Qui sont les favoris pour Roland-Garros ?

Le tournoi de Roland Garros qui aura lieu du 26 mai au 9 juin 2019, à Paris opposera les meilleurs joueurs de tennis pour cette dernière compétition de l’année sur terre battue. Alors que les deux dernières éditions ont été remportées par Rafael Nadal, la concurrence est forte cette année avec bon nombre de prétendants.
Rafael Nadal, onze fois champions du tournoi de Roland-Garros. / Crédit : Yann Caradac, Flickr – Creative Commons.

À deux semaines du tournoi du Grand Chelem à Roland-Garros, les pronostics sont ouverts. En cette fin de saison sur terre battue, de nombreux joueurs peuvent prétendre au titre. Une compétition ouverte qui permet d’envisager un nouveau visage au sommet du tournoi parisien.

À l’approche de Roland-Garros, Djokovic se rebiffe

Victorieux en final du master 1000 de Madrid sur terre battue face à Stéfanos Tsitsipas (6-3 ; 6-4), et très largement en tête du classement ATP (12 115 points), Novak Djokovic apparaît comme le grand favori pour Roland-Garros. Le joueur serbe s’est rassuré à Madrid tandis que lors du Master 1000 de Monte-Carlo, le numéro 1 mondial tombait en quart de finale face à Daniil Medvedev, 14ème au classement. Cette semaine se déroulent les Masters 1000 de Rome. L’occasion pour Novak Djokovic de se préparer un peu plus pour l’étape du Grand Chelem à Roland-Garros.

Les habitués du Grand Chelem

Rafael Nadal, malgré ses résultats peu convaincants sur les derniers tournois en terre battue, mérite sa place parmi les favoris. Double champion en titre du tournoi de Roland-Garros et avec onze victoires finales sur ce terrain, il continue de faire figure de favori de la compétition.

À 37 ans, Roger Federer fait lui aussi toujours bel et bien partie des favoris. Troisième au classement ATP, le joueur expérimenté a toutes ses chances de remporter Roland-Garros. Après trois ans sans compétition sur terre battue, le joueur suisse a perdu lors de son retour aux Masters 1000 de Madrid face à Dominic Thiem après trois sets des plus serrés. Roger Federer n’est pourtant pas inquiet et a déclaré que ce master était pour lui « un bon tournoi avec des super infos.« 

De nouveaux prétendants au titre

En dehors du top 3 au classement ATP, aucun favori ne ressort vraiment pour l’instant mais différentes pistes sont à étudier. Le jeune Stéfanos Tsitsipas âgé d’à peine 19 ans, s’est mis en évidence après avoir éliminé Rafael Nadal en demi-finale (6-4 ; 2-6 ; 6-3) du masters 1000 de Madrid, sur terre battue. Défait en finale du tournoi face à Novak Djokovic, il devient pourtant le 7e meilleur joueur au classement ATP. Il figure donc à ce titre parmi les potentiels favoris pour Roland-Garros.

Autre prétendant, l’italien Fabio Fognini. À 32 ans, il a su s’imposer aux Masters 1000 de Monte-Carlo sur terre battue, il peut donc réitérer l’exploit à Paris.

L’autrichien Dominic Thiem, quatrième au classement ATP a su montrer à ses adversaires ses prétentions pour le tournoi de Roland-Garros en atteignant les demi-finales du Masters 1000 de Madrid, face à Novak Djokovic, après avoir éliminé Roger Federer en quart de finale. 

Toujours pas de favori chez les Français

Les Français progressent un peu plus au classement ATP. Gaël Monfils gagne deux places en passant à la 16e place, Lucas Pouille en gagne trois et pointe à la 25e. Jérémy Chardy progresse quant à lui de cinq rangs et figure désormais à la 42e place. Enfin, Jo-Wilfried Tsonga se maintient de justesse dans le top 100, en 92e position. Malgré des progressions au classement, les joueurs français n’ont pas su convaincre aux dernières compétitions sur terre battue. Aucun ne s’est qualifié au delà des 16es de finale. Il reste encore le Masters 1000 de Rome avant Roland-Garros pour espérer voir des Français se ressaisir sur terre battue.

 

Simon Tachdjian

Masters d’Augusta : les cinq plus beaux coups de l’histoire du tournoi

Le premier majeur de la saison de golf, qui se déroulait de jeudi à dimanche sur le parcours d’Augusta (Géorgie), a vu le sacre de l’Américain Patrick Reed au terme d’un week-end marqué par l’incroyable trou en un de Charley Hoffman. L’occasion de revenir sur les cinq plus beaux coups de l’histoire du Masters.

  • 5 – Le putt pour la gagne de Nicklaus en 1975

Six fois vainqueur du Masters, l’ancien numéro un mondial se souviendra longtemps de son incroyable putt longue distance sur le green du trou numéro 16. Un coup de génie, synonyme de victoire pour l’Américain en 1975.

  • 4 – Le Chip-In de Lary Mize en 1987

Une seule fois vainqueur d’un tournoi du grand chelem au cours de sa carrière, Lary Mize est surtout connu pour son magistral chip in (approche levée à l’extérieur du green) réalisé lors des play-offs du Masters 1987. Un coup digne des plus grands golfeurs de l’histoire, à revoir sans modération.

  • 3 – Le chip de Tiger Woods en 2005

Une fois n’est pas coutume, le trou numéro 16 du parcours d’Augusta a vu s’enchaîner les exploits au fil des décennies, à commencer par le chip historique de Tiger Woods en 2005. Mal positionné à l’approche du green, l’Américain a réalisé un des coups les plus marquants de l’histoire du golf : une balle roulante venue mourir au bord du trou 16, avant de tomber délicatement, offrant au « Tigre » sa quatrième victoire à Augusta.

  • 2 – Le swing millimétré de Louis Oosthuizen en 2012

Souvent placé, jamais vainqueur. Dauphin de Bubba Watson au masters d’Augusta en 2012, le Sud-africain a marqué cette édition avec un improbable coup sur le trou numéro 2. Très loin du green, Oosthuizen a surpris tout le monde en envoyant directement la balle au niveau du drapeau. Un swing très agressif mais extrêmement précis, qui a permis au futur dauphin de réaliser un double eagle sur un par 5, chose extrêmement rare dans l’histoire du golf.

  • 1 – Le trou en un surréaliste d’Oosthuizen en 2016

Louis Oosthuizen truste les deux premières places de ce classement. Son trou en un réalisé sur le par trois du 16 lors de l’édition 2016 a marqué les esprits. La balle plongeante du joueur sud-africain semblait s’éloigner de la courbe descendante du green, avant de venir heurter la balle de son prédécesseur, et donc de modifier totalement la trajectoire. Hasard surréaliste ou coup de génie ?  La balle a fini par tomber directement dans le trou, rendant fou les milliers de spectateurs regroupés aux abords du parcours d’Augusta. Incroyable !

Emilien DIAZ