragilité si le cadre affectif et matériel avait été apaisé” , précise Karine Boinot.

Selon la psychologue, les femmes développent une honte et perdent l’estime d’elles-même. “ Je peux pas demander de l’argent. J’ai peur que les gens aient pitié, qu’ils me prennent pour une clocharde. Los clopes, je peux. Tout le monde demande des clopes dans la rue ”, raconte Catherine.

Les enfants de Catherine connaissent sa situation. Ce n’est pas le cas des fils de Mariama, restés au Sénégal. L’un est journaliste et l’autre avocat. “Si je leur dis, je vais souffrir. Je ne veux pas les mêler à ça. Je vais leur causer du tort pour rien et les angoisser”, déclare cette ancienne institutrice. Avant de quitter le Sénégal, elle travaillait dans l’administration du prestigieux lycée pour filles Mariama-Bâ. “Ici, certains travailleurs sociaux ne nous respectent pas toujours et on est obligés de supporter ça. Ils croient qu’on ne connaît rien, qu’on n’a pas de manières. ”

L’estime de soi est affectée à cause du sentiment d’échec mais également d’un rapport au corps très compliqué, qui s’explique parfois par une prostitution contrainte. Les femmes sans-abri développent également une méfiance durable ”, précise Karine Boinot. Placée par le Samusocial dans un hôtel, Mounia s’est fait harceler par le gérant. “Maintenant je suis agressive d’emblée avec les hommes”, affirme-t-elle.

Les traces laissées par l’instabilité et le sentiment d’insécurité mettent du temps à s’effacer mais ne sont pas irréversibles. Plus on attend et plus c’est compliqué d’accéder à une résilience. Les femmes à la rue jeunes ont plus de risques de développer des troubles graves”, précise la psychologue clinicienne.

Elle estime qu’un accompagnement psychologique n’est possible que lorsque la situation d’une personne est stabilisée et non pas dans la phase de mise à l’abri. Les personnes atteintes de troubles psychiatriques sérieux sont mal suivies et placées dans de simples espaces d’hébergement, alors qu’elles devraient être hospitalisées.

D’après Mathieu Darnault, quasiment toutes les femmes du centre d’hébergement sont en état dépressif. “Lorsque quelqu’un est déprimé et saoul, il peut avoir un comportement qui laisse penser qu’il est fou alors qu’il s’agit d’un moment d’égarement.” Mounia et Catherine se disent profondément affectées par le mal-être et la situation des autres résidentes et confient avoir besoin de boire régulièrement pour oublier et dormir. Mariama et Fanny, ex-étudiante en psychologie venue du Gabon, s’efforcent de garder une routine. La première veille à ne pas manquer les séances de prière organisées dans le centre d’accueil de jour Halte aux femmes, dans le 12eme arrondissement. Quant à Fanny, elle se rend régulièrement à la bibliothèque, où elle étudie le droit administratif et juridique. “Il faut bien avoir les outils pour changer les choses et se défendre légalement.”  

 

Des mesures d’urgence pointées du doigt

 

Le nombre de femmes à la rue augmente drastiquement depuis une dizaine d’années. Selon Mathieu Darnault, l’arrivée de migrants explique en partie cette augmentation, mais c’est surtout la hausse de la précarité cumulée à la montée des prix de l’immobilier à Paris qui rend l’accès au logement de plus en plus difficile. “ Les critères pour obtenir un logement à Paris sont de plus en plus durs. C’est quasiment impossible quand on a un CDD, un temps partiel ou qu’on gagne le smic.

Fanny, gabonaise de 28 ans, est venue en France pour étudier la psychologie après son baccalauréat. Comme beaucoup d’étudiants étrangers non-européens, elle n’est pas éligible aux bourses du CROUS, ni prioritaire pour obtenir un logement étudiant. Sans garant pour un logement privé, elle est passée de colocation en colocation, parfois non-déclarées. Cette instabilité et son emploi à mi-temps pour payer ses études occupaient une place trop importante dans sa vie. Malgré l’obtention de sa licence, elle n’a pas pu poursuivre ses études en master. Deux redoublements ont conduit au non-renouvellement de son titre de séjour. “ En France, on a les moyens d’éradiquer l’exclusion du logement, d’intégrer les gens et de leur redonner la possibilité de redevenir autonomes. Les hébergements d’urgence sont un cache-misère. ”

