Fusillade dans les Yvelines : quatre blessés par balles dont un grave

Deux hommes encagoulés et armés ont ouvert le feu à plusieurs reprises place du marché de Trappes (Yvelines) dans la nuit de jeudi à vendredi, rapporte Le Parisien. Les forces de l’ordre ayant entendu des détonations se sont rendues sur les lieux vers minuit. Les agresseurs avaient pris la fuite en scooter après avoir tiré sur leurs cibles. Repérés par la brigade anti-criminalité, ils ont été poursuivis un moment mais sont parvenus à s’échapper.

Les victimes sont quatre hommes, âgés de 21 à 27 ans. Trois d’entre elles, touchées à la cheville, à l’aine et à la cuisse. Elles ont été opérées à l’hôpital de Trappes où elles se sont rendues d’elles-mêmes après l’agression. La quatrième victime, entre la vie et la mort, a été transférée à l’hôpital Georges Pompidou de Paris. La fusillade semble être un règlement de comptes lié au trafic de drogue.

Elisabeth Crépin-Leblond / AFP

Fusillade dans l’Ain : l’auteur présumé de la fusillade interpellé

L’auteur présumé de la fusillade survenue dans l’Ain, ce jeudi 1er juin a été interpellé dans l’après-midi. Selon une source proche de l’enquête, l’homme qui avait pris la fuite a été appréhendé «sur la voie publique, sans incident». Il est soupçonné d’avoir tiré «à une ou plusieurs reprises avec une arme à feu blessant mortellement une personne à l’abdomen». Deux autres blessés sont répertoriés, dont une victime d’un malaise cardiaque.

Selon les premiers éléments, il s’agirait d’un différend entre des membres de la communauté turque. Une seconde source proche de l’enquête précise que la personne décédée, âgée de 19 ans, «était inconnue de la police et de la justice». Suite aux coups de feu, un important dispositif de sécurité impliquant une cinquantaine de gendarmes et un hélicoptère de la gendarmerie a été déployé dans la ville de Nantua, située au nord-est de Lyon, où les faits ont eu lieu.

Elisabeth Crépin-Leblond/ AFP

Fusillade à Halle : ce que l’on sait

Deux personnes au moins ont été tuées mercredi 9 octobre lors d’une attaque à l’arme à feu en pleine rue, à Halle (Saxe-Anhalt) dans l’est de l’Allemagne.

 

  • Deux morts et deux blessés graves : Le nombre total de blessés est pour l’instant inconnu. L’hôpital de Halle a signalé deux blessés graves en train d’être opérés, en plus des deux morts. L’un des corps a été aperçu couvert d’une bâche bleue sur le bitume, juste après l’attaque.

 

  • Une synagogue était visée : D’après Max Pivorozki, le président de la communauté juive de Halle, le tireur n’a pas pu pénétrer dans le bâtiment, protégé par une porte sécurisée. Près de 80 personnes y célébraient la fête religieuse de Yom Kippur. Après avoir tiré sur la synagogue, le ou les assaillants ont ensuite visé un restaurant turc avec une grenade. Des tirs ont également été entendus à Landsberg, à quinze kilomètres de Halle. Aucun lien n’a pour l’instant été établi entre les deux attaques. Sur une vidéo amateur reprise par de nombreux médias et montrant manifestement un extrait de l’assaut, un homme habillé en kaki et casqué, d’apparence calme, tire au fusil d’assaut en pleine rue.

 

  • Un des auteurs présumés interpelé : Après l’attaque, les auteurs présumés se sont enfuis à bord de leur véhicule. La police de Halle a déclaré avoir arrêté un homme mais elle conseille tout de même aux habitants de rester chez eux.

Des vidéos amateur ont été postées sur Tweeter. On y voit un homme d’apparence calme en tenue militaire kaki et casqué, tirer avec un fusil d’assaut. Il n’y a pas d’images d’un autre assaillant.

  • Le parquet terroriste saisi : Pour l’instant, nous ne savons pas si les auteurs se revendiquent d’une idéologie.  Cette attaque intervient quelques mois après le meurtre, en Hesse, de Walter Lübcke, un élu pro-migrants du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel (CDU). Le principal suspect est un membre de la mouvance néonazie. L’affaire a réveillé la crainte d’un terrorisme d’extrême droite à l’image de celui du groupuscule néonazi NSU, responsable du meurtre d’une dizaine d’immigrés en Allemagne entre 2000 et 2007. Plus de 12.700 extrémistes de droite jugés dangereux sont recensés par ls autorités.

 

 

Antonella Francini