La Chine déclare les transactions en crypto-monnaie illégales

La banque centrale de Chine a annoncé ce vendredi que toutes les transactions financières impliquant des crypto-monnaies étaient illégales. Le pays réprime depuis plusieurs mois le secteur à travers différentes mesures qui font à chaque fois chuter le cours des monnaies virtuelles.

La Chine continue sa bataille contre les crypto-monnaies. La banque centrale du pays a jugé vendredi que toutes les transactions financières impliquant des crypto-monnaies étaient illégales, a indiqué l’AFP. Il s’agit de la dernière d’une série de mesures réglementaires visant à réprimer le commerce de crypto-monnaies. La Banque Populaire l’a annoncé dans un communiqué en ligne, soulignant que cette monnaie « met sérieusement en danger la sécurité des actifs des personnes. »

Les valeurs des cryptomonnaies, dont le bitcoin, ont massivement fluctué au cours de l’année écoulée en partie en raison de la réglementation en Chine, qui cherche à empêcher la spéculation et le blanchiment d’argent.

Les contrevenants feront l’objet d’une enquête

La banque centrale chinoise a précisé que les contrevenants feraient « l’objet d’une enquête pour responsabilité pénale conformément à la loi ».

Sa décision interdit toutes les activités financières impliquant des cryptomonnaies, telles que le commerce de monnaies virtuelles, la vente de jetons, les transactions impliquant des dérivés de devises virtuelles et les « collectes de fonds illégales ».

Au cours des dernières années, « le commerce et la spéculation autour du bitcoin et d’autres monnaies virtuelles se sont généralisés, perturbant l’ordre économique et financier, donnant lieu à du blanchiment d’argent, des collectes de fonds illégales, de la fraude, des systèmes pyramidaux et d’autres activités illégales et criminelles », a dénoncé la Banque centrale.

Plusieurs « mines » fermées depuis le début de l’année

Après cette annonce, vers 10H30 GMT, le bitcoin perdait 5% à 42.464 dollars, selon Bloomberg.

Il avait nettement chuté en mai à la suite d’une mise en garde de Pékin lancée aux investisseurs contre le commerce spéculatif des cryptomonnaies.

En juin, des responsables chinois avaient fait état de l’arrestation de plus de 1.000 personnes soupçonnées d’avoir utilisé des ressources tirées de la criminalité pour acheter des cryptomonnaies.

Plusieurs provinces chinoises ont interdit l’exploitation de « mines » de cryptomonnaies depuis le début de l’année.

Quatre fois plus de téléspectateurs devant BFMTV que devant France 2 grâce au débat Zemmour-Mélenchon

Jeudi soir, le débat Zemmour-Mélenchon sur BFMTV a raflé 18,7 % des parts d’audience, mettant à mal le lancement du nouveau rendez-vous politique de France 2, Elysée 2022.

Avec 18,7 % des parts d’audience, la chaîne d’information en continu affiche son deuxième record d’audience. Le débat opposant Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour a rassemblé 3,81 millions de téléspectateurs, classant BFM TV en tête des scores pour la soirée.

En concurrence jeudi soir, deux débats politiques : Gérald Darmanin face à Valérie Pécresse sur France 2, et Eric Zemmour face à Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV. L’un confronte deux figures de droite, l’autre deux rhéteurs que tout oppose. Sans grande surprise, les téléspectateurs ont donc massivement privilégié BFM TV, hier soir en tête des audiences. Avec, 3,81 millions de téléspectateurs, la chaîne privée devance de peu TF1 et sa série Fugueuse. Un échec pour France 2, qui lançait avec un débat Darmanin-Pécresse son nouveau rendez-vous politique avec les Français.

La chaîne publique avait grincé des dents lors de l’annonce de BFM TV. Sous couvert d’anonymat, quelqu’un avait même confié à Puremedias : “Franchement, c’est minable. BFMTV se déshonore. C’est une volonté de nuire, pas une volonté d’informer ». Au micro de FranceInfo mercredi matin, le directeur de la chaîne privée, Marc-Olivier Fogiel se défendait : “Toutes nos émissions politiques sont le jeudi”. Il explique également avoir “regardé les emplois du temps, le seul jour possible ét(ant) ce jeudi-là”.

 

Eléana Bonnasse 

 

Nouveau record de décès quotidiens liés au Covid-19 en Russie

 

La Russie a enregistré ce vendredi un nouveau record de morts quotidiennes liées au Covid-19. L’important rejet de la vaccination et le manque de mesures de confinement imposées par le gouvernement expliquent cette hécatombe.

 

L’hécatombe se poursuit en Russie. Durement frappé par le variant Delta depuis juin, le pays a enregistré vendredi un nouveau record de morts quotidiennes liées au Covid-19. En cause, une vaccination restant poussive et rejetée par une grande partie de la population, ainsi  que des mesures de confinement absentes, indique l’AFP.

