De nouveaux trains Ouigo, roses et à petite vitesse

Ouigo, filiale low-cost de la SNCF, annonce le lancement de nouvelles liaisons. Des trains peu cher et à petite vitesse.

Photo : Emeric Fohlen/SNCF

Ouigo, la filiale low-cost de la SNCF, étend son offre. Au printemps 2022, de nouveaux trains relieront Paris à Lyon et à Nantes. Ici, pas question de TGV : la SNCF parle de « Ouigo Vitesse Classique ».

Il vous faudra 4h45 à 5h15 pour aller de Paris à Lyon en marquant l’arrêt à Villeneuve-Saint-Georges, Melun, Dijon, Chalon-sur-Saône et Mâcon. Comptez 3h30 pour aller à Nantes, via Juvisy, Massy-Palaiseau, Versailles, Chartres, Le Mans et Angers. Et 4h15 via Juvisy, Les Aubrais, Blois, Saint-Pierre-des-Corps, Saumur et Angers.

Ces nouvelles liaisons à classe unique seront assurées par des anciennes voitures Corail, rénovées et repeintes en rose pour l’occasion.

Pour ce qui est des billets, ils seront uniquement commercialisés sur internet. Ils coûteront entre 10 et 30 euros selon la destination et la période (heures de pointe ou heures creuses). Pour les enfants, ils seront à 5 euros. Comme dans les TGV Ouigo, les bagages seront en option payante.

Alain Krakovitch, directeur de Voyages SNCF, a assuré que les prix des billets seront « très bas et fixes, jusqu’au dernier moment« . D’après lui, l’ambition de Ouigo, est de vendre 65% de billets à moins de 20 euros.

B.G.

500 personnes embauchées par Amazon en Moselle

Le géant américain Amazon a annoncé avoir embauché plus de 500 personnes pour son centre de distribution près de Metz (Moselle), jeudi 23 septembre. L’entreprise a promis de créer 1000 nouveaux emplois dans les trois prochaines années pour ce nouveau site.

500 nouveaux postes et que des contrats à durée indéterminée. Sur les 1000 créations d’emplois promises par Amazon pour son nouveau centre de distribution à Augny (Moselle), la moitié a ainsi été réalisée, selon l’entreprise.

Un coup de pouce pour l’emploi local : la moitié des personnes embauchées étaient des chômeurs de longue durée. 16 % d’entre elles percevaient le RSA. « C’est un bonus pour la commune au niveau de la taxe foncière, du rayonnement de la métropole et du développement économique », estime le maire de la commune, François Aurion.

Le e-commerce est régulièrement visé par des accusations de destruction des emplois. Pour Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France, ces embauches sont l’occasion de prouver le contraire. Il affirme que ces 500 CDI vont « contribuer à la croissance de la région ». 

Mercredi 22 septembre, Amazon a déjà affirmé que 12 000 travailleurs saisonniers seront employés en France pour la période des fêtes de fin d’année. Parmi eux, 2 000 seront embauchés pour le site d’Augny.

A.G.

Grand âge : le gouvernement veut créer de nouveaux postes

En déplacement en Saône-et-Loire, le premier ministre Jean Castex a fait une série d’annonces sur le grand âge. 400 millions d’euros de budget supplémentaire, pour créer de nouveaux postes et améliorer la rémunération des soignants.

Lors d’un déplacement en Saöne-et-Loire, le premier ministre Jean Castex a annoncé que 400 millions d’euros supplémentaires seraient alloués en 2022 à l’aide aux personnes âgées. Un budget qui servira notamment à la création de nouveaux postes en Ehpad et à la revalorisation de la rémunération des soignants.

Une partie de ces financements permettra d’établir ce que Jean Castex a qualifié de « financement public minimum » pour les soignants a domicile : les prestataires recevront désormais au moins 22 euros par heure d’intervention. « Plus de la moitié des heures effectuées (…) sont rémunérées sous ce niveau » actuellement, a dénoncé le premier ministre.


Le gouvernement va également instaurer un nouveau système de rémunération pour les soins infirmiers à domicile, généraliser les astreintes d’infirmiers de nuit dans tous les Ehpad, et garantir la présence d’un médecin coordinateur au moins deux jours par semaine dans toutes les structures. L’objectif affiché par Jean Castex est d’atteindre 10 000 postes de soignants supplémentaires en Ehpad d’ici cinq ans.

B.G.

Chargeur unique : Apple s’oppose à la proposition de la Commission européenne

 

Un projet de réglementation européenne veut imposer un chargeur universel pour smartphones et petits appareils électroniques. Cette annonce de la Commission européenne suscite déjà le mécontentement de l’entreprise américaine Apple.

Smartphones, tablettes, casques audios, enceintes, … Pouvoir recharger tous ces appareils de la même manière, une proposition de la Commission européenne qui souhaite imposer un chargeur universel.

Pour autant, l’idée ne semble pas encore faire l’unanimité. Le géant américain Apple s’est déjà opposé au projet. « Cette réglementation nuirait aux consommateurs en Europe et dans le monde », estime l’entreprise.

La Commission européenne propose un délai de 24 mois pour assurer la transition avec le nouveau port de chargement unique. Une transition précipitée selon Apple, qui invoque le nombre de déchets électroniques qui seront générés après l’application de cette mesure et des filières de recyclage potentiellement dépassées.

Une proposition économique et environnementale

De son côté, au contraire, Bruxelles assure que grâce à cette mesure, les déchets de chargeurs non utilisés devraient passer de 11 000 tonnes par an à 1000. « Une victoire pour l’environnement », selon Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence. De même, les consommateurs européens pourraient économiser au moins 250 millions d’euros par an en achat de chargeurs seuls.

Enfin, selon Apple, cette nouvelle mesure « étoufferait l’innovation au lieu de l’encourager ». La Commission européenne assure quant à elle que l’instauration d’un chargeur universel n’aura pas d’impact sur les projets d’innovants portés par les entreprises. Par exemple, les techniques de chargement sans fil ne sont pas inclues dans ce projet de réglementation. Bruxelles estime que les recherches sur ce nouveau procédé de chargement méritent encore d’être développées.

A.G.