Le bitcoin, déjà mort ?

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La bulle aura finalement explosé. Neuf mois après avoir atteint la barre des 20 000$, le bitcoin semble stabiliser sa valeur entre 6000 et 8000 $ Que veut-dire cette stabilité retrouvée?

 

La question est posée à la fois par les sceptiques et les investisseurs en bitcoins, alors que la volatilité du bitcoin semble être à son point le plus bas depuis la dernière séquence haussière qui a amené à l’éclatement de la bulle bitcoin. Depuis Janvier, le bitcoin a vu sa valeur être divisée par plus de deux. Son prix reste semble retrouver les niveaux connu avant l’inflation de la bulle, en Novembre 2017.

Pour déterminer ce que font les possesseurs de bitcoins avec leurs devises, on peut s’intéresser à deux indicateurs: le volume de bitcoins échangés par jours en dollars, et le nombre de transactions uniques. Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous, la séquence inflationniste du bitcoin ( en rouge, de novembre 2017 à Janvier 2018 ) a connu une augmentation significative de la valeur totale en bitcoins échangée par jour , et une augmentation  plus légère du nombre de transactions quotidiennes. En clair: un peu plus de personnes échangeaient beaucoup plus d’argent. C’est là le signe d’une séquence spéculative ou la monnaie s’est achetée pour elle-même, n’a pas que peu été utilisée pour des transactions entre particuliers.

La séquence suivant l’éclatement de la bulle montre d’ailleurs une baisse du nombre de transactions par jour, à son plus bas niveau depuis fin 2016. Alors que le nombre de transactions en bitcoins n’avait qu doublé lors de la bulle,

D’après David Tawil, co-fondateur du fonds d’investissement ProChain Capital, la baisse de la volatilité pourrait continuer et s’expliquer par le fait que les détenteurs de Bitcoins soient désormais en majorité des investisseurs à long terme.

“Une volatilité inférieure est logique car l’illiquidité de Bitcoin montre un manque d’élan. Les acheteurs sont des personnes qui investissent sur une longue période.” David Tawil, co-fondateur du fond d’investissement ProChain Capital

 

Des investisseurs à long terme qui n’utiliseront donc pas le bitcoin au quotidien, n’en développeront pas l’usage. On peut tout de même noter que la tendance est haussière depuis Janvier 2018.

 

Peut-on relier bitcoin et réalité ?

La frénésie spéculative passée, c’st finalement la même question qui se pose avant l’apparition de la bulle. Le bicoin peut-il devenir une monnaie du quotidien ? Sa volatilité à découragé de nombreux commerces. Microsoft, pionnier en matière de politique pro-bitcoin avait autorisé le paiement en bitcoin dès 2014, l’avait suspendu entre Décembre et Janvier 2018 avant de l’autoriser à nouveau.

En Aout dernier, c’est avec l’entreprise Américaine que l’Intercontinental Exchange (ICE), propriétaire du New York Stock Exchange (NYSE), a annoncé la mise  en place de « Bakkt » : une solution de paiement en bitcoin qui devrait, par exemple, permettre le paiement dans tous les cafés Starbucks en bitcoins.

Néanmoins, l’économie Bitcoin a souffert pendant la bulle. Les données du site Coinmap, qui récence les commerce acceptant le bitcoin, se font écho de ce recul

 

Entre Janvier et Octobre 2018, un peu plus de 1700 commerces sont venus s’ajouter à la liste tenue par le site des commerces qui acceptent le bitcoin. C’est presque moitié moins que sur les dix mois précédents. Le site ne mentionne pas non plus les commerce qui n’acceptent plus la célèbre cryptomonnaie, effrayés par sa volatilité. Le chiffre est néanmoins en constante augmentation. Le site, loin d’être exhaustif, compte tout de même plus de 16 000 points d’achats en bitcoins, un chiffre en constante augmentation.

 

Gaël Flaugère

Mac Donalds dans le monde

Polynésie et obésité

On remarque une relation entre le nombre de Mc Donalds par habitants et le taux d’obésité dans les îles du Pacifique. Au Guam, on compte par exemple 8 restaurants pour seulement 16 700 habitants, et le taux d’obésité y atteint le record mondial : 75% de la population est considérée comme obèse.

Mais on remarquera que les moyennes peuvent exagérer les chiffres, quand elles concernent des pays faiblement peuplés. Par exemple, 5000 personnes habitent les Samoa américaines. Rapporté à 100 000 habitants, le nombre de McDonalds (deux) pour les Samoa américaines « gonfle » la valeur.

Mac Donald, mais pas seulement…

Une île du Pacifique ressort : Samoa, avec seulement 0,50 McDo par habitant, ou plus concrètement un seul McDonald pour 200 000 habitants. Pourtant, 47% de la population est obèse : comment l’expliquer ?

En fait, un autre facteur entre en ligne de compte : celui de la génétique. Les Polynésiens auraient des prédispositions physiologiques à l’obésité, comme l’ont démontré des chercheurs de l’Université de Pittsburgh en 2016. Ils ont découvert qu’un quart de la population des Samoa possédait ce gène, qui augmente de 40% le risque d’obésité d’une personne. On peut deviner ce facteur « caché » quand on regarde les valeurs concernant les Samoa américaines dans le second graphique : le taux d’obésité dépasse le nombre de McDo par habitants, ce qui montre qu’une autre donnée augmente ce taux.

