Ligue des Champions : Manchester City pourrait être exclu

L’avenir de Manchester City compromis. / Crédit : Tim Bechervaise on Unsplash

 

Le club de Manchester City, champion de Premier League, pourrait se voir évincé de toute compétition européenne, y compris de Ligue des Champions, pendant un an.

Le personnel de l’UEFA chargé d’enquêter sur la partie financière du club recommande une suspension d’un an aux Citizens de Pep Guardiola pour non-respect du fair play financier. Cette suspension pourrait prendre effet dès la saison 2020-2021.

Le club ne compte pas en rester là et réplique. Il dénonce des « tentatives individuelles d’atteinte à sa réputation« .

LIRE AUSSI > Le projet de réforme de la Ligue des Champions divise en Europe.

Lise Boulesteix

Le projet de réforme de la Ligue des Champions divise en Europe

Mardi 14 mai, l’UEFA débat à nouveau de son projet de réforme de la Ligue des Champions lors d’une réunion organisée à son siège, à Nyon en Suisse. Présenté il y a une semaine, le projet de refonte de la plus grande compétition européenne suscite un fort mécontentement auprès de la majorité des clubs en Europe.

Les grandes soirées européennes pourraient connaître d’importants changements. / Crédit : Pixabay

Ils étaient près de 250 clubs à s’être rassemblés à Madrid mardi dernier pour protester contre la réforme de la Ligue des Champions souhaitée par l’UEFA. Mais que changerait exactement cette réforme pour la C1 ?

Selon les dernières informations, il serait question d’instaurer à partir de la saison 2024 quatre groupes composés de huit équipes (contre huit groupes de quatre équipes actuellement) ainsi qu’un système de promotion-relégation pour la phase de poules de la compétition. Dans cette nouvelle version de la Ligue des Champions, les cinq meilleures équipes de chaque groupe seraient directement qualifiées pour l’édition suivante, sans que leur classement en championnat n’entre en compte. La possibilité de faire jouer des matchs le week-end semble, quant à elle, avoir été écartée par l’UEFA, au grand soulagement des clubs européens qui craignaient que cette mesure ne menace davantage l’attractivité de leurs championnats respectifs.

Favorable aux plus grosses écuries européennes, ce projet de ligue « fermée » est notamment encouragée par l’Association européenne des clubs (ECA). « Aucune décision n’a été prise. Jusqu’ici, ce ne sont que des idées et des opinions », a néanmoins tempéré Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA.

Désaccords entre les grands et petits clubs

En France, la Ligue de football professionnel (LFP) a « exprimé sa plus vive inquiétude sur ce projet qui menace l’équilibre compétitif et économique des championnats nationaux ». Elle souhaite également convoquer début mai « une assemblée générale exceptionnelle de la LFP pour établir une position officielle des clubs et des acteurs du football professionnel français sur ce projet de réforme ». De tous les clubs de Ligue 1, seul le PSG semble favorable à ce projet de réforme.

La Premier League anglaise a également exprimé son désaccord avec le projet de l’UEFA, qui pourrait aller à l’encontre de ses intérêts économiques. En Espagne, le clivage entre les grands clubs et les autres est plus marqué. Les deux institutions majeures que sont le FC Barcelone et le Real Madrid soutiennent la réforme, tandis que des clubs plus modestes mais susceptibles de participer à la Ligue des Champions comme Séville et Valence y sont opposés. Le président de la Liga espagnole, Javier Tebas, s’est également dressé contre le projet.

L’association des ligues de football professionnel européennes a elle défendu les « valeurs de base » du « modèle sportif européen » , citant le mérite sportif, la structure pyramidale et la « primauté » des championnats nationaux. Elle a par ailleurs rencontré les responsables de l’UEFA et de l’ECA le 8 mai pour faire le point sur l’évolution du football européen au-delà de 2024. « Nous voulons absolument protéger nos matchs du week-end consacrés aux matchs de championnat, car nous devons protéger la santé de nos ligues et donc de tous nos clubs », a déclaré à l’AFP Alberto Colombo, porte-parole des European Leagues.

Valentin Berg

Liverpool – Manchester City : « They have Jesus, we have (S)Alah ! »

Dix ans qu’ils l’attendaient. Mardi soir, les Reds de Liverpool se sont qualifiés pour le dernier carré de la Ligue des Champions en battant Manchester City sur son terrain (2-1). Réalistes mais loin d’avoir dominé le match, les hommes de Jurgen Klopp se sont bien défendus et ont su gardé la tête froide. La perspective d’une demi-finale a rempli de joie des supporters du Lush bar à Paris qui rêvent d’un nouveau titre.

