Giro : Juan Sebastian Molano quitte la compétition

Juan Sebastian Molano (à gauche) lors du championnat de cyclisme sur piste en 2013. / Crédit : nuestrociclismo.com

Alors que la 4e étape du Giro bat son plein, le Colombien Juan Sebastien Molano n’a pas pris le départ. Le coureur a été évincé de la compétition par son équipe UAE-Team Emirates après un contrôle antidopage interne. Ce dernier a révélé des « valeurs anormales« .

Molano est suspendu provisoirement en attendant les prochains tests prévus dans le courant de la semaine, en collaboration avec l’Union cycliste internationale (UCI).

Lise Boulesteix

Le projet de réforme de la Ligue des Champions divise en Europe

Mardi 14 mai, l’UEFA débat à nouveau de son projet de réforme de la Ligue des Champions lors d’une réunion organisée à son siège, à Nyon en Suisse. Présenté il y a une semaine, le projet de refonte de la plus grande compétition européenne suscite un fort mécontentement auprès de la majorité des clubs en Europe.

Les grandes soirées européennes pourraient connaître d’importants changements. / Crédit : Pixabay

Ils étaient près de 250 clubs à s’être rassemblés à Madrid mardi dernier pour protester contre la réforme de la Ligue des Champions souhaitée par l’UEFA. Mais que changerait exactement cette réforme pour la C1 ?

Selon les dernières informations, il serait question d’instaurer à partir de la saison 2024 quatre groupes composés de huit équipes (contre huit groupes de quatre équipes actuellement) ainsi qu’un système de promotion-relégation pour la phase de poules de la compétition. Dans cette nouvelle version de la Ligue des Champions, les cinq meilleures équipes de chaque groupe seraient directement qualifiées pour l’édition suivante, sans que leur classement en championnat n’entre en compte. La possibilité de faire jouer des matchs le week-end semble, quant à elle, avoir été écartée par l’UEFA, au grand soulagement des clubs européens qui craignaient que cette mesure ne menace davantage l’attractivité de leurs championnats respectifs.

Favorable aux plus grosses écuries européennes, ce projet de ligue « fermée » est notamment encouragée par l’Association européenne des clubs (ECA). « Aucune décision n’a été prise. Jusqu’ici, ce ne sont que des idées et des opinions », a néanmoins tempéré Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA.

Désaccords entre les grands et petits clubs

En France, la Ligue de football professionnel (LFP) a « exprimé sa plus vive inquiétude sur ce projet qui menace l’équilibre compétitif et économique des championnats nationaux ». Elle souhaite également convoquer début mai « une assemblée générale exceptionnelle de la LFP pour établir une position officielle des clubs et des acteurs du football professionnel français sur ce projet de réforme ». De tous les clubs de Ligue 1, seul le PSG semble favorable à ce projet de réforme.

La Premier League anglaise a également exprimé son désaccord avec le projet de l’UEFA, qui pourrait aller à l’encontre de ses intérêts économiques. En Espagne, le clivage entre les grands clubs et les autres est plus marqué. Les deux institutions majeures que sont le FC Barcelone et le Real Madrid soutiennent la réforme, tandis que des clubs plus modestes mais susceptibles de participer à la Ligue des Champions comme Séville et Valence y sont opposés. Le président de la Liga espagnole, Javier Tebas, s’est également dressé contre le projet.

L’association des ligues de football professionnel européennes a elle défendu les « valeurs de base » du « modèle sportif européen » , citant le mérite sportif, la structure pyramidale et la « primauté » des championnats nationaux. Elle a par ailleurs rencontré les responsables de l’UEFA et de l’ECA le 8 mai pour faire le point sur l’évolution du football européen au-delà de 2024. « Nous voulons absolument protéger nos matchs du week-end consacrés aux matchs de championnat, car nous devons protéger la santé de nos ligues et donc de tous nos clubs », a déclaré à l’AFP Alberto Colombo, porte-parole des European Leagues.

Valentin Berg

La WWE, la fédération américaine de catch devenue phénomène international

Mardi soir, les stars du ring de la WWE investissent la salle de l’Accor Hotel Arena à Paris. La soirée annuelle affiche complet. Près de 20 000 spectateurs sont attendus pour venir assister aux combats des catcheurs de la fédération américaine. Au cours des dernières années, la WWE a considérablement renforcé son influence internationale dans le domaine du divertissement.
Actuellement en tournée en Europe, les stars de la WWE font escale à Paris Bercy mardi soir / Crédit: wikipédia 

Après avoir rempli l’Arena d’Aix-en-Provence vendredi dernier, les combattants de la WWE, s’apprêtent à en faire de même à Bercy mardi soir. Depuis plusieurs années, la prestigieuse fédération américaine de catch multiplie les tournées internationales, signe de son emprise dans le secteur des sports de combat mais surtout du spectacle. En effet, fondée en 1952 sous le nom de Capitol Wrestling Corporation, l’acronyme de la fédération, WWE pour « World Wrestling Entertainement », incorpore désormais directement la notion de divertissement.