Quant aux Européens, ils ne porteraient pas ce gêne, qui serait également très rare chez les Asiatiques. Ceci peut expliquer que l’Europe n’apparaît pas dans le graphique sélectionnant les pays du monde dont le taux d’obésité concerne au moins 30% de la population.

Moyen Orient

Après les îles du Pacifique, ce sont les pays du Moyen Orient qui sont frappés par un fort taux d’obésité. Or, il n’existe pas de lien évident entre le taux d’obésité et le nombre de Mc Do par habitants, comme en Jordanie, avec 36% d’obésité et seulement 0,2 McDo pour 100 000 habitants. C’est aussi le cas pour Macao, en Chine, qui compte 28 McDo pour 60 000 habitants : génétique et gonflement de la moyenne due au faible nombre d’habitants peut expliquer l’apparition du territoire chinois dans le graphique.

Mais comment expliquer que pour les États-Unis par exemple, où il y a relativement peu de McDo par habitants (4 pour 100 000), le taux d’obésité soit de 32% ?

Là encore une donnée nous manque : celle du nombre d’autres chaînes de fast food, comme KFC, Burger King, Pizza Hut ou Dunkin’Donut… Une carte de The Economist montre un nombre conséquent de ces chaînes dans les pays du Moyen-Orient et d’Amérique du Nord : ceux-là mêmes dont le taux d’obésité est élevé, contrairement au nombre de McDo. A l’inverse, les pays sans implantation de fast food ont le plus faible taux d’obésité, soit en Afrique et dans certains pays de l’Asie du sud est.

Qui de la poule a fait l’oeuf

En résumé, le nombre de McDo par habitants n’est pas nécessairement corrélé au taux d’obésité d’un pays : il faut prendre en compte la génétique et les autres chaînes de fast food qui complètent l’offre de McDo.

On ajoutera les habitudes alimentaires, ce qui appelle à une question : une population avec un fort taux d’obésité était-elle déjà sujette à ce phénomène avant l’implantation d’un McDo, et la présence du fast food l’aurait accentué ? Ou est-ce le McDo qui a créé de nouvelles habitudes alimentaires et fait émerger cette maladie ou révélé une prédisposition génétique à l’obésité ?

La réponse est sans doute un mélange des deux… avec ou sans ketchup ?

 

Méthodologie :

Nous avons relevé le nombre de McDo par pays, et rapporté ce chiffre au nombre d’habitants. Les données ont ensuite été confrontées au taux d’obésité des différents pays du globe, sachant qu’une personne est considérée comme obèse lorsque son IMC est égal ou supérieur à 30. (Pour Curacao, les chiffres datent de 1993-94).

 

Fanny Guyomard

En 30 ans, les Français passent trois fois plus de temps devant un écran

Et l’ordinateur supplante peu à peu le téléviseur. Entre 1986 et 2016, le temps passé devant les écrans a presque triplé, passant de 167 minutes à 476. En d’autres termes, en 30 ans, le temps passé par les Français devant un écran est passé de 2 heures et 47 minutes à presque 8 heures.

Cette hausse est largement due à l’émergence des ordinateurs et d’internet. Entre 2010 et 2016, on consacre 100 minutes de plus à ce support. Cette augmentation ne grignote pas sur le temps dédié au téléviseur, qui reste stable. Contre une augmentation de 173% pour l’ordinateur ou internet. A préciser que l’Insee ne tient pas compte de l’usage du téléphone portable.

Avec cette dynamique, le temps à regarder un ordinateur est prêt à dépasser celui devant la télévision. En 2017, Médiamétrie indiquait que la petite lucarne a perdu 1 minute d’audience en 1 an. Aux Etats-Unis, c’est 14 minutes de moins !

Fanny Guyomard

Etre vegan au quotidien

Les vegans ne mangent pas de produits animals mais ce mode de vie dépasse l’alimentation. De nombreuses alternatives existes pour une vie végane au quotidien.
Sarah de Viconte est vendeuse dans le concept store vegan qui propose des vêtements adapté à ce mode de vie.
Sarah de Viconte est vendeuse dans le concept store vegan qui propose des vêtements adapté à ce mode de vie. Zina Desmazes

 

Se chausser vegan : C’est désormais possible ! Avec des chaussures en Piñatex, un cuir végétal composé de fibres extraites de feuilles d’ananas. Anecdote pour épater vos amis : c’est une méthode inspirée du Barong Tagalog, un vêtement porté par les hommes philippins lors d’événements importants.

 

Se maquiller vegan : Aujourd’hui des marques de cosmétiques disent non aux tests sur les animaux. Et pour couronner le tout elles sont dépourvus de produits d’origine animale. Plus d’excuse vous serez la plus belle pour aller danser et cruelty free en plus !

 

Se meubler vegan : Si le véganisme s’est installé dans vos frigos il a aussi élu domicile dans vos salons. La décoration vegan et respectueuse de l’environnement tend à se développer, avec des offres allant du satin de coton pour vos coussins au au jonc de mer pour vos tapis.

 

S’habiller vegan : Fini soie, laine, cachemire et angora dans vos armoires. Place au polyuréthane ou aux fausses fourrures. L’industrie textile propose déjà des vêtements en fibres végétales ou synthétiques, alternative intéressante pour les personnes vegan soucieuses de leur style.

Nina Gambin

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