30232332_10212161636900748_1337184608_o

« They have Jesus, we have (S)Alah », crie, euphorique, Ian, suppporter des Reds depuis 40 ans. Ce commercial de 56 ans, natif de Liverpool, en déplacement professionnel à Paris pendant quelques jours, n’aurait raté ce match pour rien au monde. « J’ai un amour inconditionnel pour Liverpool, un vrai amour », confie-t-il après avoir adressé un rageur mais non moins amusé « Bye-bye Manchester » aux supporters des Citizens présents dans le bar. « J’y crois au titre, bien sûr que j’y crois. On l’a gagné cinq fois, on l’aura la sixième. Et n’oubliez pas, you’ll never walk alone », adresse-t-il en forme d’au revoir, reprenant l’hymne de l’équipe.

Une histoire d’amour

Au Lush Bar, véritable tanière des Reds dans le 17eme arrondissement de Paris, l’ambiance de fin de match est épique. Supporters en sueurs, buées sur les vitres, température avoisinant les 30 degrés, on croirait que ces passionnés sortent eux-mêmes du terrain. Tendus pendant 90 minutes, la libération du coup de sifflet final laisse place à des visages extatiques. « J’ai besoin de me poser dix minutes là, c’était trop intense », souffle un supporter en passant. Autour, les gens se tombent dans les bras, s’embrassent, se payent des verres.

« Ah Liverpool, c’est une histoire d’amour », dit Amandine, les joues aussi rouges que son maillot. Travailleuse sociale spécialisée dans la prévention de la délinquance, cette jeune femme de 30 ans est présente à tous les grands rendez-vous. « Ce week-end, on était même pas 25 pour le derby contre Everton. Une honte, un derby, ça ne se manque pas », peste-t-elle. C’est plus calmement qu’elle évoque son rapport aux Reds : « Ma passion pour les Reds a commencé lors de la finale de 2005, contre le Milan AC. On était menés 3-0, on revient à 3-3. C’était beaucoup trop beau », s’exclame t-elle, entre deux gorgées de bière. « En réalité, ça ne s’explique pas. Liverpool est entré dans mon cœur, et c’est comme ça », ajoute-t-elle, pensive. Même son de cloche chez Yenni, un Algérien de 26 ans qui a passé deux ans avec la branche roumaine des supporters de Liverpool : « C’est cliché ce que je vais dire mais sincèrement, c’est pas toi qui choisit Liverpool, c’est Liverpool qui te choisit. Moi je l’ai vécu comme ça, je ne sais pas comment Liverpool est entré dans ma vie mais ça ne m’a jamais quitté », avoue l’étudiant.

Une ville, une histoire

A mesure que le bar se vide et que les esprits se calment, nombreux sont les supporters qui restent pour évoquer l’histoire du club, et son esprit populaire. « Ce club est ouvert à tous, tend la main à tout le monde, mais il y a vraiment un côté prolétaire qui est resté », explique Amandine. « La rivalité avec City par exemple, s’explique aussi par les réformes de Thatcher, qui ont pénalisé la ville, où vivent beaucoup d’ouvriers », analyse la jeune femme.

Pour Vincent, 32 ans, « Liverpool est une ville qui aspire le foot, qui est rythmée par ça. Quand il y a des matchs, la ville s’éteint. Et le club est à son image ». Et de conclure : « Le foot appartient au peuple, il faut tout faire pour le garder au peuple ». Une chose est sûre, ils seront présents pour crier haut et fort l’amour de leur club lors des demi-finales les 24 et 25 avril 2018, dont leur adversaire sera connu à l’issue des matchs de ce mercredi soir.

Imen Mellaz et Sébastien Rouet

Ligue des champions : trois folles remontadas avant les matchs de Manchester City et de l’AS Rome

Battus respectivement à l’aller 3-0 et 4-1, Manchester City et l’AS Rome doivent créer l’exploit pour accéder aux demi-finales de la Ligue des champions. Une performance que d’autres clubs ont déjà réalisé par le passé.

Continuer la lecture de « Ligue des champions : trois folles remontadas avant les matchs de Manchester City et de l’AS Rome »