Timescope, la start-up qui réinvente les musées

Au musée d’Orsay, deux bornes Timescope ont été installées à l’entrée, avec un petit film sur l’histoire du bâtiment.

Timescope et ses bornes de réalité virtuelle en libre service ont déjà fait voyager plus de 500 000 utilisateurs à travers le temps depuis quatre ans. Basile Segalen et Adrien Sadaka sont à l’origine de ce projet.

Après un voyage à Pompéi, les deux amis ont été déçus des outils numériques proposés sur le site. « C’était loin d’être immersif. L’application mobile n’était pas très efficace. Et sur les tablettes on ne voyait rien à cause des reflets du soleil ». A la sortie des premiers casques de réalité virtuelle, Basile et Adrien se sont dit que cet outil pouvait apporter une réponse. « Cette technologie permet de voyager dans le temps. Quand on visite un site en ruine, on essaie de se projeter dans le passé ».

Depuis, avec des équipes de graphistes, d’animateurs 3D et d’historiens, ils réalisent des films historiques diffusés ensuite dans ces casques. « Pour chacun des contenus historiques, on a une étape de pré-production qui consiste à rassembler et analyser des documents iconographiques, des photos d’époques, des gravures, des plans. Ensuite on fait un film le plus réaliste possible ».

Pour l’heure, ces bornes sont implantées dans les rues de villes touristiques mais aussi dans les musées. Deux sont au Musée d’Orsay mais les créateurs de Timescope désirent étendre leur présence à d’autre musées français et à l’international. « Nous avons déjà une borne à Buenos Aires et deux en préparation pour Londres et Berlin ».

Poutchie Gonzales & Marine Ritchie

Numérique, le grand défi des musées français

Avec l’essor des nouvelles technologies, les lieux d’expositions doivent se transformer pour continuer à attirer du public. Présentations immersives, tablettes numériques, réalité virtuelle, les musées doivent s’adapter, ou bien périr.

Numérique, le grand défi des musées français

Par Marine Ritchie et Poutchie Gonzales

#Alertepollution : quand médias et citoyens mènent l’enquête

Depuis la COP 24 les équipes de Franceinfo ont lancé le #Alertepollution. Derrière cette initiative qui allie signalements citoyens et enquêtes journalistiques on retrouve Julie Rasplus Directrice des informations et Mathieu Dehlinger co-coordinateur de l’opération. “Les signalements vont des décharges sauvages jusqu’aux usines douteuses, il y a de tout, aussi bien du très local que des entreprises beaucoup plus grosses.” décrit Julie Rasplus. Aujourd’hui le # réunit plus de 3000 signalements que les journalistes doivent encore analyser et traiter. Les signalements citoyens mis en commun avec la pression médiatique ont déjà permis de faire évoluer les situations, jusqu’à parfois même les résoudre. Selon Mathieu Dehlinger “Les citoyens cherchent à communiquer mais aussi et surtout à obtenir des réponses. Avec ces signalement ont met en face de leur responsabilité les régions, l’État, les industriels.

Thomas Coulom

La maison du zéro déchet

Un potager installé devant la « maison zéro déchet » par l’association « zéro waste France ».

Niché au pied de Montmartre, se trouve l’association “La maison du zéro déchet”. Ce lieu  a été pensé à la suite du festival “zéro waste” en juillet 2017, organisée par l’association “Zero Waste France”. “Ici c’est le siège de l’association, mais c’est aussi un endroit avec un espace boutique, un espace atelier et un espace conférence.” explique Élise Machado, bénévole à la maison zéro déchet et étudiante. De nombreux produits tels que des gourdes, des cup, du maquillage naturel ou encore des “lunch box” sont proposés à la vente. “La vente de produit n’est pas notre idée de base. On propose des choses ici pour s’équiper et éviter les emballages plastiques. Mais on est avant tout une association”. De nombreux curieux franchissent la porte de la “Maison du zéro déchet”. “Il y a de plus en plus de gens qui viennent ici. Ce sont surtout des jeunes, mais il y a aussi des personnes en reconversion professionnelle qui se tournent vers des métiers plus éco-responsable.” Des personnes viennent aussi ici pour échanger, débattre, en apprendre plus sur la pratique du zéro déchet. “À paris, les gens ont envie de se reconnecter à la nature et font le zéro déchet dans ce sens là”. L’association le constate : “Il y a un recul de la consommation d’emballage mais ça n’est pas suffisant”.

Simon Tachdjian