Une enquête sur le droit au logement en France, mené par la rapporteuse de l’ONU Leilani Farha, met en cause les manquements du système français pour l’accès au logement. Dans le Monde, elle affirme que 40 % des appels n’aboutissent pas et que les centres d’hébergement sont saturés”. Alors que la plupart des séjours dans un centre d’hébergement ne durent que quelques jours -quatre à la Cité de dames- , les résidentes doivent appeler le 115 plusieurs fois par semaine. Il n’est pas rare qu’elles attendent des heures avant de pouvoir parler à un interlocuteur, sans aucune garantie d’avoir un lieu où dormir le soir.

Sur 20 000 places d’hébergement pour les personnes sans-domicile à Paris, 140 sont disponibles dans des centres réservés aux femmes seules. La Cité des dames est l’un de ces trois espaces. Il propose cinquante places d’hébergement par nuit : vingt-cinq sur des couchettes pour les femmes les plus vulnérables, le reste sur les canapés individuels de la salle d’accueil de jour. Il est le seul à proposer des consultations médicales et psychologiques. Le centre a ouvert en décembre 2018, comme celui de la mairie du 5ème arrondissement (15 places) et la Halte pour les femmes à l’Hôtel de ville (75 places).

Mounia réside depuis deux mois à la Cité des dames. Elle est l’une de rares à bénéficier d’un séjour plus long. “ Dès son arrivée, Mounia s’est lancée dans des démarches pour trouver un logement. On a fait une demande au Samusocial pour lui donner une stabilité qui lui permet de les poursuivre plus tranquillement”, explique Mathieu Darnault.

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Malgré l’incertitude, beaucoup continuent de se projeter. “ Si un jour je deviens PDG d’une grande entreprise, je raconterais mon histoire “, plaisante Fanny. De son côté, Mounia envisage de faire une formation pour devenir hôtesse d’accueil. Je ne pensais pas tomber aussi bas mais je ne me fais pas de souci. Je sais que je vais m’en sortir.

 

Eva Mbengue et Antonella Francini

L’église suédoise de Paris vient en aide aux migrants afghans

L’église suédoise de Paris accueille des migrants afghans déboutés du droit d’asile en Suède. C’est toute une communauté qui aide ces jeunes qui cherchent en France une seconde chance d’obtenir le statut de réfugié.

Église suédoise de Paris
Les paroissiens de l’église suédoise de Paris donnent des cours de français aux migrants afghans © Zina Desmazes

Assis sur une chaise bleue au milieu de la cour pavée, Nesar est souriant. Depuis trois mois, il est officiellement réfugié en France. Dans l’enceinte de l’église suédoise de Paris, ce jeune afghan de 25 ans vient déjeuner avec d’autres compatriotes. Ils sont entre 20 et 30 jeunes à venir chaque jour dans cette église aux murs de briques.

Ces jeunes migrants viennent tous de Suède, où ils ont été déboutés du droit d’asile. Ce pays scandinave a donné la priorité aux Syriens, arrivés pendant la grande vague migratoire de 2015, pour l’obtention du statut de réfugié.

Quelques mois plus tard, les réactions hostiles aux migrants sont apparues et se sont accrues. Le gouvernement conservateur suédois a fini par refuser les demandes d’asile des mineurs isolés afghans devenus majeurs.

Face à ces refus, plusieurs ont fait le choix de venir en France. C’est le cas de Nesar, arrivé à Paris en août 2017. « Je suis resté deux ans en Suède et ça a été très dur de décider de venir en France, mais ma demande d’asile a été refusé trois fois en Suède, c’est le maximum, » explique le jeune homme à la coiffure très soignée avec des mèches blonde sur les longueurs.

J’ai vu passé plus de 300 jeunes depuis un an

Pendant près de 9 mois, la Suédoise Sara Brachet a été employée par la paroisse pour aider les migrants afghans. Aujourd’hui simple bénévole, elle est toujours très impliquée.

