Élimination du Barça : Jurgen Klopp a cru à « une blague »

L’AS Roma a réalisé l’exploit des demi-finales de la Champions League en faisant tomber le grand Barça (3-0) mardi soir au Stadio Olimpico. Un match que l’entraîneur de Liverpool Jurgen Klopp n’a pas pu voir, puisque son équipe disputait au même moment son match retour face à Manchester City (1-2). 

Jurgen Klopp, coach de Liverpool (Angleterre)
Jurgen Klopp, coach de Liverpool (Angleterre)

Quand Barcelone pleure, Liverpool rigole. Qualifié en demi-finale de la Champions League aux dépens de Manchester City, le club de la Mersey ne cesse d’épater sur la scène européenne. Sa victoire (1-2) mardi soir sur la pelouse des Sky Blues (3-0) a toutefois été minimisé après l’exploit totalement inattendu de l’AS Roma face au FC Barcelone de Leo Messi. Interrogé sur la performance du club italien en conférence de presse, l’entraîneur de Liverpool Jurgen Klopp a avoué n’avoir dans un premier temps pas cru à cette qualification historique :

« J’ai monté les escaliers et quelqu’un me l’a dit. Je pensais que c’était une blague. Cette compétition est assez juste. Je pense vraiment qu’une finale normale aurait été Manchester City contre Barcelone. Et maintenant, ils sont tous les deux sortis », a confié le coach allemand.

Liverpool jouera sa place en finale de la C1 les 24 ou 25 Avril prochain, tandis que le Barça devra se consoler avec la Liga espagnole et la finale de la Copa del Rey contre le FC Séville.

Emilien DIAZ avec AFP

Liverpool – Manchester City : « They have Jesus, we have (S)Alah ! »

Dix ans qu’ils l’attendaient. Mardi soir, les Reds de Liverpool se sont qualifiés pour le dernier carré de la Ligue des Champions en battant Manchester City sur son terrain (2-1). Réalistes mais loin d’avoir dominé le match, les hommes de Jurgen Klopp se sont bien défendus et ont su gardé la tête froide. La perspective d’une demi-finale a rempli de joie des supporters du Lush bar à Paris qui rêvent d’un nouveau titre.

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« They have Jesus, we have (S)Alah », crie, euphorique, Ian, suppporter des Reds depuis 40 ans. Ce commercial de 56 ans, natif de Liverpool, en déplacement professionnel à Paris pendant quelques jours, n’aurait raté ce match pour rien au monde. « J’ai un amour inconditionnel pour Liverpool, un vrai amour », confie-t-il après avoir adressé un rageur mais non moins amusé « Bye-bye Manchester » aux supporters des Citizens présents dans le bar. « J’y crois au titre, bien sûr que j’y crois. On l’a gagné cinq fois, on l’aura la sixième. Et n’oubliez pas, you’ll never walk alone », adresse-t-il en forme d’au revoir, reprenant l’hymne de l’équipe.

Une histoire d’amour

Au Lush Bar, véritable tanière des Reds dans le 17eme arrondissement de Paris, l’ambiance de fin de match est épique. Supporters en sueurs, buées sur les vitres, température avoisinant les 30 degrés, on croirait que ces passionnés sortent eux-mêmes du terrain. Tendus pendant 90 minutes, la libération du coup de sifflet final laisse place à des visages extatiques. « J’ai besoin de me poser dix minutes là, c’était trop intense », souffle un supporter en passant. Autour, les gens se tombent dans les bras, s’embrassent, se payent des verres.

« Ah Liverpool, c’est une histoire d’amour », dit Amandine, les joues aussi rouges que son maillot. Travailleuse sociale spécialisée dans la prévention de la délinquance, cette jeune femme de 30 ans est présente à tous les grands rendez-vous. « Ce week-end, on était même pas 25 pour le derby contre Everton. Une honte, un derby, ça ne se manque pas », peste-t-elle. C’est plus calmement qu’elle évoque son rapport aux Reds : « Ma passion pour les Reds a commencé lors de la finale de 2005, contre le Milan AC. On était menés 3-0, on revient à 3-3. C’était beaucoup trop beau », s’exclame t-elle, entre deux gorgées de bière. « En réalité, ça ne s’explique pas. Liverpool est entré dans mon cœur, et c’est comme ça », ajoute-t-elle, pensive. Même son de cloche chez Yenni, un Algérien de 26 ans qui a passé deux ans avec la branche roumaine des supporters de Liverpool : « C’est cliché ce que je vais dire mais sincèrement, c’est pas toi qui choisit Liverpool, c’est Liverpool qui te choisit. Moi je l’ai vécu comme ça, je ne sais pas comment Liverpool est entré dans ma vie mais ça ne m’a jamais quitté », avoue l’étudiant.

Une ville, une histoire

A mesure que le bar se vide et que les esprits se calment, nombreux sont les supporters qui restent pour évoquer l’histoire du club, et son esprit populaire. « Ce club est ouvert à tous, tend la main à tout le monde, mais il y a vraiment un côté prolétaire qui est resté », explique Amandine. « La rivalité avec City par exemple, s’explique aussi par les réformes de Thatcher, qui ont pénalisé la ville, où vivent beaucoup d’ouvriers », analyse la jeune femme.

Pour Vincent, 32 ans, « Liverpool est une ville qui aspire le foot, qui est rythmée par ça. Quand il y a des matchs, la ville s’éteint. Et le club est à son image ». Et de conclure : « Le foot appartient au peuple, il faut tout faire pour le garder au peuple ». Une chose est sûre, ils seront présents pour crier haut et fort l’amour de leur club lors des demi-finales les 24 et 25 avril 2018, dont leur adversaire sera connu à l’issue des matchs de ce mercredi soir.

Imen Mellaz et Sébastien Rouet

Ligue des champions : trois folles remontadas avant les matchs de Manchester City et de l’AS Rome

Battus respectivement à l’aller 3-0 et 4-1, Manchester City et l’AS Rome doivent créer l’exploit pour accéder aux demi-finales de la Ligue des champions. Une performance que d’autres clubs ont déjà réalisé par le passé.

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Ligue des Champions : incertitude pour Salah à Liverpool

L’attaquant vedette de Liverpool Mohamed Salah, touché aux adducteurs, est toujours incertain pour le quart de finale retour de la Ligue des champions contre Manchester City ce soir, a confié son entraîneur Jürgen Klopp lundi. « Pas certain à 100%. Il s’est entraîné dimanche avec un préparateur physique. A 17h00, nous nous entraînons, nous verrons sa réaction demain et nous aviserons« , a expliqué Klopp en conférence de presse. « Nous préférerions vous dire oui que non, mais nous devons attendre et voir comment il réagit« , a ajouté l’Allemand.

L’Egyptien, actuel meilleur buteur de la Premier League avec 29 réalisations, était sorti à la 52e minute du match aller en raison d’une douleur à l’aine. Après un rapide examen des médecins, celui qui avait marqué son 38e but de la saison en première période lors de la victoire contre City (3-0) avait été remplacé par Gini Wijnaldum. Salah n’a pas pris part au derby contre Everton samedi en championnat (0-0).

Imen Mellaz avec AFP