Une notoriété mondiale toujours plus croissante

Les dates annuelles française de la WWE ne sont qu’un exemple parmi de nombreux pays dans lesquels se rendent les 150 catcheurs de la WWE. Chaque semaine, ces derniers se déplacent dans des Etats différents sur le sol américain pour les soirées de combats hebdomadaires. En dehors de ces déplacements internes, certains des combattants de la WWE voyagent également en Amérique du Sud, en Europe et même en Asie depuis peu. Un marché asiatique que la multinationale entend occuper sur le long terme, plus particulièrement en Chine et en Inde.

Pour cela, la fédération peut compter sur la notoriété de certains de ses catcheurs qui travaillent dans l’industrie cinématographique à l’image de Hulk Hogan, John Cena ou encore Dwayne Johnson, alias « The Rock » lorsqu’il officiait encore à la WWE et qui fait désormais partie des acteurs les mieux payés d’Hollywood.

L’acteur Dwayne Johnson s’avance vers le ring avant d’affronter John Cena dans le « main event » (combat de clôture) de Wrestlemania / Crédit : Wikipédia
Une entreprise lucrative aux chiffres ahurissants

En près de sept décennies d’existence, la WWE est devenue une des principales fédérations sportives à l’échelle mondiale sur le plan économique avec pas moins de 850 employés. A tel point qu’elle est aujourd’hui cotée à la Bourse de New-York avec une capitalisation supérieure à 5 milliards de dollars. La fortune de son président, véritable célébrité dans la sphère sportive américaine, est évaluée à près de 3 milliards d’euros par Forbes. Proche du président américain Donald Trump, Vince McMahon avait d’ailleurs contribué à la campagne de ce dernier en 2016, à hauteur de 6 millions d’euros.

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Ces chiffres élevés sont dus à une raison en particulier : les canaux de diffusion de ses événements et notamment les grandes marges qu’elle parvient à dégager. Les combattants de la fédération sont répartis entre plusieurs divisions dont les soirées, à fréquence hebdomadaire, ont lieu à des jours différents de la semaine. Pour les principales, Raw et Smackdown, il s’agit respectivement du lundi et du mardi. Deux autres fédérations plus spécifiques et à la diffusion plus périodique au cours de l’année viennent également gonfler les audiences de la WWE : NXT pour les jeunes catcheurs récemment arrivés sur le circuit et Total Divas pour les catcheuses. A ces soirées de combat récurrentes, viennent s’ajouter des événements mensuels comme le Royal Rumble en janvier, le Summerslam en août ou encore le célèbre Wrestlemania au printemps.

Pour visionner ses programmes, la WWE propose le système de « pay-per-view »,  qui consiste à payer pour avoir accès à un programme en particulier. Chaque semaine, 10 millions de téléspectateurs visionnent les combats des catcheurs de la fédération, permettant aux droits télévisuels de représenter la moitié du chiffre d’affaires de la WWE, estimé à plus de 800 millions d’euros l’année dernière. Parmi ces téléspectateurs, 1,5 million sont des abonnés profitant de l’offre d’abonnement à 9,99 dollars par mois et donnant accès à près de 10.000 heures de programmes. A noter que la WWE est dotée d’une des chaînes sportives les plus consultées de Youtube avec plus de 40 millions d’abonnés. La billetterie physique constitue quant à elle 20% des rentrées d’argent avec des tickets vendus à plusieurs centaines d’euros. A cela, s’ajoute la vente de produits dérivés, particulièrement appréciées par le public.

 

Timothée Talbi

 

La Formule 1 signe son retour aux Pays-Bas

Après 35 ans d’absence, la Formule 1 renouera avec les Pays-Bas en 2020, sur l’emblématique circuit de Zandvoort, selon une annonce des organisateurs du grand prix sur les réseaux sociaux. La dernière fois qu’un pneu de Formule 1 a foulé le circuit néerlandais remonte à 1985. Le circuit mythique a d’ailleurs  accueilli trente compétitions entre 1952 et 1985.

« Dès le début de notre mandat en Formule 1, nous avons dit que nous souhaitions des courses dans de nouveaux lieux, mais aussi respecter les racines historiques de ce sport en Europe« , a expliqué Chase Carey, patron de la F1, dans un communiqué.

Lise Boulesteix avec AFP