Selon le bilan quotidien fourni par le centre de crise du gouvernement russe, 828 personnes sont mortes du covid-19 ces 24 dernières heures. Le précédent record de 820 morts avaient été atteint deux fois, les 23 septembre et 26 août 2021.

Au total, 202.273 personnes ont péri des suites du Covid-19 depuis le début de la pandémie, selon une définition restrictive, donnée par le gouvernement, des décès dus au Covid-19. L’agence russe des statistiques Rosstat, qui a une définition plus large, faisait état de plus de 350.000 morts à la fin juillet 2021.

21.379 nouveaux cas vendredi

La Russie ne parvient pas à enrayer la progression du variant Delta. Vendredi, le nombre de nouveaux cas atteignait 21.379.

La vaccination, sur fond de défiance à l’égard des autorités, piétine depuis des mois malgré la conception de plusieurs vaccins nationaux: d’après un décompte du site Gogov seulement 28,4% de la population russe est totalement vaccinée à ce jour.

Les pouvoirs publics, pour préserver une économie atone depuis des années, refusent d’adopter des mesures sanitaires restrictives ou de confinement. Le port du masque, pourtant obligatoire, est très aléatoires dans les lieux publics et les consignes de distanciation rarement respectées.

L’Etat exclut toute mesure de restriction d’ampleur

La ville de Moscou a admis cette semaine être confrontée à une deuxième flambée du variant Delta, après une première durant l’été. Les contaminations y ont bondi de 24% sur une semaine, et les hospitalisations de 15%.

La présidence russe a une nouvelle fois exclu jeudi toute restriction d’ampleur, alors que depuis un confinement au printemps 2020 aucune mesure stricte n’a été imposée afin de protéger l’économie.

Le président Vladimir Poutine, cas contact après l’apparition d’un important foyer épidémique de dizaines de malades au Kremlin, est à l’isolement depuis le début de la semaine dernière.

Augmentation du prix de l’essence, hausse du RSA… Les principaux points de l’ultime débat Rousseau-Jadot

 

Les deux finalistes de la primaire écologiste débattaient sur BFMTV ce vendredi matin, pour la dernière fois avant le début du second tour. Les 122.670 personnes inscrites au scrutin voteront dès samedi pour désigner le candidat qui représentera les Verts lors de l’élection présidentielle de 2022.

 

Ultime débat entre les deux finalistes de la primaire écologiste. L’économiste Sandrine Rousseau affrontait l’eurodéputé Yannick Jadot ce vendredi matin sur le plateau de BFMTV, pour la dernière fois avant le début du second tour.

L’occasion notamment d’échanger autour de leurs visions respectives de l’écologie : Sandrine Rousseau a de nouveau assumé sa radicalité, quand Yannick Jadot a affirmé sa volonté de rassembler les Verts.

« Il faut que l’essence augmente car elle nous met en danger », a martelé la candidate écoféministe, qui souhaite faire augmenter son prix de 6 à 10 centimes par an durant tout le mandat si elle est élue présidente.

Parmi ses propositions pour compenser cette hausse, l’achat d’une flotte de véhicules moins polluants. Celle-ci serait mise à disposition de ceux ne pouvant se passer de voiture notamment. Une mesure « irréaliste » selon Yannick Jadot, qui souhaite de son côté davantage miser sur le développement des moyens de transport alternatifs : « Il faut un effort majeur sur les petites gares et les transports en commun. » L’eurodéputé est favorable à la gratuité de ces derniers pour les plus précaires.

Augmentation du RSA et réduction du temps de travail

Les deux candidats ont également confronté leur vision du revenu universel. Sandrine Rousseau a mis en avant son idée de mettre en place un « revenu d’existence ». Ce dernier serait accessible à « toutes les personnes majeures qui ont un revenu une fois et demie en deçà du smic ». Une telle mesure aurait vocation à augmenter mécaniquement le SMIC. La candidate vise ainsi une hausse de 10% de son montant au cours du quinquennat.

Son adversaire parle quant à lui de « revenu citoyen » et propose d’augmenter le revenu de solidarité active (RSA) dès son arrivée au pouvoir, « de 100 euros pour qu’il soit dans le quinquennat au niveau du seuil de pauvreté, soit entre 880 et 890 euros ». Il a expliqué s’inscrire « dans la filiation de ce qu’a porté Benoît Hamon en 2017 ». « C’est le RSA+ la prime d’activité, et ce que vous touchez est dégressif en fonction des revenus ».

Interrogée sur la question, Sandrine Rousseau a aussi développé son idée d’une semaine de travail réduite à 4 jours. Diminuer la part du travail dans notre vie serait l’occasion de « retrouver du temps pour soi », de ne « pas être tributaire d’une espèce de folie, d’organisation qui consiste à consommer toujours plus », a-t-elle estimé.

Les 122.670 personnes inscrites au scrutin voteront dès samedi, jusqu’à mardi prochain, pour le candidat qui représentera Europe écologie les verts lors de la présidentielle de 2022.