Tout à commencé lorsqu’une amie d’enfance l’a contactée : « Elle travaille pour un organisme qui s’occupe des mineurs isolés en Suède et elle m’a demander d’aider un jeune homme qui arrivait à Paris, raconte-t-elle. C’est là que j’ai appris que l’église suédoise accueillait les migrants dans la journée. »

A l’église, tout se passe en suédois. Grâce à un français parfait, elle aide les jeunes afghans en traduisant des documents administratifs ou en donnant des cours de français. Depuis octobre 2017, Sara Brachet a tissé des liens avec certains des jeunes qui comptent sur elle. Mais difficile de rester en contact avec tous : « J’ai vu passer plus de 300 jeunes depuis un an donc je ne sais pas tous ce qu’ils deviennent. Certains viennent régulièrement et d’autres viennent pendant une semaine ou quelques mois seulement. »

L’église suédoise, plus qu’un lieu de rencontre

Le lieu est lumineux et très chaleureux. Les murs clairs côtoient le mobilier en bois, dans la pièce principale tout le monde se retrouve pour discuter, manger des sandwiches ou boire un café.

Ce point de rendez-vous pour les migrants venus de Suède est un repère pour ces jeunes qui ne parlent ni français ni anglais. Sans papiers, ils ne peuvent pas avoir de compte en banque ni recevoir de l’argent. Certains étaient logés par des familles d’accueil en Suède, « certains reçoivent de l’argent de ces familles et grâce à l’église ils ont une adresse de référence, » précise Sara Brachet, installée depuis 30 ans à Paris.

Principalement afghans, les migrants sont en majorité musulmans mais certains font le choix de se convertir au christianisme. « Nous avons organisé plusieurs baptêmes dans l’église, des cours de religion sont également dispensés pour ceux qui veulent se convertir. » Pour Sara Brachet, il est important d’inclure les migrants aux paroissiens pour que la cohabitation se passe au mieux : « Tout se passe bien, certains s’impliquent pour aider les garçons mais il était crucial que leur venue ne soit pas brutale et bien vécue par les habitué de l’église. »

L’église suédoise de Paris offre un accueil exclusivement de jour, la nuit les nouveaux arrivés dorment souvent dehors. « Le plus difficile à Paris c’est le logement, en ce moment je dors chez l’habitant grâce à une association mais je change de famille tous les mois, » raconte le jeune homme.

 

Aujourd’hui Nesar est heureux parce qu’il a trouvé un travail, non sans difficultés : « C’est très dur de trouver du travail parce que je ne parle pas bien français et je n’ai pas de diplôme. » A partir de la semaine prochaine, il sera vendeur dans une grande marque de prêt-à-porter.

Parti d’Afghanistan en 2010, Nesar a obtenu un parti de séjour de 10 ans en France. Il peut enfin travailler alors que le reste de sa famille est en Iran : « Je n’ai pas voulu rester en Iran parce que là-bas les afghans sont renvoyés dans leur pays s’ils sont arrêtés ou envoyé en Syrie pour combattre. »

Zina Desmazes

 

 

Paris, le parc Kellermann accueille pour la deuxième année une ferme pédagogique

 

La ferme pédagogique du parc Kellermann (13e) est la première à s'implanter intra-muros.
La ferme pédagogique du parc Kellermann (13e) est la première à s’implanter dans Paris intra-muros.

Dans la lignée de la ferme de Paris, installée depuis 1989 dans le bois de Vincennes et la ferme mobile qui se déplace dans tout Paris, la ferme du parc Kellermann dans le 13e arrondissement de Paris est la première implantation intra-muros permanente. La première édition s’est déroulée l’année dernière. Depuis dimanche 8 avril, moutons, brebis, chèvres, poules et lapins profitent d’un espace vert de 2 300 m2.

Informations pratiques :

La ferme organise des accueils et des présentations au public (discussion libre) les mercredis de 15 h à 17 h, les samedis de 14 h 30 à 17 h et un dimanche par mois, sur inscription.

Les centres de loisirs et les classes peuvent prendre rendez-vous pour des animations par courriel auprès de lafermedeparis@paris.fr

G. de PRÉVAL